Maltraitance :(

Démarré par Maria, 16 Juin 2005, 10h37mn

« précédent - suivant »

Maria

Bonjour,
je travaille dans une maison de retraite, à plusieurs reprises certaines de mes collègues et moi ont été témoins d'actes de maltraitance.
De ce fait, j'en ai informé la direction, en précisant des noms et des faits précis. Celle-ci m'a dit qu'elle ferait ce qu'il y a faire pour résoudre ce grave problème.
Quelques jours après, l'intendant de la maison m'a confié que le directeur lui avait parlé de la discussion que j'avais eue avec lui et a ajouté qu'il n'avait aucune confiance en moi, sans prétention, ce qui n'a pas lieu d'être. L'intendant, lui m'a dit qu'il avait dénoncé les auteurs de vol qui ont lieu dans notre établissement. Cela étant que la direction n'est jamais intervenue ni au sujet de la maltraitance, ni des vols d'ailleurs, sous prétexte que les personnes concernées sont ici depuis longtemps en résumé ce sont des "piliers" voir même la "mémoire" de l'établissement.
Je suis désemparée, je ne sais plus quoi faire ni vers qui me tourner on impose des formations préventives contre la maltraitance mais lorsque l'on en dénonce on vous tourne le dos sous de faux prétextes.
Les familles pourraient témoigner mais malheureusement elles ont trop peur des répercussions sur leur parents.
Aidez-moi dans les démarches à suivre (dass...)
Merci.

Philippe

Bonjour,

Difficile de répondre sans connaitre le type de maltraitance. L'abord du problème doit être différent si il s'agit de malveillance, d'incompétence ou même d'organisation de service.

Quoiqu'il en soit il est logique de dénoncer ce type d'acte. Nous sommes en train d'élaborer une information destinée à l'ensemble des personnes concernées par le service (résidents, familles et personnels) pour que justement il existe une transparence sur la démarche (nous travaillons également sur la prévention mais les 2 abords nous paraissent complémentaires)

Nous avons retenu les personnes suivantes pouvant recueillir la plainte:
· Les cadres du service
· Le directeur de l'établissement
· La commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (nous sommes établissement hospitalier mais en EHPAD le conseil de vie social pourrait peut-être entendre le problème mais sans dénonciation nominale me semble-t-il)
· La gendarmerie en cas de préjudice grave.
· Les personnes ressources du conseil général du Val d'Oise
· Allô Maltraitance personnes âgées (ALMA France)
BP 251, 38007 GRENOBLE Cedex 1
serveur audiotel : 08.92.68.01.18. ; Tél. : 04.76.84.20.40 ; Fax : 04.76. 21.81.38
E-mail : asso-alma at wanadoo.fr ; Internet : http://asso.alma.free.fr ; Minitel : 3615 SOSALMA

Nous n'avons pas retenu la DDASS qui peut également effectuer des enquètes sur ce type de problème.

Attention toutefois à une dénonciation nominale qui pourrait être considérée comme une diffamation. Seule la victime ou son représentant peut porter plainte. Les autres intervenants doivent se contenter d'un signalement aux autorités compétentes qui sont seules habilitée à diligenter une enquête.

Cordialement, Philippe Eischen

Henri

Bonsoir,

Une petite précision pour compléter les infos très pertinentes données par Philippe : un citoyen peut porter à la connaissance du procureur de la République des faits délictueux, sans citer forcément des noms. Ce n'est pas un dépôt de plainte, mais simplement une information... Ensuite, c'est au procureur (qui représente la Société) de décider s'il entame une procédure (enquête, poursuite...) ou non...

Dans tous les cas, il est important de signaler les cas de mauvais traitements. Le professionnel qui en ferait l'économie pourrait être accusé de non assistance à personne en danger...

Bon courage...
Henri

M. Cavey

Bonsoir.

Votre situation est effectivement assez difficile.

Il y a une première question qui est de savoir s'il y a dans votre établissement des personnes en danger grave à court terme. Car si c'est le cas on voit mal comment vous pourriez éviter d'agir. Et si votre action ne peut pas passer par l'établissement, alors vous pouvez écrire au Procureur de la République, mais aussi à ALMA de votre département (même si l'un comme l'autre ne sont pas toujours d'une grande activité.

Il y a une seconde question, que je pose pour la forme, qui serait de vérifier les faits. Je ne veux pas dire par là que vous pourriez raconter des histoires, mais simplement que nous avons tous l'expérience de situations où telle action qui était considérée comme normale a fini par être tenue pour maltraitante, mais à l'inverse des actes qui auraient pu paraître maltraitants et ne l'étaient pas.

Mais il y a une question encore plus redoutable: quel est votre objectif? Car s'il ne s'agit que de dénoncer tel ou tel cas précis parce que vous pensez que c'est votre devoir de citoyenne, alors il faut le faire. Mais si votre objectif est de faire avancer la réflexion de l'établissement, alors il vous faut savoir que c'est une longue patience, que les esprits ne bougent que quand la situation a mûri, et que je vous déconseillerais plutôt d'aller au combat si les circonstances ne s'y prêtent pas. D'abord parce que vous allez vous y briser, ensuite parce que si vos collègues ne sont pas prêtes à faire ce travail de remise en cause votre action a toute chance d'être non seulement inefficace mais contre-productive.

Alors, c'est comme d'habitude, il faut se taire ?

Non, heureusement. Mais il y a des principes à respecter. Il y a des gens qui ont travaillé sur ces questions, il y a des techniques. Des associations comme ALMA ou RIFVEL, pourront vous aider. En tout cas ne soyez pas seule.

Bien à vous,
M.C.

Arthur

Bonjour,

La maltraitance m'interpelle tout particulièrement.
Extrait d'un de mes messages sur le sujet en septembre 2003 :
"La maltraitance, ce n'est pas que des coups : mises à part les violences physiques, il y a aussi l'exploitation financière, les maltraitances médicamenteuses (privation ou surdosage), les sévices psychologiques (dont les privations de visites et aussi menaces, insultes, etc) et la plus sournoise des formes de maltraitance, la négligence, qui peut revêtir quantité de formes, ne serait-ce que d'installer d'office une personne toute la journée devant la télévision..."

Pour terminer, il faut savoir qu'existent deux associations à l'écoute des victimes ou des témoins de mauvais traitements:
- Allo Maltraitance Personnes Agées (ALMA) : 0892 68 01 18, déjà citée, et
- Association Francaise de Protection et d'Assistance aux Personnes Agees
(AFPAP) : 0800 020 528

Cordialement,
Arthur

Florence

Bonsoir,

Je suis actuellement confrontée à un cas de maltraitance dont je suis le seul témoin.
Nous étions trois avec le maltraitant en question mais la jeune diplômée le protège. Pour quelle raison: intimidation, mauvaise influence?
Aide-soignante en milieu hospitalier je suis mobile et j'exerce dans tous les services.
J'ai donc été envoyée dans un service "long séjour" et c'est dans celui ci que j'ai surpris cette personne en flagrant délit de maltraitance.
J'ai aussitôt envoyé un courrier à la direction de cet hopital pour l'avertir.
Je suis très choquée, car en 22 ans de service je n'ai jamais été témoin de tels actes graves. Pour moi c'est une atteinte à la dignité de ma profession et je suis scandalisée.
J'ai ressentie une mauvaise impression de la part du Directeur qui semble avoir peur des syndicats????
Un syndicat qui se respecte défend le droit au travail: licenciment abusif, blâme injustifié mais en aucun cas "LA MALTRAITANCE".

