Schizophrénie en accueil familial

Démarré par Farid, 12 Janvier 2003, 17h23mn

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RAYER jean-luc

bonjour ,
mon fils âgé de 27 ans est en galère depuis une dizaine d'années  , depuis 3 ans il est soigné pour une schizophrénie par un psychiatre en qui il a confiance . en 2008 il a séjourné 8 mois dans différents établissements , plus ou moins adaptés ensuite il  est revenu chez nous . Il est vrai qu'en 2007 il avait vécu seul dans un appartement indépendant proche de notre domicile , ce fut la cata  . Ainsi depuis 2 ans et demi , il revit chez nous avec des moments de bonheur mais aussi des périodes plus ou moins difficiles , liées à la prise de produits apaisants (alcool, cannabis ...) qui le replongent dans sa bulle . Le médecin trouve ce cheminement normal , mais nous nous préoccupons d'une solution pour qu'il retrouve une certaine autonomie car nous allons vieillir , et pour que nous puissions souffler un peu ma femme et moi , ainsi que son frère qui revient très peu à la maison ...  Il est reconnu en invalidité , depuis le mois dernier et je m'inquiète de ses moyens financiers ultérieurement . Merci de nous guider dans cette démarche qui n'est pas simple , foyer d'accueil ou famille d'accueil ?

Joelle 33

Bonjour Jean-Luc,

Il me semble que vous devriez parler de vos préoccupations avec le médecin psychiatre de votre fils. Elles sont légitimes. C'est à lui de réfléchir avec vous puis avec votre fils à la solution qui lui conviendrait le mieux. Quoiqu'il en soit, il faudra recueillir l'adhésion totale de votre fils dans le projet afin qu'il ait quelques chances de réussite.
Si le médecin pense qu'un accueil familial thérapeutique peut lui être bénéfique, il devra adresser une demande au service AFT (s'il en existe un) de l'hôpital psychiatrique le plus proche de votre domicile. En AFT, votre fils serait considéré comme hospitalisé et n'aurait, au maximum, que le forfait hospitalier à sa charge, parfois rien à débourser. Mais l'AFT  est un mode de prise en charge temporaire (quelques années tout au plus) afin de constituer un tremplin pour "un ailleurs". L'autonomisation et la socialisation sont travaillées avec l'équipe et, en fonction du potentiel développé, au bout de ces quelques années, un nouveau projet est envisagé : appartement, appartement thérapeutique, foyer, accueil familial social, etc...
Il faudrait aussi prévoir, si ce n'est déjà fait, une mise sous tutelle ou curatelle pour protéger votre fils et l'aider à gérer ses biens.
Bien cordialement,

laetitia

Bonjour,

Mon frère a 44 ans, il est schyzophrene et vit seul chez lui.Il a une aide menagere et est sous tutelle. Depuis quelque mois , alors qu'il consommait regulierement du hashicsh, il s'est mis à prendre de la methadone . il n'a jamais pris de drogue dure, c'est un ""copain"""  qui est lui meme en cure de sevrage qui s'en fait prescrire et en donne à mon frere. mon frere est en train de mourir à petit feu sous nos yeux. il ne peut pas vivre seul et l'hopital ne peut pas le garder indefiniment. nous avons tape à toutes les portes en vain. en clair on nous laisse sans piste . mon frere ne manifeste pas de désir de se sevrer de la methadone. il est néanmoins suivi depuis de nombreuses années au centre de jour et a une injection retard toutes les 3 semaines, du modecate.
nous avons entendu parler de familles d'accueil, nous souhaiterions pour sa sécurité qu'il soit placé de maniére definitive dans une famille d'accueil mais ce type de solution n'est -il que temporaire ?? ou existe t il un foyer pour patients psychotique et ayant ce type d'adiction ?
NOUS SOMMES DEMUNIS ET IMPUISSANTS DEVANT SA SOUFFRANCE ET SURTOUT PERSONNE NE NOUS GUIDE OU NE NOUS CONSEILLE que ce soit la tutrice ou l infirmier psy ou les psychiatres qui l'ont suivi
AU TRAIN OU VONT LES CHOSES IL RISQUE UNE OVERDOSE MORTELLE CAR IL PREND 2 FOIS PAR SEMIANE DE LA METHADONE COMBINEE A DES MEDICAMENTS? DU CANNABIS ET DE L ALCOOL
j'aimerai avoir sur ce site une piste ou un conseil d'un medecin ou de toute autre personne qui connait ce pb
ensuite existe t il des associations de familles de patients schizophrenes car ma mère souffre beaucoup de cette situation et je me dis que cela lui ferai du bien de pouvoir échanger avec d autres parents connaissant eux aussi ce genre de difficultés
MERCI DE VOTRE AIDE
POUR INFO MON FRERE HABITE DANS LE PUY DE DOME

monique.triboy 14

Bonjour,

Essayez les centres spécialisés parisiens

Joelle 33

Bonjour,

Voici une liste d'établissements dans le Puy de Dôme, peut-être allez-vous trouver une oreille plus attentive... ?
http://www.annuairesante.com/as_11_63_Etablissement-de-psychiatrie_Puy-de-Dome.html

Vous pouvez également trouver de l'aide auprès de l'UNAFAM

Bon courage

webster

mon fils est schizophrénie depuis 20 ans je suis a but, j'ai un cancer une maladie cardiaque et une dépression   il est violent , a des visions et prend pas ses   médicaments uniquement avent d'aller voir un médecin; actuellement le psychiatre veux m'obliger a le reprendre chez moi; est que je suis obliger de l'accepter?

