Mon premier patient

Démarré par cindy, 25 Janvier 2007, 09h47mn

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cindy

:) bonjour a tous et toute,
voila j'ai fait ma demande de famille d'accueil thérapeutique et je me demande :S
* comment se passent les nuit avec votre patient, que ça soit une femme ou un  homme dès qu'elle dort la première nuit chez vous ?
* comment l'occuper au maximum les premiers jour qui soit la ?
* comment le mettre a l'aise dans sa nouvelle maison ?
* comment savoir si il se sent à l'aise dans sa nouvel famille ?
* est-ce qu'il faut les rhabiller tout dès la première semaine qui et la  ?
merci
cordialement cindy :)

sophie86

Bonjour Cindy
Toutes vos questions sont naturelles...quand on débute c'est le grand inconnu :S
Rassurez-vous, votre accueilli va s'adapter à votre foyer et vous, vous vous habituerez à sa présence.
* La nuit ? normalement, sauf problème particulier, il dort, comme vous.
* Comment l'occuper ? chaque personne est différente. Certains aiment que l'on soit avec eux pour des activités manuelles ou des loisirs comme jeux de société ou autres. Il peut vous aider pour la préparation des repas et le ménage. D'ailleurs l'habituer à faire le ménage de sa chambre chaque jour peut être bénéfique pour lui. Emmenez-le  aux courses ou en promenades. Intégrez-le le plus possible à votre quotidien. Et si vous voulez souffler quelques heures, il peut aussi rester seul, à lire, écouter de la musique, regarder la télé...
* Comment le mettre à l'aise ? en étant accueillante avec lui, en le rassurant et en répondant éventuellement à ses questionnements.
* Il faut du temps avant de savoir si la personne se plaira chez vous on non, et réciproquement d'ailleurs.
* Pour la question de l'aide à l'habillage, ça dépend de son degré d'autonomie.
Répondre plus précisément à vos questions n'est pas possible car, encore une fois, chaque accueilli, chaque cas, est différent. Je vous dirai simplement que vous allez apprendre votre métier sur le tas, comme nous tous;)
bonne chance
sophie B)

cindy

bonsoir sophie (:P)
 merci pour tes reponses mes j'en aurais une autre aussi
* ma belle soeur fait aussi famille d'acceuil therapeutique avec sont mari il ont deux personne est-que je doit attendre quelque  jour que le patient s'adapte a ma maison ou je peut aller le presenter aux autres patiens
* esque sa laiderais a s'adapté plus rapidement (:P)

sophie86

bonjour Cindy
vous pouvez peut-être lui laisser le temps de s'installer dans son nouveau foyer, s'habituer doucement à vous, puis envisager un peu plus tard la rencontre avec d'autres...?? 8-)
Là encore il n'y a pas de réponse miracle car la personne peut réagir d'une façon ou d'une autre : comment savoir ??
Faites confiance à votre instinct quand il sera là ; ne préméditez pas ce que vous ferez avec lui avant de le voir, de le cerner. Pour l'adaptation, il faut toujours du temps.
amicalement :D
sophie

MF57

bonjour Cindy,

eh oui ! c'est la grande inconnue, la 1ère arrivée. On veut bien faire, trop sans doute, au risque de leur faire peur par tant d'agitations :D

l'occuper au maximum dès qu'il est là ?? laissez lui (la) poser ses valises, d'abord et prendre possession de sa chambre, se repérer dans un nouveau lieu etc...Tout dépendra d'abord de son caractère, de ses goûts propres. Apprenez à vous connaître réciproquement, le reste se fera tout seul.
Au début, c'est vrai que l'on se pose beaucoup de questions mais vous verrez, tout se met en place ensuite.