Seule contre tous, ma parole contre la leur, je reste déterminée.
Les fait sont les suivants:

Le pauvre homme à été balancé comme un pantin contre les barrière du lit.Sa tête a tapé à deux reprises. Ses jambes étaient coincées dans les barrières en métal.
La transmission infirmière du lendemain note un gros hématome douloureux et un genou très enflé.
Ce sont les seules preuves. Le personnel se demandait d'ou cela provenait??
En tout état de cause j'irais jusqu'au bout et si l'hopital ne compte rien faire, je peux allerter le Procureur d'après ce que je viens de lire dans vos messages?
Si vous avez d'autres conseils à me fournir, ils seront les bienvenus car je suis confrontée à ces deux personnes la semaine prochaine.
Vous remerciant.
Flo

Arthur

Bonjour Florence,
Non, pas d'autres conseils que ceux que vous avez pu lire dans ces pages.
Félicitations et bon courage à vous,
Arthur

Bernard de Toulouse

Bonjour Florence,

J'ajouterais deux choses a ce qui a été dit :

1°/ l'article 40 du code de procédure pénale fait obligation à "toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit ... d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements ... qui y sont relatifs.

2°/ s'agissant d'un délit (passible de 5 ans d'emprisonnement) continu, la non dénonciation est sanctionnée au titre de l'omission de porter secours d'une peine comparable.

3°/ L'article L. 313-24 du code de l'action sociale et des familles (qui s'applique également dans les unités de soins de longue durée) prévoit que "le fait qu'un salarié ou un agent qui a témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à une personne accueillie ou relaté de tels agissements ne peut être pris en considération pour décider de mesures défavorables le concernant en matière d'embauche, de rémunération, de formation, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement du contrat de travail, ou pour décider de la résiliation du contrat de travail ou une sanction disciplinaire.
En cas de licenciement, le juge peut prononcer la réintégration du salarié concerné si celui-ci le demande ".
En fait, les sanctions prononcéées contre des agents ayant effectué de tels signalements font systématiquement l'objet d'une suspicion de "détournement de pouvoir" si bien que l'employeur est particulièrement tenu de démontrer la réalité et la consistance des griefs qu'il serait appelé à invoquer.

Bon courage

Florence

Bonsoir,

Je vous remercie de vos courriers.je n'ai pas besoin de vous préciser que j'ai dérangé, surtout la Direction.

J'ai demandé un rendez-vous auprès du Chef de Service de cette unité. Une personne intelligente qui a bien compris que j'étais sincère.
Une confrontation a eu lieu et bien sûr le maltraitant n'a pas reconnu ses actes et voulait déposer une plainte en diffamation. Qu'il le fasse ce n'est pas un problème, je suis déterminée.
La représentante du syndicat est une honte pour celui qu'elle représente.

Dans cette déplorable situation c'est pour moi un échec dans la mesure ou cette personne a un grave problème. Il s'est d'ailleurs mis en maladie.
Avouer aurait été déjà un pas en avant car s'il est muté ailleurs croyez-vous qu'il sera meilleur ou pire ??

Maintenant psychologiquement j'en ai pris un sacré coup. Un visage d'ange peut cacher un démon et je n'oublierai jamais ce que j'ai vu.

La maltraitance ne doit pas être tabou. Qui peux vivre tranquillement sans rien dire ? Moi, pas.

Merci à vous, Florence

Florence

Bonjour,
Je vous informe que suite à cette insuportable situation, la Direction de l'établissement me met sur le même banc que ces individus.
Je suis devenue "la calomnieuse qui nuit à l'institution ainsi qu'à l'honneur de ses collègues".
J'ai reçu un courier de la Direction m'informant que j'allais être placée en service de jour ainsi que les deux autres personnes afin d'être mieux encadrée ?
Je suis allée à la gendarmerie pour déposer une information au¨Procureur. Car je reste toujours et encore plus determinée.
Une bonne partie du personnel me soutient afin de faire éclater cette terrible vérité.
C'est un grand pas en avant car la maltraitance ne doit plus être TABOU. S'il devait m'arriver quoi que ce soit des courriers sont prêts et seront envoyés sur le net.
"Etre soignant, ce n'est pas soigner mais prendre soin des personnes en perte de santé dont nous avons la responsabilité".
Florence

mistoukette

bonjour Florence,
Je suis auxiliaire de vie a domicile, et je travaille pour le ccas d'une mairie ,recemment j'ai été temoin d'une maltaitance morale envers une personne agée de 89 ans et qui presente des symptomes d'alzeimer.
Une de ses filles qui etait venue s'est permis de crier sur sa mere car elle avait fait pipi au lit .....
elle l'a traitée de pisseuse , ma cliente qui pleurait s'est adressée a moi en me disant que si ca continue elle se tuerais ...
gros probleme !!!donc j'ai pris la decision de stopper cette situation tout en sachant que c'est pas evident de se mettre en travers entre la PA et sa famille.
 J'ai dit a sa fille de se taire car elle mettait sa mere en echec et la faisait regresser et du coup nous ca nous casse notre boulot, ca n'arrange en rien l'etat depressif de sa mere,  
tous les jours je m'occupais de cette dame , je l'a sortais , lui faisais les repas etc
tout va bien , dés que sa fille arrive la vieille dame pleure et est desemparée. Quant a sa fille elle m'a menacée de faire une lettre sur mon travail mais ca ne m'a pas impressionnée , pour moi on ne hurle pas sur une PA point c'est tout.
Tout ca pour dire que le lendemain matin suite a ce que j'ai vu j'en ai informé mon service ccas qui m'a bien confirmé un debut de cas de maltraitance.
Moi aussi j'allais jusqu'au bout car j'ai trouvé ca inadmissible
mais cette petite mamie est tombée chez elle et je pense qu'elle ne reviendra plus a son domicile
Voila mon experience sur la maltraitance, j'aime mon boulot, j'aime bien mes pti papi-mamie que je m'occupe et faut pas hesiter si on voit des choses qui ne sont pas normales
bon courage a tous

Annick

"Une de ses filles qui etait venue s'est permis de crier sur sa mère car elle avait fait pipi au lit .....
elle l'a traitée de pisseuse
j'en ai informé mon service ccas"