Belén

Bonjour,

Les parents ne sont pas obligés d'héberger un enfant majeur. Ils lui doivent au maximum une "obligation alimentaire" (une pension alimentaire). Dans votre cas, la situation relationnelle semble très compliquée. Il n'est pas réaliste de vous mettre en danger. C'est au centre hospitalier de trouver une porte de sortie acceptable pour le patient. Si la vôtre est fermée, il existe des alternatives : foyers, appartements thérapeutiques, accueil familial...
Tenez-nous au courant. Mike

Amandine

Bonjour, je suis la soeur d'un frère atteint de cette maladie il à 28 ans, nous vivons dans le puy de dôme moi et ma mère et notre frère est actuellement en centre psychatrique a Belfort, il se trouve là bas car il a fait une fugue. Il a attérit a paris car il voulais partir en voyage, mais il se senter pas bien et a vu un docteur a l'aéroport et il ont vu les médicaments qu'il avait sur lui et cette docteur nous a téléponer et elle as dit qu'elle allait s'en occuper alors il lon amener a l'hopital psychatrique a paris ou il c'est enfuit personne l'as vu c'est allucinant. Et ensuite il a attérit a Belfort. Il est passé en jugement a l'hôpital pour savoir si il pouvait sortir on a pas encore de réponse. On dit que la maladie est la depuis tout petit mais les parents ne s'en rende pas compte, ils pense que il est normale et la maladie s'agrave. La maladie de mon frère c'est agravé avec le décé de notre père il y'a 10 ans et puis rien ne s'est arranger malgrés les suivis psychatrique, il a été plusieurs fois a l'hôpital car il le désirer il disait qu'il se sentait pas bien et qu'il voulait y aller mais il n'accepte pas sa maladie.
C'est super dure a vivre

annick.nezan

Bonjour,
nous sommes famille d'accueil en Ardèche et nous avons accueilli à notre domicile  plusieurs personnes schizophrènes,  cela ce passe très bien ,
Nous travaillons  avec un suivi hospitalier régulier, en entente avec le patient et avec nous même et n'avons jusqu'à ce jour jamais eu de problème ; ils faut être vigilant et très attentifs a leurs comportements .
cordialement, NEZAN ANSQUER

Robin

J'ai mon jeune frère qui est âgé de 38 ans ! qui est schizophrène , très malade logé par mes parents aujourd'huit âgés de 70 ans! à leur domicile,mes parents, en particulier mon père à du mal à accepter sa maladie il pense plutôt qu'il lui faut rendre le mal par le bien ne comprend pas qu'on soigne pas cette maladie avec de l'amour familiale!!! donc je galère à chaque fois qu'il pète une crise car son médecin traitant qui ne veux en aucun cas de  nous remettre une attestation médicale sur l'état de son état mental! par peur des représailles! par contre elle n hésite pas de lui fournir un calment super puissant (Lexomill) un substitut de drogue! donc à chaque fois que la police débarque ,ni SOS médecin ni le samu ni les pompiers se déplacent car ils estiment s'il est violent ça fait partie de ressort de la police! donc à chaque crise il arrive à passer en travers les filets de la psychiatrie !! donc tout le monde se lave les mains et je n'arrive pas même des fois avec mes parents à le faire interner par force! j'ai besoin de l'aide car il se trouve toujours actuellement chez eux et c'est tout les jours qu'il y a des soucies avec lui il faut absolument qu'il se fasse interner car de lui même il n'acceptera jamais!

Cécile

Bonjour,
Nous avons eu des difficultés semblables; essayez de contacter l'UNAFAM . Le site est sur internet - http://www.unafam.org/ ; c'est une association très efficace qu comprend très bien les problèmes. Il y a un service d'écoute confidentielle  et on vous donne des conseils pratiques. Il y a des sections dans la plupart des départements.
Notre fils est très bien stabilisé au risperdal constat.
Bon courage,
Cécile

delhomme

je recherche une famille d accueil pour mon fils schizophrène  de 40 ans  suivi règulierement par un service  au chu de poitiers et a l hopital de jour de poitiers  je dèsire recevoir des adresses de familles d accueil  en poitou charentes  merci

Etienne

Bonjour,
 
Nous sommes près de 10.000 accueillants familiaux agréés pour la prise en charge d'adultes handicapés ou de personnes âgées, presque partout en France.
 
Pour rechercher un accueil familial, servez-vous de la rubrique "Annonces"

A votre disposition,
Pour l'association Famidac, Étienne

Duchampt Sylvie

Bonjour
Mon fils a 22 ans, 9 ans que c'est l'enfer, 9 ans qu'il souffre.
Reconnu schizophrène, il vit seul, aujourd'hui sans traitement, il est dans son monde. J'ai très peur. Dangereux pour lui, dangereux pour les autres, les médecins ne veulent plus s'en occuper.
- "Votre fils finira en prison, il est foutu, c'est le cas le plus extrême que je n'ai jamais eu, il n'y a plus rien à faire pour lui". C'est très constructif pour un médecin psychiatre, chef de services à Sainte-Marie à Clermont-Ferrand.
Je vois mon fils s'abandonner, se détruire, perdre toute notion de conscience. Même une Hospitalisation d'Office à été refusées. La Croix Marine, non seulement la laissée à la rue 5 mois d'hiver puis à refusée de continuer à le "protéger". Je suis a présent sa curatrice, dernière chose à faire, mais pas le choix. Je n'ai plus d'issue.
Si les docteurs ne veulent plus recevoir ces patients, prescrivent des remèdes sans suivi, pensez vous que cela coutera moins cher à la société, se construira-t-elle mieux ? Pouvez vous faire remonter ces injustices, ces non assistances aux personnes en danger ; au ministère de la santé ? Que des structures se mettent en place dans chaque région, qu'il puisse y avoir plus de suivi chez la personne.
Mme Taubira propose un service d'accompagnement plus intéressant pour des détenues que pour nos malades reconnus. Je ne sais plus à qu'elle porte frapper. Sachant que mon fils estime qu'il n'est pas malade, que c'est moi qui le suis. Que je lui veux que du mal... Il a perdu son père il y a 10 ans.
Notre situation est invivable comme pour 3% des parents en France.
Merci de nous aider.