Et pour la question d'habillement, si comme nous, vous avez à faire à une personne qui arrive chez vous avec très très peu de vêtements, là aussi, çà se fait petit à petit, selon aussi son budget (tutrice éventuellement), au fur et à mesure des besoins et en parant à l'urgence si c'est le cas :)

bon courage !
Marie

cindy

bonjour les filles :)
merci pour vos réponse ça me rassure bien je vous tiendrais au courant pour la suite
combien de temps avez vous du attendre pour avoir une patiente apres avoir eu votre agrement ??
cindy

sophie86

...j'ai reçu mon premier accueilli un mois après la réception de l'agrément...;)

MF57

Notre première pensionnaire est arrivée... en même temps que l'agrément ! conseil général de Moselle :)

cindy

:) bonjour
merci pour vos réponse ça ete assez vite pour vous avoir vos patients donc sa serrait bien possible que j'ai le mien assez vite  >:D<
merci cordialement
cindy

jacotte

Bonjour Cindy,

Si vous faites de l'accueil thérapeutique, une équipe du service d'AFT de l'hôpital dont vous dépendez doit vous accompagner dans la prise en charge de votre pensionnaire et vous aider à savoir ce que vous
pouvez faire avec la personne accueillie, surtout en début d'accueil. N'hésitez pas à leur poser des questions. Ne restez pas isolée avec vos problèmes s'il y en a.
Et tout ce qui a été dit dans les messages ci-dessus reste valable : il faut du temps pour faire connaissance et qu'un accueil "se mette en place".
Cordialement
Jacqueline

Joelle 33

Bonjour Cindy,

Je rejoins les témoignages précédents à savoir ne pas vouloir trop en faire trop vite car vous-mêmes ne connaissez pas encore vos limites. Les 3 premiers mois d'accueil sont souvent appelés "Lune de miel" ... chacun voulant montrer le meilleur de soi-même... puis le naturel revient au galop des deux côtés !
Par contre, il vaut mieux au début éviter des comportements pour lesquels vous auriez du mal à revenir en arrière, tels que faire la bise tous les jours, tutoyer, ne pas accepter par exemple qu'il se serve tout seul dans les placards en croyant qu'il sera plus à l'aise, fixer une heure de lever et de coucher selon les jours comme étant une règle de la maison.
Pour la toilette, essayez de trouver un compromis entre ce qu'il est capable de faire et votre propre attente (ne pas être trop exigeant au départ car souvent c'est un travail de longue haleine) ; ne prenez pas le risque de servir le petit-déjeuner à 7H00 le dimanche car vous auriez du mal après à instaurer la grasse matinée si ça vous chante ; s'il est fumeur, ne pas accepter qu'il fume dans la maison et à plus forte raison dans la chambre, bref placez dès à présent gentiment toutes les limites (comme pour un enfant) quitte à lâcher du lest par la suite si ça ne vous gêne pas...

Bonne continuation,

cindy

>:D< bonjour a tous et a toute

merci pour tout les reponses que vous m'avez donné ça va bien me servir

cordialement cindy

barbian sylvia

bonjour,

tu as de la chance moi j'attends depuis le 1 er novembre 2006 et on ne m'a toujours rien proposé a bientot sylvia

cindy

:D bonjour a tous

j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer aujourd'hui le 28 février 07 j'ai reçu les papiers  et mon contrat de travail pour être famille d'accueil c'est trop coolll depuis que j'attendais je pensais qui n'y aurait plus d'espoir mais si
maintenant je suis en attente d'une personne je vous donne la suite à bientot

cindy B)

marie-josette

Bonsoir Cindy
Bienvenue dans la famille des Accueillants Familiaux  Cindy:)-D
Je vous souhaite un bon démarrage, et comme on dit "Il faut ménager sa monture pour aller le plus loin possible"
Lorsque vous aurez votre accueilli, penser à vous ménager des moments de tranquillité dans la journée, ne vous laisser pas envahir de suite car après c'est dur de revenir en arrière.

Je ne suis pas en accueil thérapeutique, j'accueille des personnes âgées, mais la difficulté reste la même, le premier accueilli reste un évènement assez marquant.
Bon courage à vous.

cindy

bonjour marie-josette,
merci pour ton conseil
cindy

Dahlia

Bonjour

Je découvre ce site que je trouve très riche et très bien construit.