 Bonjour,
 je pense que cette dame était malheureuse et désemparée elle aussi, non ?
 ce n'est pas parce qu'elle crie qu'elle n'aime pas sa maman et qu'elle fait preuve de maltraitance !
 elle à tout simplement besoin d'être aidée pour comprendre et accepter que sa maman rencontre quelques difficultés
Bien des maman ou papa crient après leurs enfants et ce ne sont pas pour autant des parents maltraitants.
 Puisque vous semblez tout comprendre, pourquoi ne lui avez-vous pas expliqué ?
Ou tout simplement écouté tout ce qu'elle avait elle aussi comme peine ?
En général on crie lorsqu'on est malheureux,lorsque l'on se trouve devant une situation qui nous dépasse et que l'on arrive pas à gérer, non?
annick

jean82

Bonjour Mistoukette

C'est louable d'exercer une vigilance quant à la maltraitance de nos aînés.
Toutefois, je rejoins l'expression d'Annick.
En effet, il n'est pas toujours facile pour des enfants que d'admettre la dégradation de ses parents.
Les réactions sont souvent diverses.
En dehors des vrais cas de maltraitance, elles traduisent le plus souvent un sentiment de frustration et d'impuissance par rapport au vieillissement du ou des parents. Elles sont généralement inadaptées à la situation et pourtant, quelque part, légitimes.
Pas toujours facile d'admettre que sa propre mère s'oublie au lit... il faut pouvoir intégrer le fait du vieillissement dans nos famille (et tout ce que cela sous-entend... perte d'autonomie, incontinence...) y compris vis-à-vis de son père et de sa mère et là... c'est certainement pas évident pour tous.
Dans votre cas, on peut supposer que la fille est vraisemblablement en difficulté et qu'elle aurait surtout besoin d'être aidée, accompagnée... c'est le rôle des psy. Que la vraie solution est là.
C'est peut-être aussi à ce niveau que vous avez une possibilité d'intervention qui ne devrait viser que la bonne entente entre mère et fille.
Tout autre solution, sur un événement non avéré, ne ferait que les dresser l'une contre l'autre ; isoler encore plus la personne âgée par élimination d'intervants extérieurs...
Bien entendu, comme écrit au départ, la vigilance reste de rigueur. Où commence la vraie maltraitance?????

Pillu

Bonjour a tous.
Je ne m occupe pas de personnes handicapés ou agées, mais dans mes connaissances je connais une personne qui est famille d accueil.
Donc je suis la pour dénoncer ses gestes envers les personnes. Cette dame ne fais ca que pour l'interet de l argent, car elle traite les personnes comme des chiens. Elle les laisse sans surveillance, des journees entieres voire plus, il y a juste une personne qui vient leur donner a manger, donc ils boivent, fument alors que ca leur est interdit pour leur santé. Elle les laisse se promener sans surveillance pendant plusieurs heures. De ce fait une des personnes a deja fait plusieurs malaises a cause de l'alcool. Elle ne voit que l'argent et n'a aucun coeur pour eux, mais ils ne disent rien car ils sont achetés, argent ou alcool.
Je trouve cela anormal alors que je pense qu'il doit y avoir des familles plein de coeur pour accueillir ces personnes. Je ne connais pas les tutelles de ces personnes pour les informer. Il faudrait une enquete, car la personne est prevenue des controles. Comment faire pour aider ces personnes et les sortir de la ?

Etienne

Bonjour Pillu,

Que cette accueillante fasse son métier pour "de l'argent" me semble évident : il faut bien qu'elle gagne sa vie !

Par ailleurs, l'accueil familial n'est pas une prison et l'accueillant(e) peut difficilement entraver la "libre circulation" des personnes accueillies ;
"L'accueillant familial s'efforce d'aider l'accueilli :
- à retrouver, préserver ou développer son autonomie ;
- à réaliser son projet de vie ;
- à maintenir et développer ses activités sociales."
(Article 2 du contrat d'accueil).

Mais si réellement "Elle les laisse sans surveillance des journées entières voire plus", bien que ce ne soit pas à proprement parler de la maltraitance, je vous conseille de faire part de vos inquiétudes :
1) Aux personnes accueillies elles-mêmes. Leur propre point de vue doit bien sûr être pris en compte !  
2) A cette accueillante, qui devrait modifier ses habitudes si réellement elle en a pris de mauvaises...
3) A une association départementale d'accueillants familiaux, s'il en existe chez vous (voir la rubrique "Départements" de http://www.famidac.fr/)
4) Et enfin, en dernier recours, au service "accueil familial" de votre département.
Si certaines de ses visites sont programmées, il peut parfaitement organiser des visites de contrôle inopinées... Et l'accueillant(e) qui s'absente est tenu de se faire remplacer. "Le principe qui prévaut dans le dispositif de l'accueil familial est celui de la continuité de l'accueil ; par ailleurs, le contrôle exercé par le président du conseil général porte également sur le remplaçant de l'accueillant familial." (Article 6 du contrat d'accueil).

Dans ce genre de contexte, il faut être prudent : il arrive qu'un simple signalement, justifié ou non, provoque le retrait immédiat de l'agrément de l'accueillant. Même lorsque l'enquête diligentée à posteriori réhabilite l'accueillant, quelques mois ou quelques années plus tard, il est trop tard : celui-ci a perdu son emploi et son honneur...

Famidaquement, Etienne

mistoukette

Bonjour Annick et Jean82
Je voudrais repondre a vos messages
la mami dont je parle a 7 enfants qui ne s'entendent pas, et d'apres mes collegues et ce que j'ai put en voir et entendre, cette fille en question traite bien mal sa mere, c'est une personne tres sure d'elle et a la critique facile, elle ne rencontre pas le medecin, ni les assistantes socials, meme ses propres freres aussi me disent que avec leur soeur tout est sujet a histoires. donc moi j'ai pensé bien faire et j'ai pas la pretention de tout connaitre !!! seulement comme j'ai été voir mon service pour expliquer ce que j'avait fait, on m'a confirmé que c'est un debut de maltraitance... et que j'avait bien fait
en tout cas quand je passe du temps avec des personnes fragiles a qui j'essaie de redonner le sourire et que certaines personnes se permette de vous casser le boulot moi je suis pas d'accord
a votre disposition
mistoukette

Florence

Bonjour à tous,

Vous avez bien fait Mistoukette d'informer votre hiérarchie. Le moment venu elle saura à quoi s'en tenir.

Par ailleurs restez neutre, ne vous mêlez surtout pas des histoires de famille. Votre objectif est de prendre soin de cette personne âgée et vous semblez très bien le faire.

En aucun cas la maltraitance ne doit restez TABOU chacun agit en son âme et conscience mais peut être fier de se regarder dans un miroir même si cela amène des emmerdes.

Florence

lulu

Vous avez bien fait, mitsoukette. Ce n'est pas à vous à aider la fille désemparée ou angoissée, même si elle l'est surement. Vous, vous devez aider la vieille dame. Les familles sont tellement perdues qu'elles ne savent plus parfois ce qui est normal ou pas. C'est bien, et c'est utile, que quelqu'un d'extérieur dise ce qui ne va pas. Et que c'est de la maltraitance. Après, si quelqu'un se rend compte qu'il perd les pédales, il pourra chercher de l'aide. Tandis que si personne ne dit rien, il n'y a pas de signal d'alerte.

mistoukette

bonjour
juste pour conclure l'histoire de la vieile dame dont je m'occupais, elle a ete placé de force, car les infirmieres ne voulaient plus se deplacer, notre service a tenu pendant 15 jours. la dame avait les meme vetements, sentait tres mauvais elle devenait agresive, quand a ses 7 enfants ils sont tous en proces car certains refusent de payer une partie pour la maison, la fin de vie de cete dame se termine bien mal pour elle et je trouve que beaucoup de personne ont ete de tres mauvaise foi et c'est parfaitement degueulasse

de GWENN

Bonjour,

Voilà, je ne suis pas famille d'accueil, mais tout simplement j'ai ma grand mère qui aujourd'hui est hospitalisée suite à de mauvais traitement d'une famille d'accueil, chez qui elle était depuis trois mois.