Firmery Noëlle

Le conseil générale des Bouches du Rhône n'accepte plus les schizophrènes en accueil familial...
cordialement, Noëlle Firmery

cessou

Firmery Noëlle a écrit:
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> Le conseil générale des Bouches du Rhône
> n'accepte plus les schizophrènes en accueil
> familial...
> cordialement, Noëlle Firmery

Bonjour,votre CG  n'accepte plus les schizophrènes en accueil
 familial tous dépend la schizophrénies car sa peu être très dangereux e accueil je pense que le CG veux  vous protéger .
Bon courage.

gégé

cessou a écrit:
> Bonjour,votre CG  n'accepte plus les schizophrènes en accueil
>  familial tous dépend la schizophrénies car sa peu être très dangereux e accueil je pense que
> le CG veux  vous protéger .

bonsoir, avez vous lu le forum plus haut (tu) sur cette maladie ??? c'est pas rien !!!
jéjé

pabia

Bonsoir ,

Mon frère est schizophrène depuis 25 ans et vit avec mes parents qui deviennent agês. Il est sous médication mais un jour prochain viendra où mes parents ne pourront plus s'en occuper et il faudra donc le placer en maison spécialisé.Il 54 ans et je recherche des info sur des centres d'accueils sur la région bordelaise ou encore en aquitaine que je pourrais contacter pour des informations pour les futures années.
Merci de votre aide
Bruno P.

Etienne

Bonjour Bruno,

Votre frère vit depuis 25 ans avec vos parents ; il n'est donc pas trop habitué à une vie en collectivité, qui pourrait être très perturbante pour lui et le déstabiliser. 8-)
Ne pensez-vous pas qu'il préfèrerait un accueil familial plutôt qu'un établissement ?
Pour tester cette solution et préparer cette transition "en douceur", avec un suivi hospitalier régulier, tant que vos parents peuvent encore s'occuper de lui : vous pouvez lui proposer des accueils temporaires ou séquentiels (quelques jours par semaine ou par mois) chez des accueillants, qui pourraient le moment venu "prendre la relève"...  B)-

Vous ne trouverez par contre sur ce site aucune "info sur des centres d'accueils sur la région bordelaise"...
Courtoisement, Étienne

jade

Bonsoir Bruno,
j'irai Moi aussi dans le sens d'Etienne, puisque pour la seconde fois j'accueille une personne schizophrène . Cette personne est venue en accueil temporaire, dans un premier temps et depuis septembre elle est en accueil permanent. Elle a 48 ans et n'a jamais quitté ses Parents, sa Maman est veuve depuis 2 ans et ayant bientôt 70 ans s'est projeté dans l'avenir , en se disant : que va devenir ma fille lorsque je ne serai plus là. Cette personne a un traitement assez lourd pour l'instant, et surtout elle est suivie en accueil de jour dans un centre médico psy 2 fois par semaine. Par contre le lien entre la Maman, le cmp et notre famille d'accueil est réellement présent et nous travaillons tous ensemble. Oui une personne schizophène peut vivre en famille d'accueil social et comme la si bien dit Etienne, les traitements peuvent diminuer et l'accueilli vit une vraie vie, alors courage à vous tous qui avez des malades et n'hésitez pas à faire appel à une famille d'accueil même pour que vous puissiez souffler. Jade

baud

Bonjour c'est la première fois que je viens sur ce forum. Voila mon frère à 47 ans il est schizophrène , ne se lave pas , ne veut pas prendre son traitement et devient agressif, et se calme quand il voit les blouses blanches.on ne veut pas l'interner sous prétexte qu'il est pas violent.ma sœur ne peut plus le garder, comment faire? S' il  vous plait aidez nous .lea

Joëlle33

Bonjour Baud,

Il y a longtemps que l'hôpital psychiatrique n'est plus synonyme d'internement au sens d'enfermement. La plupart des patients suivis le sont en hospitalisation libre. Il existe de nombreuses solutions : hôpital de jour, appartement thérapeutique, accueil familial thérapeutique, foyer de vie, etc... Pourquoi ne pas en discuter avec votre frère et son médecin psychiatre... ?
Bonne réflexion.

Francelyse

Depuis 2006 ,mon fils est schizophrène, il a 28ans, , il vit avec moi, mon mari et moi sommes séparés
Il ne me parle pas ,il n'évolue pas  au contraire il régresse, je n arrive plus pourtant il est suivis par le CMP je suis à bout je n arrive plus, je souhaiterais qu'il aille dans un centre d'accueil.
Ce sera mieux pour tous les deux.
J'habite en Guadeloupe  je suis désespéré
. Francelyse

C. Duvergé

Merci de m.expliquer ce qu .est une famille d'accueil et comment en trouver une.
J.ai un fils de 35 ans atteint de troubles à caractère schizophrénique qui a besoin de vivre dans le calme loin de la ville, nous ses parents sommes dans une grande ville et la cohabitation ne lui est pas conseillée. Merci pour votre réponse.
cd

Etienne

Bonjour,

Pour vous renseigner sur l'accueil familial, prenez la peine de vous servir de notre moteur de recherche et de lire les nombreux articles répondant à vos interrogations.