Je vous écris car j'envisage de devenir accueillante pour adultes handicapés mentaux (autistes) et physiques. L'un des centres hospitaliers de ma région (Lorraine) a publié une annonce à l'Anpe et dans les journaux. Il semblerait qu'il y ait une pénurie d'accueillants et comme j'envisageai  de devenir bénévole dans des associations, je me suis dite, pourquoi pas? J'ai terminé mes études mais je ne trouve pas d'emploi dans ma région, ni ailleurs, malgré mes diplômes. J'ai été victime de nombreuses discriminations avérées et aujourd'hui, j'avoue avoir un peu perdu espoir de trouver un emploi en entreprise. Je passe mes journées à la maison à m'occuper de mon fils de 4 ans et à travailler sur internet, sur un projet que j'ai monté en tant que particulier. J'ai donc beaucoup de temps à consacrer à des personnes qui en ont besoin et j'ai aussi un grand besoin de me sentir utile. J'avoue que nous avons également besoin d'un revenu complémentaire à la maison. Voilà donc les raisons qui m'ont poussée à répondre à l'annonce du centre hospitalier.

Le problème c'est que je n'ai jamais fait ça. Je n'ai même jamais cotoyé des personnes handicapées physiques ou mentales, ni dans ma famille, ni dans mes relations. Je me pose beaucoup de questions sur le quotidien à la maison, notamment avec un enfant en bas âge. Je dois être contactée la semaine prochaine par le responsable des placements mais voici d'ores et déja les infos dont je dispose:

- adulte homme ou femme entre 40 et 55 ans
- autiste
- possible handicapé physique en plus de l'autisme
- accompagnement psychologique et soins quotidiens (toilette, repas, change...etc)
- accueil 7j/7, 24h/24
- congés payés

Côté rémunération, sur l'annonce, ils parlent de 1489 € mais ne précisent rien d'autre. L'agrément est donné par le centre hospitalier et le centre est mon employeur.

Je me pose de nombreuses questions quant au quotidien avec une personne handicapée. Nous vivons dans un grand appartement en rez-de chaussée de 120m², avec une petite chambre libre d'environ 9m² proche des sanitaires et de la cuisine que je souhaite mettre à la disposition de notre pensionnaire, et un jardin. Il ou elle serait entièrement intégré à notre quotidien.

Mais j'avoue que le handicap me fait peur. Je ne sais rien sur l'autisme et j'ai peur que l'environnement ne soit pas très bon pour l'éveil de mon fils et d'un éventuel deuxième enfant (on m'a précisé que les malades en question ne parlent pas). Comment vivez-vous la présence de votre pensionnaire, pour celles qui ont des enfants en bas âge ? Avez-vous des pensionnaires autistes ? Comment est-ce que ça se passe avec eux? Peut-on craindre une agressivité notamment vis à vis des enfants ? Quelles sont les contraintes au quotidien ? Quelle est la nature des soins que vous leur apportez au quotidien ? Comment vous organisez-vous chaque jour ? On m'a dit au téléphone que j'aurai également à assurer des soins tels que le change et la toilette intime. Le faites-vous ? Comment le vivez-vous (pensionnaire et accueillante) ? Je devrais de temps en temps m'absenter dans la journée pour emmener et récupérer mon fils à l'école qui est à 5 minutes de la maison. Devrais-je prendre une remplaçante pour ces toutes petites absences ou peut-on laisser le pensionnaire seul pour quelques minutes ? Je suis seule à la maison toute la journée, mon mari travaillant dans une autre ville et ne rentrant que tard le soir.

Côté administratif, en tant que salariée du centre, vais-je cotiser pour le chômage ? Je précise que je n'ai jamais travaillé en France, en dehors de quelques stages en entreprise dans le cadre de mes études. Je dépends encore de la couverture sociale de mon mari (je suis africaine).

Je vous remercie d'avance pour toutes vos réponses. Je vous avoue tout de même, sans vouloir choquer qui que ce soit, que j'envisage cet emploi par désespoir de cause. J'aurai aimé travailler en entreprise surtout que j'ai fait de longues études qui m'ont beaucoup coûté pour cela. Seulement, quand on vous refuse depuis 4 ans même des emplois de femme de ménage avec un bac + 4, il faut bien trouver quelque chose pour faire bouillir la marmite. Si un emploi se présente et qu'il vous offre en plus la possibilité d'apporter un peu de réconfort à quelqu'un qui en a besoin et de vous sentir enfin utile, pourquoi pas ? Mais j'ai peur de l'isolement, peur du quotidien... Aidez-moi de vos conseils et témoignages.