En fait j'ai besoin d'aide, car je pense que la situation est tellement grave qu'il faut signaler lorsque les personnes sont en danger. Pour moi une famille d'accueil est significatif de personnes qui, apportent de la chaleur humaine...

Donc ma grand-mère est arrivée chez une famille d'accueil courant janvier 2006, elle est arrivée, déjà avec quelques soucis de santé (escarres au niveau du talon et des fesses, mais rien d'alarmant), elle ne pouvait plus marcher car elle a 94 ans et fait de la polyarthrite.

Et à chaque visite ma grand-mère semblait souffrir, elle pleurait sans cesse, se plaignait de son pied ainsi que de ses fesses.
Nous le disions à chaque fois à la dame qui la garde, et elle nous répondait que tout ça était du cinéma, et lorsque ma grand-mère pleurait la nuit et l'appelait elle fermait la porte de sa chambre.
En plus, ma grand-mère n'avait aucun anti-douleur !!! Au niveau de l'hygiène du lit, de la chambre, des vêtements etc... c'était vraiment une honte, plusieurs fois ma mère a mis par terre les vêtements "soit-disant propres" afin qu'elle se rende compte que l'on n'était pas satisfaite du lavage.

Et depuis dimanche soir ma grand-mère est hospitalisée, en fait le couple de famille d'accueil sont partis en vacances et la personne qui les remplace a vu le talon de ma grand-mère et a appelé tout de suite un médecin. La doctoresse en a conclu une gangrène avancée (au point qu'ils veulent s'ils le peuvent amputer ma grand-mere). Je trouve que c'est une honte et que ces personnes sont des monstres, laisser une grand-mère souffrir, oser dire qu'elle "grimace". Alors voilà je ne veux pas que cette histoire s'arrête là, car les infirmières qui venaient deux fois par jour, le médecin 1 fois par semaine, là il y a tout un noyau de personnes qui sont fautives. Donc je ne sais pas s'il y a des solutions afin de mettre un terme à des situations qui ne devraient jamais plus arriver.
Merci de vos réponses.

monique

Et dans tout cela, le suivi social fait quoi au lieu de venir harceller et questionner les accueillantes plusieurs heures avec des sujets qui n'ont rien à voir avec l'accueillie ? Je crois qu'ils devraient passer plus de temps car j'ai remarqué que leurs visites chez les accueillies sont très écourtées et donnent l'impression qu'ils sont plus venus pour faire la loi dans l'intimité chez l'accueillante que pour le bien être de la personne agée.
Voici ma pensée quand je vois arriver mon suivi social.
Bon courage à cette pauvre mamie.

Joëlle33

Bonjour Gwenn,

On ne peut qu'être scandalisé et horrifié par ce qui s'est passé pour votre grand-mère. Vous avez raison, l'accueil familial c'est avant tout une aventure humaine qui doit être pleine de tolérance, d'indulgence et de compassion. Dans votre cas, c'est encore plus grave car il semblerait que les incompétences se soient cumulées : l'accueillante, l'infirmière et le mèdecin traitant ! Cela paraît énorme à tel point que l'on a du mal à croire que cela puisse arriver.
Votre colère est à la hauteur de votre douleur et ça on peut le comprendre.
Lisez bien les messages précédents, vous y trouverez des informations intéressantes sur les éventuels signalements à effectuer.
Bon courage à vous et bon rétablissement à votre grand-mère.

nat

moi aussi j'etais chef de service en maison de retraite...et ce que j'ai constaté est effroyable..une maison bien reputée...cautionnée par le maire ...mais à l'interieur....
j'ai signalée deux cas de maltraitance sur des peronnes agées dans l'unité alzheimer...on profite de la faiblesse de ces personnes pour les insulter les maquiller à outrance pour se moquer d'elle ,les habiller avec violence....les laisser dans l'urine car la chef du service soin économise sur son budget...alors que les couches sont facturées aux familles!!
mais voila j'ai dû démissionner et je n'ai rien pu faire car la chef de soin est la femme de l'adjoint au maire.....et si une de "ses" as ou amp lui fait remarquer...elle est pénalisée sur l'organisation de son planning... alors tout le monde se tait!!!

clotilde

En réaction au drame évoqué sur http://www.famidac.fr/article2373.html :

Qu'ajouter à l'horreur ?
Rien !

Seulement notre isolement nous conduit à des situations que nous ne maitrisons plus.

C'est dur au quotidien d'accepter de vivre avec des gens différents, dont les demandes sont multiples et changeantes.

C'est dur, c'est même quelquefois intolérable de recevoir la violence de leurs actes et de ne pas se désespérer, de ne pas baisser les bras,
de garder confiance en des lendemains meilleurs.

Ce qui fait souvent notre force c'est l'incommensurable amour qui nous fait ouvrir à nouveau notre coeur et qui nous permet de rassembler toutes nos forces vives
pour essayer à chaque matin, à chaque heure, après chaque difficulté d'inventer de nouvelles relations avec ceux qui partagent notre vie quotidienne.

Mais, même si nos fragilités sont aussi notre force, CEUX qui sont chargés de nous CONTROLER doivent prendre conscience de nos difficultés et mettre en place les moyens de proximité pour nous soutenir.

Je sais que c'est un voeu pieux, mais plus nous insisterons, plus l'espoir d'être entendu nous portera, plus il y aura des chances que de tel drame ne se reproduise pas.

Je souhaiterais adresser un  grand merci à "la famille formidable" (voir http://www.famidac.fr/article2373.html ) qui s'est engagée au coté de celui sur qui tous les soupçons se portaient - lui le différent - capable des pires choses .

Clotilde

Belén

Bonsoir Nat,

Attention, la phrase "je n'ai rien pu faire" n'est pas tout à fait correcte (même si démissionner est tout à fait louable !). Le Code pénal prévoit ceci : " toute personne ayant connaissance de mauvais traitements ou de privations infligées à un mineur de 15 ans ou à une « personne qui n'est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d'une maladie, d'une infirmité, d'une déficience physique ou psychique ou d'un état de grossesse » est tenue d'en informer l'autorité judiciaire, sous peine d'encourir une peine de trois ans de prison et de 45.000 euros d'amende (article 434-3 du code pénal)". Cela signifie qu'un témoin se doit de prévenir le procureur...
Ce principe est valable pour l'accueil familial. Cela dit, informer l'autorité judiciaire n'est pas synonyme de la culpabilité de la personne mise en cause. C'est à la justice de juger les faits... Mike

de passage

bonsoir ..ma soeur trisomique agee de 54 ans  a vecu 6 ans dans une famille d accueil je peux vous dire qu elle n a pas ete heureuse .jamais de sortie assise dans un canape toute la journee  droguee a l equanil 4 fois par jours de facon a ne pas l entendre .je l ais trouvee 3 fois avec un oeil au bord noir pretextant a chaque fois une chute .je peux rien prouver ce qui est bien dommage .en tout cas a entendre les familles d accueil .ils font tout bien a les entendre  .c est loin d etre le cas  c est surtout l argent qui les interesses ..tout le monde n est pas a mettre dans le meme sac ..il est grand temps . que ces personnes soit recadrer .former et surtout surveillee .quand on decide d   accueillir des handicapes et des personnes ages on doit pouvoir assumer ces  responsabilites enfin ma soeur va sortir de cette famille .j espere qu elle sera plus heureuse dans la nouvelle ..et j ai loin d avoir tout dit  .(.pour ma petite soeur..)