Pour trouver un accueil familial, servez-vous de la rubrique "Annonces" :) "

Famidaquement, Étienne

Tarin therese

je comprends votre désarroi. Je suis une maman, d une fille zchyzophrene âgée de 40 ans. Elle a eu un vécu familial,mais son pote , assez fragile, s est suicide après l avoir quittée et trompée maintes fois. Ils ont eu un enfant de 10 ans, merveilleux amour intelligent , dont nous assurons en partie la charge, en accord avec la maman : il est en cm2.
Elle a fait différents boulots , le dernier Mac Donald. Pour l instant, elle a replongé pour un refus de la maladie, donc de traitement. Son papa et moi avons toujours accompagnée notre fille, qui réside dans une petite maison lui appartenant, non loin de notre domicile, avec son indépendance, sur tous les plans . J ' ai demande a un spy privé de la suivre et l ai sortie de l hopital ou elle se trouvait depuis 2 mois, car les médecins, dépassés ne trouvaient pas de stabilisation a sa maladie. Elle est donc arrêtée, pour l instant, c est difficile, mais elle reprend confiance et à notre soutien.
C est dur, pénible, car nous prenons de l âge , que nous ne sommes pas medecins, qu elle est fille unique, nous devrons donc assurer son avenir et nous y arriverons. Qui prendra notre place?
Sur le plan financier, nous recherchons une personne ou deux de l entourage familial de préférence. Nous essayons de faire au mieux et son fils, à qui j ai décidé de faire comprendre plus tard, le soutien qu il pourra apporter à sa maman, nous encourage et nous empêche de baisser les bras.
Pour nous ressourcer, nous sommes bien entourés par une équipe médicale sérieuse privée , et partons en vacances l esprit plus ou moins tranquille.. C est un ange, non violente envers les autres , plus envers elle même en cas de crise,  qui n est pas responsable de son état et qui, maintenant, est acceptée par l entourage social, à force de luttes .
Bien stabilisée, elle est " normale" , souriante : le piège : ce sont des personnes fragiles qui se font piéger . Bien sur, les médecins essaient de protéger la famille, je pense, cependant, je ne suis pas pour une hospitalisation , qui les retire de la société. Donc, elle vit comme tout être humain. Pour l aider : j ai la chance que notre fille nous fait confiance et nous parlons beaucoup pour l aider à estomper son handicap.
Une ou un schizophrène n est jamais guéri, mais il est stabilisé , c est certain. Il faut éviter les rechutes, par l observation et l amour  de ces êtres en souffrance afin d éviter qu ils ne replongent dans la maladie. Pour ma part, je suis certaine - et ça n engagé que moi - qu une hospitalisation a longs  termes ne soit pas judicieuse. Un medecin, un spy , ce sont des personnes comme vous et moi , mais l aide familiale est essentielle. En tant que maman, j ai pris la décision qu elle ait son toit et sa vie a l extérieur et non enfermé tel un loup en cage dans un hopital, et il arrivera ce qu il arrivera : au moins, elle est dehors . Il est vrai : ils perdent goût à s entretenir, a s'alimenter , mais moi je l aime et le regard des autres ainsi que leurs pensées m importent peu . Surtout qu elle remonte actuellement et j ai espoir . Je n ai jamais cessé de croire, me suis battue . Il faut simplement prévoir son avenir ; je précise qu elle a un très grand amour pour son fils.
Sa maison, son fils, son petit job sont des fils conducteurs . Si j ai pu vous aider, tant mieux : agissez avec votre pensée , vous aurez au moins essayé, même si vous vous plantez ; il faut toutefois avoir de solides spy et medecins sous la main.
Bien cordialement . Mme tarin, et bon courage. Dites à votre frère que vous l aimez , le plus souvent possible et il se réveillera.

Deroussin

Bonjour,

Ma sœur Lou de 45 ans elle est schizo affective maniaco dépressive. Elle travaille embauchée depuis plusieurs années dans une école primaire pour faire les ménages à mi temps. Elle vit dans un appartement en bas de chez mes parents(sous le même toit). Elle a deux enfants : une de 25 ans qui est parti de la maison et un autre de 20 ans il travail en CDI mais reste avec sa mère. Ma deuxième soeur vit tout près d'eux, marié avec ses 3 enfants.

La situation depuis 2 ans c'est aggravée, pour ma sœur, souvent hospitalisé en spychatrie. Pas de stabilité dans sa vie. Elle voit personne, profonde solitude. Mes parents ne la supporte plus ainsi que mon autre soeur et de plus ne comprenne pas sa maladie pour eux, elle le fait exprès. Ma sœur Lou fait la vie pas possible aux personnes qui l'entourent très agressive envers ses proches en période de crise.

Moi j'habite à 20 mn de chez eux. Mais je ne peux pas gérer ma sœur trop lourd à porter.  Je suis là seule, à comprendre sa maladie. Et là seule à essayer de trouver des solutions pour allégé mes parents. Médecins, psy, ils vous laisse vraiment vous débrouiller face cette maladie soit disant que nous devons attendre jusqu'un drame arrive. Pour faire quoi ?qu'elle soit hospitalisée et qu'on la bourre de cachet. Toute sa vie c'est la même chose.
Avant de découvrir ce forum, je pensais le mieux pour ma sœur Lou était de lui trouver un appartement pour qu'elle soit dépendante totalement. Mais, la solitude à ce que j'ai pu lire n'est pas l'idéale pour ces personnes. Nous sommes dans le département 74 précisément Annecy voir Thônes a t'il des familles d'accueils dans le secteur?
Ma sœur n'est pas reconnu pour sa maladie mentale où se renseigner pour faire les démarches ?

