Angoisses et troubles de la personnalité

Démarré par Hervé, 12 Décembre 2016, 23h43mn

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Hervé

Bonjour

Voilà je suis un homme de 43 ans. J'habite au Danemark. J'ai émigré en 2010 pour suivre ma compagne de l'époque. J'ai eu deux enfants avec elle. Deux jolies filles de 6 et 8 ans aujourd'hui.

Nous nous sommes séparées en 2012. J'ai acheté un appartement à côté pour rester proche des mes enfants. J'ai fait un petit séjour en hopital psychiatrique en 2013, suite à des difficultés au travail. Je suis ressorti, suivi 20 semaines de thérapies de groupe et puis j'ai repris le cours des choses. Avec quelques hauts quelques bas, mais je fonctionnais.

Cet été (donc en 2016), j'ai consulté mon docteur qui m'a proposé de me réorienter vers la psychiatrie. Je sentais que je lâchais un peu prise sur certains trucs (alimentation, réveil un peu tardif, lavage du linge, etc...). Mais j'avais mon boulot donc une certaine sécurité financière. Du coup diagnostic de trouble de la personnalité dépendante (je comprends et je suis d'accord)

Septembre 2016, économies oblige, plan de licenciement et je suis dans la charette. Gros coup de massue. Je pensais être préservé vu mon statut (je bossais à la ville de Copenhague) d'autant que souffrant d'angoisse et avec une estime de soi dégradée, toute idée de changement de carrière, suivi de formation etc me semblait à des années lumières de mes possibilités actuelles. Le fait de vivre seul, de m'être séparé m'a touché et j'ai eu du mal à m'en remettre. Alors là avec la perte du boulot, c'est la goutte d'eau.

Depuis septembre, c'est la chute libre. Bon, j'ai eu la chance que mes parents passent 15 jours de vacances ici, puis j'ai passé 3 semaines en France. Ca m'a permis de me requinqué physiquement. Par contre cela n'a pas réussi à me tranquiliser. Mon licenciement a provoqué quelque chose chez moi. J'ai commencé à  envisager un retour en France. Le souci c'est que chaque jour qui passe, je m'enfonce un peu plus. Je fais un séjour psy de 15 jours à mon retour de France (Novembre). Je suis comme une loque ici. Ma tête fonctionne, je sais bien que pour vivre décemment, il va falloir que je cherche un boulot. Mais voilà, bien qu'au Danemark, c'est super organisé et que je suis sur qu'ils vont m'aider tout ce qu'ils pourront, surtout que j'ai des enfants, hé bien, je n'ai plus rien. Plus d'envie. Et j'angoisse à mort. Et j'angoisse autant de rentrer en France. J'ai perdu la volonté, l'envie. Quand j'imagine rentrer en France, je me vois errer comme une âme en peine, sans but dans la vie. Je me dis que je vais tourner en rond, à me lamenter d'avoir abandonné mes enfants, à trouver tout travail inutile, d'autant que depuis mon licenciement et l'aggravation de mes troubles, je me sens incapable de reprendre une activité ou retrouver le goût à la vie, au travail, etc....

Ma famille est prête à m'héberger, en tout cas mes parents. Mais voilà, il y a un passif. Je suis pas devenu dépendant sans raison. Donc, sans rejeter la faute sur les autres dans mes troubles, je sens bien que d'habiter chez mes parents va être un frein à une évolution positive. Ca va être sympa, mais je vais être en pleine cambrousse, et je pense que j'aurais besoin d'un apport extérieur pour reprendre confiance en moi, goût à la vie, un sens aux choses et gérer la charge émotionelle de la séparation d'avec mes filles. Et puis mes parents sont agés et pas éternels.

Donc depuis quelques temps, je suis tombé sur le site de l'unafam, qui renvoie à un moment sur le site famidac. Et là je tombe sur le forum.