Etienne

Bonsoir "de passage"

Je comprends votre "coup de gueule" ; le Conseil Général a-t-il bien assuré le suivi médico-social de votre soeur ? L'avez-vous informé de vos inquiétudes ? Si non, relisez plus haut mon post du 24/11/05...

Dans tous les cas : on ne peut pas généraliser, comme vous l'écrivez vous-même : "tout le monde n est pas a mettre dans le meme sac". Il y a bien plus de différences entre deux accueillants familiaux qu'entre deux établissements - lieux de vie, style de vie, caractères etc. Et tous les accueillants familiaux ne sont pas parfaits ou compétents pour tous les types de prise en charge.
A chacun de connaître et de reconnaître ses capacités et ses limites, sans forcément attendre d'être "pris en faute". Une prise en charge 24h sur 24, 12 mois sur 12, c'est usant, ça installe des routines lassantes, énervantes, pour les accueillants comme pour les aidants familiaux (parents ou proches d'une personne dépendante).
Prendre régulièrement des congés, bénéficier d'une prise en charge "de jour" pour les personnes accueillies, c'est nécessaire voire indispensable pour éviter de sombrer.

Connaissant mes propres limites, il m'arrive régulièrement de refuser des accueils. Et, pour les demandes que j'accepte, les deux premiers mois de période d'essai sont précieux, tant pour les personnes accueillies que pour moi-même. Au-delà de ces deux mois, je n'hésite pas, le cas échéant, à rompre un contrat avant d'atteindre la "limite d'usure" au-delà de laquelle la lassitude transforme les meilleures intentions en indifférence, agressivité ou toute autre forme de maltraitance psychologique.
Il n'y a aucune honte à cela ; réciproquement, c'est tout à l'honneur des proches d'une personne accueillie de s'inquiéter, comme vous-même, de son bien-être et de mettre fin à un accueil à la dérive.

Je vous souhaite de tout coeur, comme à votre soeur, de pouvoir redémarrer d'un bon pied, en tout confiance, sous l'oeil attentif d'un service "accueil familial" avisé.

Famidaquement, Étienne

verron

bsoir etienne , je pense que le conseil general ne fait pas bien son travail..et d ailleurs je vais lui faire part de mes observations sur  cette famille . .pour le bien etre de la personne qui prendra la place de ma soeur  chez cette accueillante ..pour l ma soeur  il va etre difficile de la remettre sur pied .je me demande aujourd hui comment j ai pu laisser ma soeur dans cet endroit..pour moi il n y a pas assez de controles   malheureusement la maltraitance aujourd hui est courante qu elle soit physique ou autre..en famille ou en etablissement ..je me dis qu  il faut pas vieillir !!!   ( de passage)

Etienne

Bonjour,

Le Médiateur de la République a rendu public mercredi 9 février, le rapport de la mission qu'il avait constituée sur la maltraitance financière à l'égard des personnes âgées dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux. Mais ça peut également concerner celles qui sont en accueil familial :(  

Ce rapport dresse un catalogue de tous "les abus de faiblesse" potentiels :

    * vols : petits larcins au domicile et en institution, objets de valeur et meubles dérobés par les proches ou les professionnels, comptes bancaires pillés grâce aux procurations...
    * escroqueries : assurance-vie extorquée, placements abusifs, changement de bénéficiaire de l'assurance-vie, modification de testament, prêts forcés conduisant au surendettement, logement occupé sans droit ni titre par la famille, etc.
    * abus de faiblesse : démarchage et vente forcée, prix exorbitants, abonnements superflus, travaux inutiles ou surfacturés, prestations paramédicales fantômes ou non effectuées, tuteur laissant la personne dans le dénuement par abandon, incitation à financer une aide auprès de la personne pour une tâche facturée par l'établissement, tarifs d'EHPAD excessifs et ne correspondant pas au service rendu, etc.
    * pression sectaire : captation d'héritage par l'établissement d'accueil, entourage "bénévole" abusant de la faiblesse pour recevoir des dons et legs, emprise mentale par exercice du prosélytisme sectaire, formation professionnelle sectaire déviant le personnel médical et médico-social, arrêt de traitements médicaux ou à l'inverse traitement ruineux ou déviant le risque santé, etc.
    * délinquance astucieuse : mariages arrangés, dons et legs extorqués par la malice, adoptions inopinées, cohabitation progressive aboutissant au squat affectif, etc. Il s'agit d'un résumé tant la créativité est vivante dans ce domaine et la justice bien démunie pour poursuivre, particulièrement s'agissant de proches ou de sectes.

La maltraitance financière en établissement - "phénomène discret et pernicieux" – fait aussi débat. Certains abus sont ainsi propres aux établissements, comme le vol d'argent ou d'effets personnels, qui "s'est largement banalisé dans de nombreuses institutions".

 Le rapport formule 35 propositions :

    * Concernant la réforme de la protection juridique des majeurs, le rapport souligne la lenteur du dispositif et indique qu'"un tiers des demandes de mesures sont prononcées quand la personne est décédée". En conséquence, il préconise plus de juges et de "véritables tribunaux des tutelles".
    * Le rapport propose également la fin de l'immunité pénale en cas de vol commis au sein de la famille (ascendants, descendants, conjoints), surtout quand le parent voleur est en plus gérant de tutelle.
    * Le rapport préconise de professionnaliser les gérants de tutelle, constatant que la méconnaissance de la loi du 5 mars 2007 sur la protection des majeurs est un des principaux obstacles à la lutte contre la maltraitance financière. Il propose également des formations à la reddition des comptes (y compris pour les greffiers) et en généralisant l'outil de normalisation des rapports de gestion et d'aide au contrôle des comptes, initié par la Caisse des Dépôts en partenariat avec la Chancellerie.

Vous pouvez consulter ce rapport ici : http://www.espace-ethique-alzheimer.org/bibliotheque_rte/pdf/textesdereference/MEDIATEUR_RAPPORT_DEFINITIFf.pdf

Voir également le guide "Les aides légales à la gestion du patrimoine et à la protection de la personne" édité par le Ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale, en ligne sur http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/Aides_legales_BD_01_2011-6.pdf.