Merci.

jacotte

Bonjour Dahlia,

Que de questions pour une petite tête comme la mienne. Par où commencer ? Peut- être sur vos véritables motivations à exercer ce métier (car cela en est un).

- Vous dites vouloir vous sentir utile mais avoir peur du handicap. Comment concilier les deux ?.. Etre utile dans un autre domaine ou dominer votre appréhension face à la maladie mentale ?
Je comprends tout à fait vos questionnements légitimes quand on commence ce travail mais si vous vous engagez dans cette voie vous apprendrez vite à savoir vous comporter avec un patient qui n'est pas un extra- terrestre. De surcroît, si vous dépendez du service d'accueil familial d'un hôpital, l'équipe de ce service sera là pour vous guider, vous conseiller.

- En ce qui concerne la rémunération de l'accueil, je trouve tout cela assez vague dans votre message. Vous trouverez sur ce site le système de rémunération des Familles d'Accueil Thérapeutique.
Il doit comprendre - rémunération journalière pour services rendus ( min :2,5 SMIC/j) + 10% de congés payés.
                                - indemnité d'entretien
                                - indemnité de soutien
                                - indemnité pour sujétion particulière
                                - loyer
Pour les taux, vérifiez cela sur ce site. Vous devez demandez précisément à votre éventuel futur employeur le montant et le décompte de votre rémunération globale journalière.

- Pour l'accueil proprement dit, effectivement, il est de 24 H sur 24 mais pas de 7j/7 annuellement.
Si vous le voulez bien, je vous donne les conditions en place dans le service où je travaille.
Généralement, les Familles ont deux WE/ mois de repos. Mais il est possible d'avoir tous les WE de repos; le service respecte les souhaits de périodicité de temps d'accueil des Familles. Pour qu'un accueil soit réussi, on ne peut pas forcer une Famille à accueillir au-delà de ce qu'elle peut assumer.

Nous avons droit également à 5 semaines de congés annuels si nous le souhaitons dont 3 semaines
obligatoires. Une coupure est nécessaire pour la Famille comme pour la personne accueillie qui est elle aussi en vacances dans des centres spécialisés.

- Pour la toilette ou le change, si la personne n'est pas autonome dans ces domaines, les services de soins à domicile peuvent intervenir. En revanche vous devez préparer les repas, intégrer la personne à la vie familiale, les repas sont pris en famille avec elle ; la guider, la conseiller pour l'hygiène ; entretenir son linge, l'accompagner pour acheter ses vêtements ; veiller à son bien-être physique, faire appel au médecin si besoin ; l'entourer psychologiquement, l'aider à s'épanouir ... mais les soins corporels ne relèvent pas du travail de la FATH.

Voilà quelques réponses certainement partielles mais il faut bien commencer pour pouvoir continuer !!!

Cordialement, Jacqueline

Joelle 33

Bonjour Dahlia,

N'ayez aucune crainte à nous choquer, nous faisons toutes et tous, un jour ou l'autre, quelque chose "en désespoir de cause". Et ce n'est pas forcément synonyme de contraintes, on peut aussi y découvrir des choses passionnantes qui nous permettent d'évoluer vers d'autres voies.

J'ai moi-même accueilli un adulte de 45 ans alors que mes enfants avaient 3 et 4 ans. Ce n'est pas incompatible mais c'est un élément à ne pas négliger.

Il ne faudrait pas que l'hôpital qui cherche à vous recruter, en pénurie de familles d'accueil, ne soit pas très regardant sur votre bien-être personnel et celui de votre famille : si on vous annonce d'emblée un accueil 7 jours sur 7, 24H/24, ce n'est pas normal, vous devez pouvoir vous reposer, le change et la toilette intime, ce n'est pas normal... c'est même totalement déconseillé face à la maladie mentale car on ne sait pas le sens que le patient peut donner à ces actes...  Serez-vous soutenue par une équipe, un psychologue, y aura t'il une personne d'astreinte joignable 24H/24 H en cas de problème, aurez-vous une formation ?...