Voilà, je commence à envisager un retour en France. Mais aujourd'hui je n'imagine plus vivre seul, chercher du travail (ou simplement avoir le goût de travailler) avoir de nouveau des responsabilités (gérer un compte en banque, un loyer, des abonnements x ou y). Enfin bref, je tombe sur le terme accueil familial et accueil thérapeutique et je me dis, que ce serait peut être une bonne solution pour moi. Pour autant, quand je regarde les calculateurs etc, je me dis que ca à l'air impossible au niveau financier. Et puis il faut être handicapé. Et moi, ben pour l'instant j'ai encore toute ma tête. Par contre, c'est le côté psychique qui déconne. Je suppose qu'on obtient pas une reconnaissance de handicap en claquant des doigts.

Alors j'aimerais bien si possible avoir quelques éclaircissements. J'ai du mal à formuler des questions précises, mais en gros, et pour un début, ce serait bien d'avoir votre ressenti ou une ébauche de solution par rapport à ce que j'ai exposé. Ca pourrait me permettre d'évaluer le bien fondé, la faisabilité de ce que j'envisage (à savoir rentrer en France, et la possibilité d'accueil ainsi que une idée sur la faisabilité financière. Car cela me paraît totalement inabordable finalement).

En tout cas, merci d'avance si vous avez l'occasion de pouvoir répondre, cela m'aiderait beaucoup.

Très cordialement et en espérant reprendre un jour le goût à la vie
Hervé

Célia

Bonjour,
Le plus simple est de vous rapprocher du pôle social de la structure psy qui vous suit.
Il vous expliquera les démarches à faire, voir vous accompagner pour les faire.
Bonne journée
Cordialement
Célia

Etienne

Bonjour Hervé,

Lisez attentivement notre rubrique "Accueil thérapeutique" (à ne pas confondre avec l'accueil familial de personnes handicapées ou âgées) :
L'accueil familial thérapeutique est accessible aux patients pris en charge par un centre hospitalier psychiatrique doté d'un service d'accueil familial thérapeutique - voir notre Répertoire des services d'Accueil Familial Thérapeutique.
Son coût est financé par l'Assurance Maladie, au même titre que d'autres soins ;  il n'est pas nécessaire d'être reconnu "handicapé" pour en bénéficier !

Ce type d'accueil est donc envisageable dans votre cas...

Cordialement, Étienne

Hervé

Merci.

Il s'agit du secteur de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). Apparemment il n'y a pas de solution AFT quand je regarde le répertoire.

Autre question. Je suppose que ce n'est pas parce que j'envisage ce type de solution que cela me sera accordé. J'ajoute que dans mon diagnostic, il y a aussi l'ambivalence et une composante borderline.

Que faut-il attendre de l'AFT ? Au jour d'aujourd'hui, j'ai vraiment un vrai souci avec la réalité. Je veux me retirer de tout et ne pas affronter les choses qui me font mal ou peur. J'imaginerais bien de rester en AFT ad vitam eternam et ne plus avoir à me préoccupper du reste. Mais ce n'est pas réaliste, non ? En fait j'ai tellement la frousse en ce moment. Et surtout la frousse d'aller me confronter à ces sentiments intérieurs. Qu'est-ce qui me fait peur au point de vouloir m'isoler, de fuir la vie, d'abandonner mes enfants ? Je suis tellement malheureux et en même temps, je ne fais rien pour modifier cette évolution. J'ai vraiment peur.

J'ai aussi du mal à imaginer quelle va être ma réalité une fois rentré. Quelle est la réalité pour des gens comme moi en France ? Est-ce qu'on s'en sort ? Moi j'ai l'impression que je suis en train de me détruire. Et plus j'ai cette sensation, moins j'ai de la force pour m'en sortir. Ca me fait vraiment peur.