Famidaquement, Étienne

Hermine

Ma mère atteinte de la maladie d'Alzheimer (patiente calme) se trouve actuellement dans une institution pour personnes + ou- dépendantes, de façon provisoire, dans l'attente d'une place très prochaine dans un centre mieux adapté.
Cette institution est tenue par une Mme X qui est également IDE, sensée être en permanence sur les lieux et réaliser les soins infirmiers lui ayant fourni au préalable toutes les prescriptions pour les soins à réaliser par IDE, AS, Kiné et autre.
cette Mme X aurait des activités extérieures qui justifieraient ses absences de l'établissement
Il est vrai, qu'à l'arrivée de maman, le matin, nous avons eu un bel accueil. eu égard du 1er contact, l'état de maman correspondait à ses attentes et pour cause? Maman a donc été installée dans une chambre à 2 lits (petite) avec comme voisine une patiente fortement handicapée, nécessitant des soins permanents, une salle d'eau juste en face, séparée par un rideau don l'intimité est très réduite. Nous avons eu droit à la  visite d'une partie des lieux, laquelle nous a plu en particulier un grand salon avec télé où les patients peuvent normalement s'y rendre + surveillance par caméra pour le RC. Nous y retournons l'après midi vers 16h visiter maman et apporter à Mme X (non présente) un traitement manquant que nous n'avions  pu fournir le matin et qui a été donné finalement à l'auxiliaire de vie.
Quel fut notre étonnement, de trouver maman en tenue de nuit et qui s'apprêtait à dîner (16h15) et le traitement donné l'après midi à cette auxiliaire, a été présenté par cette dernière à maman alors qu'il est destiné le matin, d'autant que maman a un gros traitement, en raison de sa pathologie et des son HTA et autre... J'ai du faire l'IDE (je le suis, heureusement) en donnant le traitement. Je me pose la question si son traitement journalier, lui est donné correctement?
Je ne rentrerais pas trop dans les détails. seulement, dans cette institution de 13 patients dont 4 dépendants, j'ai constaté une forte insuffisance de personnel voulue, je pense : 1 auxiliaire de vie la journée dont les tâches sont ménage, préparation et distribution des repas, du linge, distribution des médicaments, répondre aux sollicitations des patients, une Mme X toujours absente, une AS venant le matin de 5 à 8h, une partie des patients parquée comme des animaux au RC, sans boisson (eau) à proximité, restant assises jusqu'aux repas et les alités de l'étage + ou - "abandonnés", l'auxiliaire effectuant souvent tous ses travaux au RC, pas de toiletes au RC destinées aux patients résidant à l'étage, ils sont conduits dans les toilettes des résidents du RC . Certes ma mère est Alzheimer, mais depuis son arrivée, comme par hasard, certains souvenirs lui reviennent (choc positif par ce qu'elle vit là?), pleure constamment et ne veux plus y rester. Elle régresse surtout au niveau de la marche (de la kiné avait été prévue, ce n'est que 15 jours après, cela a débuté), a perdu 3 kgs. La structure en elle même n'est pas adaptée : escalier étroit obligeant les patients à gravir la fin  à "4 pattes" car pas de rampe à ce niveau, un carrelage glissant et abîmé pouvant provoquer des chutes. Il semblerait que cet établissement ait déjà été contrôlé.
J'ai eu un entretien à ma demande avec cette Mme X qui m'a "écouté" et  noté dans le cahier  de transmissions les négligences constatées.
Je suis consternée et démunie, j'attends impatiemment le 2 mai afin de la sortir delà. Je ne peux faire autrement car je travaille, cependant, je reste très vigilante et n'hésite pas à rétablir les choses lors de mes différentes visites, Mais est-ce pris réellement en compte? J'en doute.
Que dois-je-faire? Je tiens à vous remercier pour votre sympathique site où bien des internautes vous font part de leurs souffrances accompagnées de vos réponses fort réconfortantes.
Merci d'avance pour votre réponse.

noursloute

Bonjour,j'ai lu avec attention ton post étant aide-soignante dans un service de réa,j'ai été témoin aussi de maltraitance physique et verbale d'un ide envers une patiente agitée(en cours de réveil après anesthésie)insultes dégradantes,maintient avec force(j'ai cru qu'il lui casserai le bras)l'horreur mais le pire c'est que quand j'en ai parlé a des collègues,on m'a dit :il est comme ça ,il est incontrolable et j'ai découvert que tt le monde savait mais rien.................6 ans plus tard,cette meme personne a reitérer devant mes yeux mais la pas questions de lacher,je lui est balancer ma colere,mon degout pour ses agissements............je lui est jurer que jamais plus devant moi cela devait se reproduire...puis une collegue ide(la seule qui m'est soutenue)a decidé de ne pas cautionner encore une fois cette horreur et a fait remonter l'info.....alors on verra...je ne m'illusionne pas ,ces personnes sont connues de tous (collègues,cadres,cadres sup)et puis jamais rien ne se passe!!!!!ça me dégoute!!!!!

Rose

bonjour
Dans la même veine mais dans le milieu de famille d'accueil une amie infirmiére à domicile qui me relate (sans me dire le nom mais il y a peu de familles d'accueil par chez moi!) qu'elle évolue pour le lever et coucher de 2 personnes (non grabataires!) chez une dame dont j'ai déjà "recueilli" une personne venant de chez elle.
Mon amie "outrée!" de faire des levers en matinée chez des personnes avec des changes pleins , souvent trempées, sentant l'urine à plein nez, l'accueillante estimant que son rôle s'arrête à nourrir et accueillir
Le coucher se fait à 17 heures à la demande de l'accueillante qui ne cache pas qu'elle veut être tranquille!!!!
idem pour le change du soir qui est le même que celui du matin ( en aucun cas renouvelé même en cas de selles dans le change)
Elles passent la journée dans leur chambre ou dans la véranda seules, et ne mangent jamais avec la famille d'accueil!
Les visites sont permises au minimum et souvent les familles se voient refuser de rencontrer leur parent mais comme les places sont rares ailleurs elles se taisent.
Pour avoir rencontrer une fois cette dame , je ne peux que croire ce que l'on me dit tellement son propos envers ses accueillis était désagréable.
Pourquoi le CG laisse à de telle personne leur agrément ?
A quand une surveillance par d'autres intervenants pour signaler des maltraitances dans les familles d'accueil ? (dont je fais partie mais je serais d'accord à 100%)
Quand une dame se permet d'insulter une personne agée devant une infirmière elle est bien sûre d'elle!!!!
et dans tout ça c'est notre profession qui est montrée du doigt grâce à cette "brave dame"
Bonne journée quand même mais moi je vais avoir du mal
Rose

Marion

Bonjour,

Il existe c'est certain des brebis galeuses en accueil familial comme en structure, mais attention de ne pas tirer de conclusions hâtives quant aux pratiques de certains!

 Une infirmière intervient à domicile sur prescription du médecin traitant, quand l'état des personnes mérite une surveillance quotidienne, et les accueillis maltraités ont rarement un passage infirmier, car ce serait dans ce cas des témoins fort gênants pour l'accueillant...

Il faut se méfier des apparences parfois trompeuses et se garder des jugements malveillants.Rester attentifs oui, mauvaise langue non!

Cordialement, Marion.

Francine

Bonjour ,
je suis confrontée aujourd'hui à un cas de maltraitance, et c'est moi qui  suis accusée par une personne peu scrupuleuse.  Je suis famille d'accueil depuis bientôt 4 ans et j'ai 2 agréments  à temps plein   pour personnes handicapées et/ou âgées.
Un monsieur vit chez nous depuis bientôt 4 ans ; tout se passe bien.  Fin novembre 2012, nous avons accueilli une deuxième personne  avec de gros problèmes  médicaux. Je n ai pas pû assumer tous ses problèmes, et d' un commun accord nous avons rompu le contrat à la fin des 2 mois d essai. Ceux ci se finissaient le 26 janvier dernier. En accord avec cette personne, sa curatelle et l'assistante sociale, nous avons accepté qu'elle reste chez nous en attendant de trouver un autre hébergement.
Le 2 février, une personne de sa famille devait venir la chercher pour passer un après midi ensemble. Cette personne a été très désagréable avec nous, en nous insultant sans motif, en menaçant mon mari de le frapper et en disant qu'elle allait "s'occuper de nous". Nous l'avons vue en tout et pour tout 10mn.  L'accueillie n'est pas revenue et à été confiée à un hôpital par sa famille.
 Aujourd'hui   le service de tutelle m'a retiré le monsieur qui vit chez nous depuis 4 ans, en me disant qu il y avait plainte pour maltraitance. C'est normal qu'il le protège en cas de doute ; mais la gendarmerie m'a affirmé qu il n'y avait aucune plainte  contre moi mais peut-être juste une lettre envoyée au service de tutelle et au conseil général. Je viens d'apprendre par des collègues que notre résident avait fait ses adieux au centre d activité où il va 3 fois par semaine  ; il a dit qu'il partait vivre dans une ferme !
Je n'y comprends plus rien ! Que dois je faire ? je n'ai jamais maltraité cet homme. Mais j'ai peur des conséquences de cette lettre diffamatoire ; est ce que je dois aussi porter plainte pour diffamation ? Qui peut me donner des conseils ? j ai besoin d'aide pour me sortir de cette histoire.
Francine