Merci de prendre la peine de me répondre pour aider ma soeur et m'aider à trouver des solutions.
Florence

karole

Bonjour Deroussin,
vous trouverez la liste des accueillants ici,  votre soeur, n'est pas obligée d'aller dans une FA thérapeutique, elle peut aller dans une famille d'accueil social. J'ai moi-même une personne souffrant de cette maladie chez nous. Nous avons de plus une place de libre, mais dans le 58 ;) Mais je suis sûre  que vous trouverez, près de chez vous une bonne famille d'accueil.
bonne recherche
Karole

Gg

Bonjour,
J'accueille depuis plusieurs années un monsieur adulte handicapé avec déficience mentale moyenne ; depuis un an il vole à répétitions dans les magasins qu'il fréquente la journée et même chez moi, où il va dans nos pièces privées chambre.. et nous vole argent objets...
Malgré une hospitalisation psychiatrique, changement de traitement à répétitions et travail avec psychiatre, psychologue, médecin, éducateur.... Rien ne change bien au contraire.
J'aurai voulu des conseils car il dépasse les clauses inscrites dans le contrat d'accueil.
Merci

Gg

Bonjour vous en pensez quoi Étienne ? Merci

karole

Bonsoir GG,
Si malheureusement, vous ne parvenez pas à faire en sorte que votre accueilli cesse ses actions, si vous ne savez plus quoi faire, ni vous, ni l'équipe qui l'entoure, à mon avis, il ne vous reste plus que la rupture de contrat, parfois, c'est malheureusement la seule solution.  :(
Bon courage,
Karole

de villemeur

Bonjour Noëlle,
nous avons vécu le même drame (car c'en est un !) nous avions trouvé un centre en Belgique, notre fils était partant l'hôpital aussi, et la veille de son départ, je dis bien la veille, on a appris que le département de Paris (dont notre fils relève bien qu'il soit hospitalisé dans les Yvelines) refusait la prise en charge. Argument : nous n'avions pas fait suffisamment de demandes en France (alors que notre fils est malade depuis 15 ans...). Tous les prétextes sont bons pour nous mettre des batons dans les roues. C'est Kafka.
Pour l'instant, l'hôpital cherche à le faire admettre dans un foyer d'accueil médicalisé de l'Essonne (là pas de problème pour le financement..) mais je redoute ce placement car s'il y a des activités, c'est aussi dans une banlieue où il n'a aucun repère.
La seule solution que j'envisage, c'est de prendre une retraite anticipée et d'aller vivre en province dans un petit village avec des commerces de proximité et une présence médicale où notre fils pourrait avoir une vie protégée (de par la structure même su village). Car je pense vraiment que la région parisienne est ce qu'il y a de pire pour ce genre de malades (et pas que pour eux d'ailleurs..)
J'espère avoir répondu à votre question.
Cordialement
Elisabeth

claudine

Bonjour, ma sœur (37ans) est schizophrène, elle est en Guadeloupe dont nous sommes originaires,

J'aimerais savoir si il existe une association d'aide pour les familles. Nous sommes au début de la maladie, elle n'est même pas encore pris en charge par le psychiatre. Cette maladie semble évoluer à une vitesse fulgurante.. au fil des heures !!! hallucinations, délires, entend une voix dans sa tête qui lui dit quoi faire, quoi manger, ou alors elle se lève à 4h du mat (quand elle a dormi ) en courant... on l'a poursuit pour lui planter un couteau en plein coeur, elle doit aussi choisir entre la vie de son père ou celle de sa mère.. alors elle pense à se sacrifier !!!!! ça serait trop long à tout expliquer, on y réfléchissant, il y a longtemps que ses propos n'était pas cohérent mais on a mis ça sur le compte de la différence d'opinion... on a eu tort :( merci de m'aider afin de pouvoir fournir des éléments à ma mère qui va devoir l'encadrer.. a ne pas dire les mauvaises choses, ou l'aider pour qu'elle accepte son traitement, ou comment faire si elle veut stopper ses médicaments,

Merci par avance de votre aide ...

grisaud

Je vous conseille de vous adresser à l'UNAFAM, c'est une association de familles de malades mentaux. Ils renseignent très bien sur tout ce qu'on peut faire, il y a aussi des groupes de paroles, un service d'écoute téléphonique, et à Paris, une bibliothèque  des consultations de spécialistes : psychiatre, notaire, A.S.... Vous avez des antennes dans toutes les grandes villes. L'UNAFAM a aussi des représentants auprès des hopitaux et autres organismes publics.
Ne perdez pas courage, il y a de l'aide possible.
Chantal

Sophie COURTIN

Bonjour,

J'ai une sœur schizophrène depuis des années qui vivaient dans un appartement avec les soins mis en place par un organisme. Notre mère s'occupait d'elle à temps plein. Cependant au décès de notre mère ne pouvant nous occuper d'elle est est retournée à l'hôpital psychiatrique, et elle est en régression par rapport à sa maladie. Pouvez vous me conseiller sur cette formule d'Accueil familial thérapeutique, elle a 58 ans et se trouve à l'hôpital de la Couronne à Angoulême.