Célia

Hervé,
Tous les services d'AFT ne sont pas répertoriés.
Donc rapprochez vous du site psy qui vous suivait en France, il vous guidera dans votre projet d'AFT.
C'est votre évolution qui déterminera votre projet et la durée de votre accueil dans ce type de structure .
Et ce projet est vu également avec l'équipe pluridisciplinaire qui vous suivra en sus.
Vous revenez en France dans combien de temps ?
Cordialement
Célia

Herve

Merci Celia. En fait je n'ai pas encore pris la decision.  Je suis vraiment dans le flou encore. J'ai beaucoup de mal a prendre des decisions. En France je ne suis pas suivi. C'est ici au Danemark que je suis suivi pour l'instant

Marlène

Bonjour Hervé,
Votre message m'a beaucoup touchée.
Puisque vous êtes suivi, pour l'instant, au Danemark, n'existe-t-il pas de solutions alternatives comme chez nous?
Il est difficile pour vous de prendre des décisions rationnelles, vous n'êtes pas en capacité d'agir seul. Alors, demandez de l'aide autour de vous, au médecin qui vous suis, allez taper à d'autres portes.
Souvent, dans une souffrance psychique telle que la votre, on envisage la fuite, les nouveaux départs sans pour autant que cela rassure...
Mais ne vous jugez pas trop sévèrement. Ce qui vous arrive peut arriver à n'importe lequel d'entre nous. La fameuse goutte d'eau...
Je ne connais pas du tout le système social au Danemark, mais votre priorité doit être de vous soigner, de vous restaurer!
Hervé, vous avez peur, alors, vous "partez" dans tous les sens. Inutile pour l'instant de vous tracasser avec le boulot, les finances, vos responsabilités....Vous n'êtes pas en état.
S'il vous plait, prenez d'abord soin de vous, c'est le plus important.
Prenez soin de vous en vous renseignant sur une aide envisageable là-bas. Ou prenez la décision de revenir en France pour vous faire aider.
C'est la première étape, la plus importante pour vous.
Et je ne peux que vous répéter que vous n'êtes pas un extra-terrestre : les mauvais coups de la vie peuvent, nous aussi, nous faire vaciller et sombrer...Perso, je n'en ai pas été loin.
Et sur ce forum, vous pouvez discuter et vous faire aider par des personnes avec un "cœur gros comme ça", cœur énorme qui ne met surtout pas à l'abri des "vacillements"...
N'oubliez pas que la vie est faite de hauts et de bas, de pluie et de beau temps : gardez l'espoir et le soleil reviendra dans votre vie B)
(Aie! On dirait un sermon à l'église!::o)
Courage!!!!!
Chaleureusement,
Marlène

Hervé

Merci Marlène

Oui, j'ai peur. La peur me tenaille. Ce matin je m'étais programmé un tour à un forum de l'emploi. Impossible de me sortir du lit. Alors la culpabilité reprend le dessus. J'essaie des choses. Je me dis qu'avec un job, ca peut m'aider à repartir de l'avant, et quand je contacte des gens qui peuvent m'aider, je ne donne pas suite. Ou plutôt, je prends les renseignements et puis je me replis de nouveau sur moi. Dès que j'envisage l'avenir ici, je me dis qu'au prochain coup dur, je vais replonger. Et quand je pense à rentrer, je suis rempli d'angoisse. Il faut que je vende mon appartement, ce qui n'est pas une mince affaire. Il faut que je fasse les démarches pour quitter le pays etc...et je n'ai évidemment aucun allant. Et puis est-ce que je vais aller mieux ? Je comprends un peu mon état. Mon trouble de personnalité fait que j'ai du mal à prendre ma vie en main et avancer pour moi et moi seul. J'ai la frousse de vivre ma vie. Avant quand j'étais en couple, je fonctionnais ok, car il y avait quelqu'un à côté. Aujourd'hui je suis seul face à tout, et c'est encore plus dur car les enfants sont là. Ils ont une mère qui s'occupe bien d'elles, mais elles auraient aussi besoin d'un papa qui peut prendre les choses en main. Alors je culpabilise beaucoup et enrage de ne pouvoir dire "allez, maintenant ca suffit coco, tu vas avancer".