Etienne

Bonsoir Francine,

Vous êtes accueillant(e) familial(e) agréé(e), adhérent(e) de Famidac et à jour de vos cotisations : vous bénéficiez donc de notre assurance d'assistance et de protection juridique pour tout différend ou litige dont le caractère conflictuel n'était pas connu de vous à la date de votre adhésion - voir >> ici <<

Vous pouvez donc contacter notre assureur, dont je vous communique en privé les coordonnées. Des juristes vous répondront, vous conseilleront dans vos démarches et, le cas échéant, prendront en charge vos frais de procédure.

Vous pouvez déjà, sans plus attendre, recueillir des témoignages en votre faveur, à l'aide du formulaire
https://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_11527.do
Ce document, utilisé dans le cadre des procédures judiciaires, permet de justifier, par déclaration sur l'honneur, de la réalité d'une situation.

Ne vous laissez pas faire : bon courage !
Pour l'association Famidac,
Courtoisement, Étienne

Isabelle

Bonjour Francine,
j'ai vécu la même situation que vous cet été.
J'ai un agrément pour 2 personnes à temps complet.
Depuis 2 ans j'accueillais une jeune fille psychotique. Lorsque le CG m'avait présenté cette jeune fille, il m'avait bien mis en garde qu'elle ne devait avoir AUCUN contact avec sa famille. Et que je devais prévenir la gendarmerie si sa mère essayait de la contacter.
Finalement, la famille a très vite refait surface, et ni le CG, ni la curatelle n'avait le moyen d'interdire cette jeune fille de renouer des liens av sa famille...du coup, elle a très rapidement passé des journées soit av sa maman, soit av l'une de ses tantes.
L'accueil de cette personne se passait particulièrement bien. Je trouvais même qu'elle avait réussi à trouver un bon equilibre entre sa famille d'accueil (nous !) et sa famille biologique. Nous l'emmenions partout : en week-end, en vacances, au restau... et à nos frais... par ce que ça nous faisait plaisir.

Mais cet été, tout à basculé : un matin la curatelle m'apl et me demande de me rendre à son bureau. Je pensais que c'était pour faire le point. mais pas du tout !!
elle m'appris que la tante de cette jeune fille avait porté plainte contre moi à la police. j'étais ANEANTIE ! je ne trouvais même pas les mots pour poser les bonnes questions...ce qui m'était reproché : j'interdisais la jeune fille de se laver (alors que tout un travail avait été fais av l'assistante sociale, l'ESAT pour l'inciter à se laver ! heureusement pour moi, j'avais de nombreux témoins), je ne lui lavais pas son linge (l'ESAT a pu me soutenir car elle se présentait tjrs propre au CAT) et enfin le pire j'étais accusé d'exploiter cette jeune fille en lui demandant de garder mes enfants et l'autre accueillie... (mes enfants ont 9 et 11 ans ).
Je me suis rendu malade de cette situation. je n'aurai jamais imaginé en faisant ce travail en arriver là.
J'ai immédiatement rompu le contrat d'accueil de cette personne. Tout cela se passant en été le CG et la tutrice ont eu bcp de mal à lui trouver une solution d'hébergement.
J'ai appris plus tard que tout cela avait été manigancé par sa tante, qui voulait "récupérer" sa nièce et devenir sa famille d'accueil pour touché ses aides sociales.
Cela a été refusé. La tante étant en grande dificulté psy et sociale.

J'ai été très affectée par cette histoire. Mes enfants également. J'ai pensé arrêter l'accueil familial.
Heureusement j'ai été énormément soutenu par le CG. Ils ont trouvé cela cruel et injuste. ils m'ont suggéré de me laisser le temps de la réflexion, ce que j'ai fait...
Et j'ai poursuivi l'aventure de l'accueil familial par ce que c'est ce qui me plait.

A ce jour je n'ai pas eu de nouvelles concernant la plainte. Mais lorsque j'avais été entendu par l'agent de police cet été, il m'avait dit qu'il y avait de fortes chances que l'histoire soit classée sans suite...

Francine, je suis de tout coeur avec vous....ne baissez pas les bras. Prenez le temps...

Isabelle.

Francine

Le 14/02/2013, isabelle écrivait :
(...) Francine, je suis de tout coeur avec vous....ne baissez pas les bras. Prenez le temps...

Bonsoir Isabelle et merci pour votre soutien .
Malheureusement, je n ai pas beaucoup d espoir pour conserver mes agréments. J'ai rendez vous demain avec le CG pour discuter de mes conditions d'accueil !  Comme si il ne les connaissait pas !  On m a dit que , lorsqu'il y avait une plainte, même par lettre anonyme sur de la maltraitance (supposée), même si c'est une dénonciation calomnieuse, on retirait d office les agréments et  il y a une enquête de faite par la suite ; c est un peu facile de détruire la vie des gens de cette façon.
Je  ne sais pas du tout ce qui va se passer  mais  je suis pessimiste et démoralisée.
On  verra  .......

Note des modérateurs : voir également le sujet "Présumés coupables : évacuation des personnes accueillies".

Francine

Je viens d'être convoquée au CG suite à une dénonciation calomnieuse de maltraitance. Les responsables du service ont été justes dans leurs arguments et on acceptés mes explications ; je garde mes 2 agréments, aucune plainte n'est déposée !
Je vais sûrement avoir plus de mal à trouver une personne à accueillir car le service de tutelle refusera de me faire des contrats à cause de cette suspicion . De plus, on m'a bien expliqué que l'on ne peut pas "empêcher les gens de parler" et que, même si elle s'est avérée fausse, cette accusation me suivra.
Tout cela pour dire qu'en quelques heures seulement, on peut détruire la vie et la réputation d'une personne ou d'une famille.  
Je garde le moral  et je vais me battre  pour  accueillir à nouveau des personnes  à mon domicile.

Merci pour votre soutien
Francine

Nicole Hudek

Je suis entièrement d'accord avec vous: je m'occupe de ma mère atteinte d'Alzheimer depuis 4 ans à temps plein à présent, je suis obligée de dormir chez elle. Elle est incontinente fécale en raison d'une opération de prolapsus ratée et je mettais toujours un point d'honneur à la nettoyer avant que les personnes qui faisaient sa toilette arrivent. Or, une fois alors  que je venais de la changer peu avant, elle s'est à nouveau oubliée. C'est moi qui l'ait changée et bien sûr j'ai élevé la voix car je suis très fatiguée. Du coup, la fameuse toiletteuse est partie en prétextant une urgence et voilà qu'un signalement pour maltraitance a été fait.
Ces personnes ne savent pas faire de différence entre une réelle maltraitance et un énervement passager. Elles ruinent la vie des familles en suivent bêtement ce qu"elles ont appris dans leur formation. Aussi je leur souhaite d"avoir à leur tour un parent atteint de démence et on verra si elles ne s'énervent jamais....
C'est déjà épuisant de s'occuper d'une personne atteinte d'Alzheimer sans que des personnes qui croient tout savoir s'en mêlent.