Merci de vos réponses

laurence02

Bonjour Sophie,
Nous avons en charge une personne atteinte de schizophrènie légère. Un collègue a plusieurs personnes atteintes de cette maladie avec un traitement très lourd.
Après tout dépend du degré de sa maladie, car c'est comme toute maladie le projet de vie ne sera pas le même selon son état.
Pour notre cas nous devons l'aider à s'assumer et pouvoir un jour reprendre un appart. Nous ne savons pas s'il en sera capable un jour mais le projet est là. Pour ceux de notre collègue ce genre de projet n'est pas concevable car la maladie est trop présente.
Mais oui un accueil familial est bénéfique comme pour toute maladie, car l'accueil est personnalisé. Après comme pour les enfants il y a famillle et famille.
Par contre, si cela n'est pas trop dure pour vous, resté proche d'elle car le manque de retour d'attention de sa propre famille est un  poids difficile à gérer pour eux, et surtout un frein dans leur épanouissement.
Faites vous aidé par l'assistante social du secteur de l'hôpital
Bonnes recherches,
Cordialement
Laurence

Trackoen

Bonjour

A ce jour j'ai toujours eu des personnes agées. Je suis actuellement en essai avec un monsieur agé de 51 ans qui est reconnu schizophrène léger,stabilisé, qui est a la semaine en psychiatrie depuis 2 ans, et qui rentre chez lui (seul) le week-end. Sa famille fait le nécessaire pour le mettre en F.A. car il n'a plus lieu de rester en psy (reconnu par l'hôpital) mais elle ne veut pas qu'il reste seul chez lui non plus car il se laisse aller.
Il est venu passer des journées à la maison et on va essayer une nuit pour y aller progressivement.
Le soucis est que c'est une personne qui fume beaucoup (toutes les heures!!). Donc avec l'accord de sa famille, on va essayer de lui faire utiliser la cigarette électronique entre deux (on lui en a déjà parlé).
Si vous avez des conseils, des méthodes pour mettre en place cela je vous en remercie.
Par ailleurs, c'est une personne que je dois occuper. Avez vous également des idées? Des témoignages me seraient utiles..
Je vous en remercie par avance.
Séverine

karine

Bonjour,

Je me demandais si ce projet de réduire ou alterner avec la cigarette électronique n'est pas précipité ?
Il serait peut-être préférable de permettre dans un premier temps à ce monsieur de s'acclimater à son nouvel environnement, nouveau rythme... Et quand ce Mr ce sera acclimaté, donc stress en moins du changement d'hébergement,  il sera plus facile et mieux disposeé pour travailler sur la problématique de la cigarette.

J'ai accueilli également un Mr gros gros gros fumeur, toutes les 10mn une cigarette, très dépendant de son tabac,  je l'occupais très régulièrement entre ses rondes (car nous lui demandions de fumer dehors) le temps d'un jeu de triomino, épluchage des légumes, participation au balayage, promenade ... Petit à petit il a réduit le nombre de cigarettes.

Pour l'occupation, savez vous quels seraient ses activités préférés ? Sinon, pas de panique, quand vous l'aurez un peu cerné, vous verrez si il accroche aux jeux, promenade, animaux, cinéma, piscine... vous pourriez aussi l'inciter aux activités de la vie quotidienne (rangement, faire son lit, aider à préparer le repas...), sans oublier les activités d'un GEM par exemple où il pourrait faire des activités en dehors de la maison.

Et enfin, demander à ce Mr de garder un suivi avec le CHS, c'est essentiel car en cas de crise vous ne serez pas seule, ce Mr doit pouvoir être aidé quand c'est nécessaire (traitement et suivi psy). Je vous conseille de le mettre dans le projet d'accompagnement de ce Mr comme une condition à son accueil, et donc ce Mr doit s'engager dans ce suivi (même si ce n'est qu'une consultation par an). Car compliqué voir impossible ensuite de trouver un interlocuteur qui voudra bien l'aider, et si Mr refuse lors de sa crise de voir un psychiatre, vous ne pourrez pas le forcer, et l'accueil pourrait vite aller à l'échec.

Karine

trackoen

Merci Karine pour ces quelques conseils.
Tout compte fait l'essai a été écourté car il n'était pas prêt à aller en famille d'accueil.
Malgré le peu de temps passé avec lui, je me rend compte que c'est une pathologie que je ne suis pas prête à assumer pour le moment, certainement lié à une méconnaissance de cette maladie et à un manque de formation.
Mais bon, j'aurai essayé.
Dans tous les cas, je note précieusement tes conseils..
Séverine

STEMPFLE

Je suis convoquée au Conseil départemental de Nancy ce jeudi, car une personne que j accueille  dit que je la maltraite , elle est suivie par neurologue psychiatre . sa pathologie  : schizophrène
Cette personne est pour l'instant en vacances dans une autre famille et je me vois dans l'obligation de ne plus l'approcher tant pour son opération de la cataracte ce mardi que pour son contrôle chez sa Neuro ce mercredi, ai tout expliqué à sa famille de vacances
Tout est mis en place par moi (visites psychiatre, neuro ses yeux), au moindre problème le généraliste est informé vient contrôler
J'ai demandé depuis longtemps  à sa tutelle de constituer un dossier pour une MAS je suis allée faire toutes les démarches auprès des spécialistes , enfin le dossier est reçu chez la tutelle.
Je dois m'expliquer ce jeudi sur cette maltraitance, cette personne tombe, perd l'équilibre, se cogne dans tout et  marque très facilement. il y a 15 jour elle est rentrée dans le montant de sa porte de chambre pourtant ouverte et un nouveau bleu à l'œil, branche de lunette un peu décalée, j'y ai remédié vu l'opération proche etc...
Elle prend sa chambre pour un w c, fait caca, pipi dans son lit et sur le sol, ceci depuis 6 mois et de plus en plus souvent. fait à coté du w c.... c'est difficile pour moi. Mon médecin me soutien .... et moi  j'ai besoin de votre conseil pour ce jeudi .
par avance je vous remercie