Je vais à l'hopital de jour ici. J'ai des rendez-vous avec un psychiatre de temps à autre et avec une personne référente pour parler. Mais je me rends compte que je peine à m'engager pleinement. Dès qu'intellectuellement j'analyse les choses qu'il faudrait que je fasse, je ressens un blocage émotionnel.  Au fond je me rends compte que j'aimerais déjà être en France et me soigner, mais que je n'arrive pas à franchir le pas. La vie me paraît tellement insipide et inutile pour l'instant. Et cette fameuse lumière tellement loin. En fait elle me semble parfois juste là à porter de main, et puis si loin en même temps.

Des fois j'aimerais entendre des témoignages de gens qui s'en sont sorti, savoir comment ils ont fait, combien de temps cela a pris. Quand je pense aux possibilités je me dis: "si tu restes ici, tu sors, tu vas trouver un job, tu gardes ton appart et puis un jour ca ira mieux" et puis comme j'ai du mal à y croire je commence à envisager ma vie en France. Et là je vois une vie avec pas de travail, pas de revenu, des problèmes de logements, la cata quoi. Et puis y'a plein de trucs en France qui marchent moins bien qu'ici. Je me dis que je vais peut-être pas supporter, que je ne retrouverai pas ma place et que j'enverrai tout valser.  Et là les idées noires peuvent arriver. J'ai peur de faire une connerie.

Enfin voilà, j'espère que c'est ok de poster ces messages. Je ne sais pas si ca m'aide, mais j'ai au moins l'impression d'être moins seul.

Marlène

Hervé,
Il y aurait quantité de choses à vous dire pour vous rassurer...
Hervé, s'il vous plait, prenez d'abord soin de vous.
Inutile d'envisager de trouver un travail ou de vendre votre appart : vous n'êtes pas en état.
Je peux vous assurer que ce qu'il vous arrive arrive à n'importe qui, et qu'importe l'étiquette psy que l'on vous colle!
Et on réussit à s'en sortir parce qu'on ne se sent pas misérable de tendre la main, de demander de l'aide. Ouvrez les yeux, vous avez besoin de l'aide d'autres êtres humains autour de vous. Vous avez besoin de compassion, de tolérance, de tendresse, pour vous relever doucement. ce n'est pas de la faiblesse.
Alors, laissez-vous aider.
Pour ma part, je ne sais quels leviers peuvent activer l'envie de vivre ou de se battre, cela reste très mystérieux. Mais nous avons tous ces ressorts.
Si vous le désirez, je suis là : marlene47000(arobase)hotmail.fr
Et bon sang, ne baissez pas les bras! ok?
Marlène

Hervé

Oui, c'est vrai que je me sens baisser les bras. C'est plus fort que moi, et ces fameux ressorts, je n'arrive pas à les trouver. J'ai à plusieurs reprises demandé de l'aide. Cela m'a servi et puis aujourd'hui, je n'arrive plus à savoir quelle aide je dois demander, ou plutôt à quel endroit.

Je suis allé chercher mes enfants à l'école aujourd'hui. Cela faisait longtemps et ca me fait super drôle. J'ai l'impression d'être totalement absent et étranger. La grande a quelques problèmes, et ma situation doit la travailler. Alors entre ca, le boulot, mon mal être, etc...j'ai l'impression d'être submergé et de couler. Je sais que j'ai eu et que l'on a eu des bonnes periodes, mais maintenant, c'est l'impression que rien ne va et que tout part en vrille qui prédomine.

Et pourtant de l'aide ici, il y en a. Et c'est pas trop une question d'égo. C'est plutôt que la tâche me paraît insurmontable cette fois et d'autant plus qu'aujourd'hui je suis partagé entre rester au Danemark et rentrer en France. Du coup, c'est comme si j'avais les deux pieds dans la même botte et que je me ramassais la figure à chaque mouvement.