Un placement en famille d'accueil ne s'improvise pas à la légère : il serait préférable que l'hôpital dispose d'un service à part entière, spécialisé dans l'accueil familial thérapeutique, les choses sont beaucoup mieux pensées à mon avis que lorsque c'est l'équipe soignante du patient qui met l'accueil en place. On doit tenir compte de la configuration de votre famille : un enfant en bas âge, un mari peu présent, vous-même inexpérimentée. A t'on pris le temps de mesurer tout ça ? Oui, effectivement, il est difficile de laisser un accueilli seul, même 5 minutes, surtout dans les premiers temps, lorsque vous ne connaissez pas encore très bien ses réactions aux évènements. Mais, il n'est pas impossible peut-être de l'emmener avec vous en voiture ? Autiste, psychotique, schizophrène, la classification des pathologies n'a pas beaucoup d'importance, car ce sont des notions très vagues, il faut savoir comment cette personne se comporte au quotidien, prendre le temps de l'observer dans un milieu inconnu.  Le placement doit être progressif.
Au niveau de la rémunération, la somme que l'on vous annonce comporte la partie salaire (variable d'un établissement à l'autre, environ 900 euros) et la partie indemnités destinées à vous dédommager des frais que l'accueil va vous occasionner (entretien, loyer).
Vous aurez droit à la couverture sociale obligatoire : maladie, vieillesse, veuvage, chômage. Ce dernier peut être versé soit par l'Assedic, soit directement par l'Hôpital.
Dans quel département êtes-vous ?

barbian sylvia

sissi32

bonjour à tous,

Comme dalhia je me pose des questions. J'habite en Moselle et vais devenir acceuillant thérapeutique de la  Meurthe et moselle, quel sera mon organisme de sécurité sociale  celui de la moselle ou je réside ou celui de la meurthe et moselle ou est mon employeur car les caisses ne sont pas à égalité pour les remboursements et les lois  nous bénéficions encore des lois allemandes ? Joelle, vous dites que le placement doit se faire progressivement mais comment cela se passe t-il ? Quant aux vacances faut-il en parler dès la départ avec le centre hospitalier ? Les services de soins à domicile sont-ils préscrits par l'hopital sinon qui ? J'arrete là avec mes questions pour aujourd'hui mais la nouveauté appelle à les poser, j'ai garder pendant une année une adulte handicapée mentale et tout s'est très bien passé mais en famille d'accueil non thérapeutique.

Grand merci à tous pour vos réponses et bonne fin de WE

Amicalement sissi32

MF57

bonsoir Dahlia,
Nous sommes familles d'accueil en moselle et je connais l'hôpital qui a publié cette annonce, à la recherche de familles d'accueil thérapeutique  pour adultes autistes (diffusion de l 'annonce très très large : anpe, journaux locaux et gratuits etc..)

Ils connaissent bien le placement familial - nous avons une pensionnaire depuis plus d'1 an qui était chez eux.
Nous avons eu également une autre personne mais qui relevait plus de l'accueil thérapeutique et n'est pas restée et pour elle,  à chaque fois que nous avons eu besoin de les joindre, il n y a pas eu de problèmes (soir ou week end)

En tout cas, les placements sont étudiés en fonction des patients et des familles et s'il y a problème, ils réagissent immédiatement (je ne peux témoigner bien sur que pour notre cas et celui d'une autre famille qui ont un pensionnaire venant de cet établissement)
Ce que je peux vous dire c'est qu il y  a plus de 80 familles d'accueil en moselle gérées par le C Général et que le suvi, l'accompagnement existent, la formation également (nouveau depuis...ce mois ci !) même si tout n'est pas rose, je ne peux que me rendre compte au vu des témoignages ici, que nous sommes plutôt bien lotis. Des patients de cet hôpital ont également été pris en charge par le C Général pour des placements en famille d'accueil.

Et si je peux me permettre, vous dîtes "faire ce  travail en désespoir de cause..." c'est un travail humainement enrichissant et parfois très difficile où on apprend beaucoup et toujours, où l'on se remet souvent en cause ... mais les responsables des placements : aussi !   De toute manière pour votre candidature et votre agrément, ces questions là seront évoquées, n'hésitez pas à en discuter avec eux, ils ne prendront pas non plus de risques inutiles et pour vous et pour leur patient.