Domi18

Bonjour Stempfle,

Les symptômes que vous décrivez me font fortement penser à une Anosognosie

Il se peut qu'en plus (ou a cause) de sa schizophrénie et peut-être d'un début d'Alzheimer, votre accueillie ait également ce symptôme.
" Comme pour les autres psychoses, la schizophrénie (diagnostiquée) se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie
" L'anosognosie est un trouble neuropsychologique qui se traduit par la méconnaissance voire l'ignorance de l'individu de sa maladie. Ce trouble peut aussi se manifester dans les cas de cécité. (c'est son cas)
" L'anosognosie n'est pas une maladie à proprement parler. Il s'agit davantage d'un symptôme qui se manifeste chez le malade suite à un trouble neurologique  (c'est son cas, difficulté à la marche, chutes a répétition). C'est pourquoi on l'appelle parfois syndrome. Elle peut être déclenchée par un AVC, une maladie neurodégénérative (Alzheimer par exemple ou schizophrénie) , immédiate et brutale ou bien évolutive.
" Par exemple : un patient héminégligent ne fera plus attention aux parties gauches des objets de son environnement ou de lui-même.  Il cognera régulièrement son côté gauche aux embrasures de porte, sans pour autant en prendre conscience. "(encore son cas)
"L'anosognosie est dans l'impossibilité de reconnaître ou d'identifier des objets courants (confond sa chambre avec les toilettes, ne reconnait pas les WC)
"Le malade souffrant d'anosognosie peut rendre le travail des aidants très compliqué : il n'a pas conscience de ses besoins, ne les exprime pas, et n'a souvent aucune reconnaissance pour le travail de l'aidant.
"Les personnes atteintes d'anosognosie donnent souvent d'étranges explications pour défendre le fait qu'elles ne sont pas malades;[/b] (vous accuser de maltraitance) "
Parlez en à son neurologue. Une imagerie cérébrale systématique est recommandée pour tout trouble cognitif avéré de découverte récente. Cet examen est une imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) ainsi que des Examens biologiques spécifiques
Votre CD veut sûrement faire le point de la situation avec vous. Des professionnels ne peuvent pas vous accuser de maltraitance sans avoir, auparavant, rechercher une cause neuropsychologique possible à ces accusations.
Tenez nous au courant
Vous pouvez lire, entre autre, anosognosie des malades qui s'ignorent
Bien courtoisement,

NOL59

Bonjour Stempfle

Je pense comme Dominique quand elle dit que votre CD veut faire le point avec vous de la situation car il y a des soupçons de Maltraitances. C'est leur rôle.
Personnellement, je vous conseille d'obtenir des témoignages écrits en votre faveur (médecin, infirmière, famille naturelle de vos autres pensionnaires si vous en avez etc etc...) c'est un plus pour votre dossier. Car même si vous n'avez rien à vous reprocher, il y aura cette trace de "maltraitance".. donc il faut vous défendre en laissant également des traces écrites...
Vous pouvez donc, sans plus attendre, recueillir des témoignages en votre faveur, à l'aide du formulaire à télécharger ici...
Ce document, utilisé dans le cadre des procédures judiciaires, vous permettrait, si nécessaire, de justifier, par déclaration sur l'honneur, de la réalité d'une situation.
Bon  courage.
NOL59

Marjorie

Bonjour à tous,

Je me permet de venir sur ce site car ma maman âgée de 53 ans est atteinte de schizophrénie depuis très longtemps maintenant mais ne l'a jamais reconnue. Nous avons dû l'interner en hôpital psychiatrique 3 fois au total son dernier séjour étant très récent ... aujourd'hui elle est sortie et a retrouvée son appartement où elle vit seule. Elle souhaite maintenant partir loin du département où elle est pour couper mais le problème c'est qu'elle ne reconnaît pas être malade donc son traitement n'est pas pris correctement. Cette situation est très difficile pour notre famille et nous sommes complètement désemparés. Savez vous s'il y a des sortes de maisons médicalisés où les patients ont leurs propres appartements tout en ayant un suivi médical ? Ou une autre façon d'avoir un encadrement sans avoir à l'interner en hôpital psychiatrique ?

Merci d'avance pour vos réponses

Joëlle33

Bonjour Marjorie,

Il y a beaucoup de personnes schizophrènes qui vivent dans leur appartement et gardent ainsi leur autonomie. En ce qui concerne le contrôle de la prise des médicaments, il peut y avoir un suivi infirmier par le CMP (Centre médico-psychologique) du secteur où elle habite. Ces centres sont rattachés à un Hôpital psychiatrique mais sont situés au plus près de la population et assurent les suivis, consultations, orientations, etc...

Bon courage,
Bien cordialement.

Sylvia

Rébeca Rousseau écrivait
> Bonjour,
> Je suis mère désespérée par mon fils qui a 21 ans, depuis l'âge de 18 ans son père et toute la
> famille nous n'en pouvons plus de ces comportements de crises à répétitions (...)