Alors c'est vrai que boulot, appart, je devrais pas essayer. Mais ici c'est plus dur. Quand je m'imagine en France, je me dis que j'aurais plus de facilités à lâcher prise, alors qu'ici, cette situation me stresse et ne me permet pas de me lâcher. Ce qui prédomine c'est la peur, l'instabilité. Et c'est vrai que cela fait des années que ca tire, et le fait d'être isolé me pèse. C'est pour cela que je me dis qu'un boulot aidé prenant en compte mon "handicap" pourrait me permettre d'être plus calme (mais c'est vrai qu'ensuite, je risque de passer à côté d'un développement personnel, du fait que le job apporte une sécurité artificielle, comme ce fut le cas il y a 3 ans).

Marlène

"je n'arrive plus à savoir quelle aide je dois demander, ou plutôt à quel endroit."
Hervé, vous êtes suivi par un psychiatre : Dites-lui ce que vous ressentez, ce que vous nous confiez ici et c'est son métier à lui, et non le notre, de déterminer l'aide à vous apporter. Et vite.
Faites cela déjà et vous verrez après pour le reste. Chaque chose en son temps.
Et tenez-nous informés.
Marlène

Hervé

C'est super Marlène la phrase que vous citez. Ma tête me dit de faire cela. D'ailleurs il me propose depuis quelques temps la thérapie de groupe. C'est quelque chose que j'avais fait il y a 3 ans. Ca m'avait bien aidé. Hé bien aujourd'hui, je suis bloqué. J'ai une frousse terrible. Ca fait deux fois que je dis non. Non pas par dénigrement de la thérapie, bien au contraire. Mais c'est parce que cette fois-ci, j'ai la sensation (je me répète) que je serais plus À même d'en profiter en rentrant au pays, en étant pris en charge et entouré, sans autre préoccupation que de se soigner. Et dès que je vais plus loin dans cette voie (ce qui implique donc vendre, quitter les filles, etc...), je suis confronté à la douleur de la séparation, et aux contraintes du départ (mise en vente).  J'ai peur de ne pas réussir à aller mieux ici, et peur de la déflagration émotionelle au retour (la mienne, mais aussi la peine causée à mes petites, surtout si je n'arrive pas à aller mieux).

Mais Marlène, c'est vraiment gentil que Vous preniez le temps. Quand je regarde ce que j'écris, je me dis vous devez Vous arracher les cheveux en disant "mais putain il est con celui là ou quoi" (même si je sais que Vous le dites pas). Mais bon ça me fait du bien parce que mine de rien, ça me fait réfléchir et ça peut m'aider à un moment donné.

Ce que je sais (du fait de la thérapie précédente), c'est que j'ai énormément de mal à faire confiance à mes émotions. Il se passe des choses en moi, très fortes, et je suis incapable de comprendre le signal. J'ai toujours fonctionné comme cela, sans faire exprès. Ma tête est en fonctionnement constant dès que j'ai des signaux qui proviennent de l'intérieur. C'est comme si il fallait tout rationnaliser et interpréter les signaux au niveau intellectuel. Et je suis incapable de couper mon cerveau et de me laisser envahir par les émotions.
La fois où j'avais réussi, c'était justement il y a 3 ans lors de la thérapie de groupe, ou la thérapeute m'avait forcé à rester dans les émotions. Et là j'avais craqué (un peu comme juste maintenant pendant que j'écris. Voilà là je me laisse envahir par mes émotions, donc je craque un peu. C'est pour cela que mine de rien, vos petits mots ne sont pas anodins...

Alors merci encore

Marlène

Hervé,
Si nos conversations vous aident, j'en suis heureuse. Il vaut peut-être mieux continuer par mail, j'ai l'impression de squatter le forum :-)
Un dernier mot : la valeur humaine réside dans l'emotion, surtout pas dans l'intellect. Sinon, en vivant avec des personnes handicapées, je ne m'enrichirais pas autant....
A quand vous voulez, je suis présente.
Marlène

Note des modérateurs : ce forum public n'est effectivement pas adapté au développement de propos trop intimes.
Pour tout ce qui est sans rapport direct avec l'accueil familial, nous invitons Hervé à communiquer "en privé", par échanges de courriels avec marlene47000(arobase)hotmail.fr