étant du même département ainsi que pour sissi 32, si je peux vous aider, n'hésitez pas ! je vous communiquerais mon mail

cordialement,

Joelle 33

Bonjour Sissi 32,

Vous me demandez comment se passe le placement progressif. Je vous parle de mon expérience personnelle. Il est possible que cela ne se passe pas de la même façon ailleurs ; ce qui serait dommage à mon sens car une bonne préparation est un gage de réussite.

Tout d'abord, le patient a mûri avec son équipe de soins depuis un certain temps ce désir de famille d'accueil, parfois c'est lui qui est à l'origine de la demande, parfois il s'est approprié l'idée et la suggestion des soignants qui l'entourent. Mais, quoiqu'il en soit, il est volontaire, c'est très important, rien ne se fait s'il ne le désire pas. Il peut se rétracter au dernier moment et mettre tout le projet en échec, c'est déjà arrivé.
Mentalement il se projette dans cette situation et idéalise cette nouvelle famille à sa façon. De notre côté, nous faisons la même chose. Nous sommes pétris de l'envie d'aider cette personne qui est en demande, qui est en souffrance.

Le protocole mis en place par le Service d'Accueil Familial Thérapeutique (SAFT) avec lequel je travaille se déroule toujours à peu près de la même façon, sur une période d'environ 3 semaines :

- tout d'abord, un ou deux membres de l'équipe de soins qui s'occupent quotidiennement du patient à son pavillon, viennent à notre domicile en présence d'un membre (Educateur spécialisé ou Assistante sociale) du SAFT pour parler du patient, ce dernier n'est pas présent.
C'est à l'occasion de cette rencontre que nous allons pouvoir poser un maximum de questions sur la personne, son parcours, ses antécédents, son suivi médical, ses pathologies, son comportement, sa famille... etc, car c'est la seule fois où nous allons voir l'équipe de soins et c'est elle, pour l'instant, qui le connaît le mieux.

- ensuite, il y a la rencontre avec le patient lui-même à notre domicile, amené par un membre du Service d'Accueil familial thérapeutique (S.A.F.T.) (Educateur spécialisé ou Assistante sociale), nous allons faire connaissance mutuellement autour d'une tasse de café ou d'un petit goûter pendant 1 heure pas plus, parfois le patient stressé demande à repartir plus tôt mais cela ne veut pas forcément dire qu'il fait marche arrière. A cette occasion, nous lui faisons visiter sa chambre et les parties communes de la maison, le cas échéant, nous lui présentons les autres membres de la famille, (conjoint, enfants),  l'autre patient déjà là s'il y a lieu, sans oublier les animaux domestiques qui, souvent mais pas toujours, provoquent de vrais élans d'amour... Mais, c'est aussi bien de ne pas présenter tout ce petit monde le même jour, nous procédons souvent par étape (par exemple, la première fois, les enfants sont à l'école, la deuxième fois, ils sont là...)

- puis, quelques jours plus tard, le patient est ramené par le membre du SAFT. Il arrive en milieu de matinée, vers 10H afin d'assister à son premier repas. On reviendra le rechercher vers 15 heures.

- à nouveau, environ deux à trois jours plus tard, un second repas est programmé, avec un retour toujours vers 15 heures.

- parfois, un troisième repas est prévu, c'est selon les facultés d'adaptation du patient...

- ensuite, toujours deux à trois jours plus tard, passage d'une première journée suivie d'une première nuit jusqu'au lendemain 15 heures.

- enfin, quelques jours plus tard, si tout s'est bien déroulé jusque là, on passe à l'accueil de 4 jours et trois nuits puis le patient repart à son pavillon.

Les deux équipes programment alors une rencontre entre elles afin de faire le bilan de cette préparation qui débouche sur la validation ou non de la mise en place de l'accueil de manière régulière.

Voilà, mon explication est un peu longue mais il faut bien prendre la mesure de l'importance de toutes ces étapes qui sont loin d'être inutiles...

Cordialement,

Etienne

Bonjour,

Dahlia écrivait, le 24/03/07
> L'agrément est donné par le centre hospitalier et le centre est mon employeur.