Bonjour Rébeca,
Je suis la mère d'un enfant diagnostiqué schizophrène paranoide (depuis 3 ans) et je me permets de vous répondre car j'ai reconnu mon fils par rapport au comportement du vôtre...J'ai vécu des situations similaires aux vôtres (violence, aggression verbale et parfois physique, mon fils a défoncé la porte de ma chambre, il mange à n'importe quelle heure, délires de persécussion, il ferme tous les volets de la maison la journée, car il pense que qqun de malveillant le recherche, il monte sur le toit de la maison, etc etc etc). J'ai été hospitalisé en maison de repos pour dépression (1 mois) je suis sous antidépresseurs depuis la maladie de mon fils.... J'ai perdu mon emploi, je ne vois plus mes amis, j'ai pris 25 kilos, je m'isole etc etc.... Je comprends donc votre désarroi !!!! votre impuissance, votre souffrance et votre sentiment de solitude face à cette véritable "descente aux enfers"....
Avant qu'il arrive un drame, la 1ère étape : dès que votre fils aura un comportement agressif et/ou violent envers vous c'est d'appeler le SAMU , d'expliquer la situation afin qu'ils interviennent en URGENCE (sans que votre fils s'en aperçoive !!!! car il risque de devenir encore PLUS VIOLENT) et demander une HO (hospitalisation d'OFFICE) donc SANS L'ACCORD  de votre fils car les schizophrènes sont pour la plupart dans le déni de la maladie.... C'est un déchirement !!  mais sachez que c'est pour son bien....
Il sera placé en hôpital psychiatrique et aura un suivi.... Et vous pourrez "souffler" un peu pendant qu'il sera soigné.... En amont contactez la MDPH de votre département (Maison départementale des personnes handicapées) pour monter un dossier d'AAH (allocation adulte handicapé) et prenez RDV avec une assistante sociale de cet organisme qui vous guidera dans vos démarches. Son psy également vous conseillera.... Je pensais pouvoir soigner et guérir mon fils avec mes attentions, mon amour, malheureusement nos enfants vivent  "dans leur monde".... C'est une très grave maladie du cerveau qui affecte les pensées, les sentiments, les émotions et les comportements....
Ne faites pas la même erreur que moi, essayez malgré votre désespoir et votre "cœur brisé de maman" de rester entouré des gens qui vous aime, en espérant que vos vrais amis resteront proches de vous malgré tout.... Je vous souhaite énormément de courage, mes pensées vous accompagnent....
N'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de conseils..... Courage Rebecca....
Sylvia

Yazid

Bonjour;
Mon frère est schizophrène depuis 20 ans et vie seul chez mes parents agées de 78 et 80 ans.
Il a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique en cas de grosse crise les 15 premières années et son état ne s'est jamais stabilisé malgré son traitement.
L'état de mon père s'est dégradés depuis 3 ans à cause d'un infarctus et depuis 1 ans il souffre d'Alzheimer.
Ma mère s'occupe donc de mon père qui est devenue dépendant, elle est donc épuisé vu son age.
Ma mère ne dort plus que 1h par nuit entre mon père qui se réveille la première partie de la nuit croyant qu'il fait jour et mon frère qui se réveille la 2eme partie de la nuit.
L'etat de mon frère s'est dégrader car il en veut à mon père dont ma mère doit toujours surveiller et s'occuper.
Il lui arrive même d'etre violent et de le gifler. La dérnière fois j'étais présent j'ai appelé la police mais ma mère à refuser qu'ils l'emmène aux urgences psychiatrique.
Malgrés cela elle refuse que mon frère soit placé en foyer de vie chose qui à été proposé par le CMP ou il est suivi.
Toute les démarche sont difficile à cause de la présence de mon frère
Je ne sais plus quoi faire, je vois ma mère mourir à petit feu, elle pleure tous les jours.
Comme c'est elle la tutrice, il n'y a qu'elle qui à le pouvoir de décider sur mon frère.
S'il vous plait j'ai besoin de conseil.
Merci

Toulouse

Faire confiance à la médecine ! et bien je vous déconseille fortement de faire confiance en la médecine en ce qui les maladies mentales !!!! Si ils ne comprennent pas la maladie comment pourrais t'ils la soigné ? Ils pensent tout savoir et je vous crois sur parole quand vous me parlez de l'arrogance des médecins .

Bien à vous de tout cœur avec vous

Aliberto

Bonjour.  J'aimerais savoir si en Belgique il existe des appartements thérapeutiques individuels ?

Etienne

Bonjour,

A lire, cet article publié le 18 décembre 2021 sur le site de https://www.franceinter.fr/emissions/des-vies-francaises/des-vies-francaise-du-samedi-18-decembre-2021 :
"placée seize mois en chambre d'isolement, contentionnée à de nombreuses reprises au motif d'accès de violence, elle ne peut recevoir de visite pendant sept mois."

Pour en savoir plus, RDV ici.
:X C'est indigne...

Son père "alerte alors le Contrôleur Général des Lieux de Privations de Liberté par courrier en lui décrivant sa situation. Son témoignage déclenche une visite du CGLPL qui révèlera tout un système sécuritaire, avec un service entier dédié aux chambres d'isolement (46 au total), l'absence de prescriptions médicales pour les recours aux mesures privatives de liberté, des locaux vétustes, des patients enfermés pendant de longues périodes dans leurs chambres, un personnel en sous-effectif sans aucun respect pour les droits des patients."

Désolément, Étienne

Bauer

Bonjour,
J'accueille depuis plusieurs années un monsieur adulte handicapé avec déficience mentale moyenne ; depuis un an il vole à répétitions dans le magasins qu'il fréquente la journée et même chez
moi, où il va dans nos pièces privées chambres...et nous vole argent objets...
 Malgré une hospitalisation psychiatrique, changement de traitement à répétitions et travail avec psychiatre, psychologue, médecin, éducateur.... Rien ne change bien au contraire.
J'aurai voulu des conseils car il dépasse les clauses inscrites dans le contrat d'accueil.
 Merci
Gg