Vallot

Bonjour j ai du place mon oncle en famile d accueil en juin 2017 au debut tous se passer bien elle faisait des jeux de societe avec lui  s adapter a son handicap cela  a vitte changer la premizre reflexion a ete que mon oncle ete tombee amoureux d elle  nous avons donc fait le necessaire avec l educatrice qu il lui a dit que son comportement avec lui pouvait laisser passer des mauvais message ensuite ca ete sa facons de manger qui la deranger car elle trouver qu il manger salement  elle le filmer et lui montre ces default je lui ai demander de stopper immediatement et que je l ai pris durant quatre moi chez moi et je n ai jamais remarque et que malheuresement il ete handicape et il pouvait pas se comporter comme quelque de normal entre deux on a eu le droit au manche a balai dans l escalier pour l empeche de descendre la nuit des chutte ce qui peut arrive et la je decouvre un enorme coup de soleil sur son visage ces oreille zt ces main mes d apres elle  il et responsable de celui ci car il a refuse de se mettre sous la tonnelle  quand et il des sorti on lui  impose des journee complete sur des stade de foot quand il pleut quand le soleil cogne  mon oncle a eu un grave accident de la route en 90 et a une un trauma craniens avec coma  avec de grosse sesquelle il souffre aussi de toc je sais qu il est difficile a gere mes quand l acceuillante me dit qu il fait expres pour la pousser a bout  et qu il et tres inteligent sa me met tres en colere  merci de me guider

marlene

Bonjour Vallot,

Le terme de maltraitance est atrocement lourd et porteur de vastes conséquences.
La lecture de votre message ne peut nous permettre de nous poser en juge.
Par contre, il apparait une problématique importante :
-La communication avec l'accueillante n'est pas sereine,
 Cela risque de ne pas aller en s'améliorant !
Alors, à votre place, je rechercherai un autre accueil familial si, et seulement si, vous pensez que votre oncle est en capacité de vivre en famille...Sinon, ce serait le mettre de nouveau en échec.
"Trauma crânien avec de grosses séquelles" : Peut-être serait-il mieux en foyer. La prise en charge y serait plus en accord avec ses besoins.

Bonne réflexion.
Et belle journée
Marlène

Berkli

Bonjour à tous
je viens vers vous pour une question à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse sur le net.
Mon frère de 62 ans est en familles d'accueil depuis depuis quelques années et cela se passe absolument sans aucun problème jusqu'à dernièrement ou j'ai été dans l'impossibilité de le joindre (pour une affaire importante d'héritage)  et pour cause  on lui a confisqué son téléphone portable personnel alors que le forfait est payé par sa fille..
Cette "pratique" est elle autorisée en famille d'accueil et si oui dans quelles mesures ?
Bien cordialement
Berkli

Marlene

Bonjour Berkli

Votre frère est dans cet accueil familial depuis plusieurs années et vous dites que tout se passe bien. C'est déjà une très bonne nouvelle.
Certaines personnes accueillies abusent de l'usage du portable. Il peut nous arriver de leur demander, par exemple, de le poser dans le salon pour la nuit.
D'autres harcèlent un membre de leur famille.
Ou téléphonent de longues heures, ou jouent, en faisant du bruit ou en parlant fort et donc, peuvent déranger les autres accueillis....

Si tout va bien avec l'accueillant, il suffit de lui demander le pourquoi de cette confiscation, tout simplement.
Mais pour ma part, sans de plus amples renseignements, je ne peux mettre cette histoire de portable dans un post consacré à la maltraitance....
Bien à vous,
Marlène

Celine62

Bonjour à tous les adhérents de Famidac et toutes ces belles familles d accueil de France qui je souhaite préciser au passage ont bcp de pérîtes durant cette pandémie et le manque de reconnaissance de certains départements notamment le pas de calais qui ne répond absolument pas à nos demandes de reconnaissance covid !!! Je tiens à signaler que l argument de cette personne envers cette famille est scandaleuse ! Comment peut on accuser de mal traitance le fait de ne pas avoir son portable cela devient grave d accuser des prof a tu tête ! Déplacez vous monsieur ou au mieux contacter directement par téléphone la famille accueillante pour gérer vos histoires d héritage !!! Mais arrêter donc de rabaisser des bosseurs sans connaître les motifs et d utiliser à tout va le terme de mal traitance , allez plutôt gérer votre propre vie et allez proposer de prendre votre frère pour le temps d un weekend ou d une semaine je pense qu'il en serait très heureux et en plus se sera l occasion de vous retrouver  et de discuter de ce fameux héritage .en tout cas je tiens à féliciter comme il se doit cette famille d accueil qui soit disant à fait depuis des années un très bon travail . Famidaquement Céline Dion 62

Vivi

Bravo celine62 pour votre raisonnement .Honte à ce monsieur et à son vocabulaire inapproprié. Longue vie à toutes les familles accueillantes de France et longue vie à ce beau métier

Domi18

Bonjour à tous,
Ne nous emballons pas ! Soyons constructifs.
Si on lit bien le mail de "Berkli - 19/04/21 11:55 - Téléphone confisqué" il ne fait que porter à notre connaissance un fait qui le gène et demande vos avis pour l'interpréter et savoir comment réagir, mais en aucun cas il ne parle de maltraitance !  Le post s'intitule "Maltraitance" mais je pense qu' il devrait y avoir un point interrogation "?" pour le rendre moins affirmatif.
Peut-être avez vous des expériences avec des téléphones portables ? Avez-vous dû supprimer le portable de vos accueillis ou restreindre leur utilisation ? Pensez-vous qu'il s'agisse d'une forme de maltraitance ? comment avez vous gérer le problème ? Il y a beaucoup de choses intéressantes à dire sur le sujet...à vos claviers.
Amicalement,

Marlene

Bonjour à toutes et tous,

Oui, svp, ne nous emballons pas et restons constructifs.
Ce forum se veut constructif, interrogatif et aidant.
Oui, nous faisons un beau métier et toutes les problématiques de l'accompagnement de personnes fragiles ne nous sont pas épargnées.
Pour autant, nous sommes aussi là pour répondre aux interrogations des familles, avec calme et professionnalisme.
Répondre en donnant des exemples concrets, comme le suggère Domi, permet un échange et une vue plus large pour la personne qui nous interpelle.
Et exprimer notre désaccord est aussi, bien évidemment, possible. Mais en tenant compte de l'interrogation de cette personne qui, en définitive, ne fait que nous demander : "Cette "pratique" est elle autorisée en famille d'accueil et si oui dans quelles mesures ?"
Pour ma part, je me demanderai bien pourquoi il semble que l'acceuillant(e) annonce la confiscation du portable sans explications....
A vos réflexions, à vos exemples!
Belle journée à vous.
Marlène