Je suis surpris, car j'ai cru comprendre que, depuis la loi du 17 janvier 2002, seuls les Conseils Généraux ont la capacité de délivrer l'agrément à des accueillants qui, le cas échéant, pourront travailler pour des centres hospitaliers en tant qu'accueillants familiaux thérapeutiques.

Corrigez-moi si je me trompe !
Merci d'avance, Étienne

mary

Oui etienne  , je suis comme vous je pensais que la loi de 2002 avait  fixe le cadre des AF, mais j'ai une impression assez désagréables que certains intervenants font comme si il était possible d' ignorer la loi ; nous devons donc etre tres vigilants car en acceptant le bon vouloir des intervenants sous prétexte que nous devons travailler à tous prix nous faisons au contraire reculer notre profession. Nous devons tous parler le meme langage sinon je crains fort que les acquis soient bien vite oublies.

Joelle 33

Bonjour Etienne,

Je pense qu'on fait de la corde raide avec les lois tellement leur interprétation prête à confusion...

L'article L 443-10 dit ceci :"Sans préjudice des dispositions relatives à l'accueil thérapeutique, les personnes agréées mentionnées à l'article L441-1 peuvent accueillir des malades mentaux en accueil familial thérapeutique organisé sous la responsabilité d'un établissement ou d'un service de soins"

Cela signifie que les personnes agréées par un CG pour l'accueil de personnes âgées ou d'adultes handicapées peuvent accueillir des malades mentaux mais cela ne veut pas dire que l'on a retiré la possibilité donnée aux Directeurs d'établissement de soins de recruter lui-même des familles sans agrément conformément à l'arrêté du 10 Octobre 1990 et son art. 8  : "Lorsque l'agrément d'assistante maternelle n'est pas requis, ou lorsque l'unité d'accueil n'a pas été agréée par le président du conseil général en application de la loi du 10 juillet 1989 susvisée, le dossier constitué en vue du recrutement comporte nécessairement une enquête sociale.

Peut-être que toute la subtilité réside dans la phrase suivante : "Sans préjudice des dispositions relatives à l'accueil thérapeutique" car même si la loi de 1989 a été abrogée, une compétence a été donnée à une Administration publique et aucune loi, pour l'instant, n'est venue lui interdire de le faire...

C'est à mon avis la raison pour laquelle les hôpitaux continuent à agréer des familles et que des familles continuent à accueillir des malades mentaux sans agrément du Conseil Général...

marie josette

Bonjour Joëlle

Donc contrairement à ce qu'a écrit précédemment Bernard de Toulouse, Le CG n'est pas le seul  à pouvoir délivrer l'agrément, (et nous revoilà encore entrain de nous mordre la queue :X ) d'où cette différence encore de l'accueil social et thérapeutique.
Une personne s'ayant vu refuser son agrément  peut se faire agréer par l'hôpital sans problème (ce que je viens de voir). Mais ne pourra  accueillir des personnes autres que placées par l'hôpital. Contrairement aux AF agréées par le CG qui, elles pourront accueillir tous types de personnes. (tu)

Mais lorsque ces malades mentaux atteignent 60ans, ils reviennent immédiatement sous le contrôle du CG, car l'hôpital n'en veut plus : ils sont Agés ... et  ou vont-ils ? 8-) si  l' AF n'est pas agréée par le Président. du CG. :S

Et pour faciliter encore un tit peu :? . Les organismes qui voudront nous embaucher, si j'ai bien lu, devront avoir eux l'accord du président du Conseil général. A nous encore de bien vérifier que ceux -ci auront cet accord qui doit être verbal ? ou écrit ?

Il n'y a pas à dire, nous, ne sommes pas encore sortis du tunnel :X
Interrogativement.

Joelle 33

Bonjour Marie-Josette,

Je ne veux en aucun cas contredire Bernard de Toulouse... on s'est effectivement posé la question. Comment faut-il interpréter ce texte ?
Oui, nous en sommes effectivement là... j'accueille des adultes malades mentaux personnellement depuis longtemps sans agrément du Conseil Général mais avec un agrément spécifique de mon employeur, hôpital public, et personne n'est encore venu me dire que j'étais dans l'illégalité... je ne peux donc pas accueillir d'adultes handicapés. Tant que l'accueilli est pris en charge par l'hôpital, il n'est pas handicapé mental mais malade mental, il y a un différence de statut http://www.mens-sana.be/phak/quest1.htm. Il est probable qu'à l'approche de la soixantaine, l'équipe médicale ne se fasse plus beaucoup d'illusions sur une quelconque évolution positive du patient...
Les accueillis savent dès le départ qu'il ne s'agit que d'une étape et qu'ils s'en iront vers un "ailleurs" encore inconnu : appartement, foyer, maison de retraite, accueil familial social "en libéral" ou, depuis la nouvelle loi, salarié d'un établissement public ou privé.
L'accueil ne peut durer que quelques années, 3/4 ans en moyenne, parfois on va plus loin... la transition se prépare à l'avance et elle est réfléchie par l'équipe de soin, en concertation avec le patient lui-même qui a son mot à dire. Cela fait partie des différences.
Si l'on souhaitait garder un accueilli au delà de la prise en charge de l'hôpital, il faudrait faire une demande d'agrément au CG, l'obtenir et négocier la rémunération avec le tuteur, c'est possible. A ce moment-là, l'hôpital perdrait un lit en AFT et devrait recruter quelqu'un d'autre...

Autre possibilité : ce n'est pas parce qu'une famille aura l'agrément du CG qu'elle ne pourra pas se voir refuser sa candidature par un hôpital... ils ont des critères de recrutement donc d'agrément qui ne sont pas forcément les mêmes.

Quant aux établissements de droit privé et de droit public employeurs d'accueillants familiaux agrées, il faudra effectivement qu'ils obtiennent l'accord (écrit à mon avis) du CG du département de résidence de l'accueillant et s'ils sont situés dans un département limitrophe...??? ça devrait compliquer un peut plus les choses, à mon avis...

MF57

bonjour à toutes et tous,
tout à fait Etienne, ici aussi les 2 agréments sont différents, je découvre cette interprétation de la loi de 2002. Lorsque nous avons voulu faire cette activité nous avons fait notre demande auprès du CG et ayant vu une annonce publiée par le CHS nous avons également fait les démarches. C'est l'agrément du CG qui s'est fait le plus rapidement et nous avons eu assez vite nos 3 pensionnaires (retard du CHS pour des problèmes de budget) donc pour l'instant nous avons abandonné le placement thérapeutique mais restons en relation avec eux. les procédés de recrutement sont d'ailleurs différents.
2 filières différentes, 2 agréments différents.

Mais je me pose la question depuis un moment de la frontière qui existe entre ces 2 dénominations.
Si je comprends bien Joëlle 33, une distinction est faite entre maladie mentale et handicap mental :
- nous avons une pensionnaire (maladie mentale) qui est appelé à rester chez nous.

- Une autre pensionnaire (handicap mental) suivie par le CHS mais placée par le CG, qui est appelée à ... repartir  une fois qu'elle sera stabilisée et pourra effectivement vivre "seule" ou en appartement protégé, il faut lui apprendre beaucoup de choses, essayer de la faire progresser dans beaucoup de domaines etc... Ce serait donc plus du thérapeutique ??

- Un 3ème pensionnaire handicap physique et mental, placé par le CG qui était en institut spécialisé de rééducation (suite accident de la route), lui aussi pour espérer ensuite vivre seul ou en appart. protégé, qui doit réapprendre suite à un trauma important et être suivi pour ses troubles mentaux qui ont été découverts suite à l'accident. Ce serait donc là aussi thérapeutique ??

Il est évident que notre "investissement" n'est pas le même selon ces pensionnaires, le but non plus.
La différence de salaire est minime (0 sujétion pour notre 1ère pensionnaire - 1 sujétion pour les 2 autres)
De plus, connaissant une famille "thérapeutique" nous nous rendons compte que le suivi est plus important dans ce cas, conseils, informations, visites de l'équipe soignante. Sans parler de nous, c'est surtout la prise en charge des patients qui est fort différente,  à leur détriment, c'est évident.

Si vous pouviez nous renseigner sur ces points, merci.

Je confirme également que pour le placement thérapeutique il se fait par paliers et que l'équipe soignante vient au départ, 1 fois par semaine voir le patient, puis tous les 15 jours, puis 1 fois par mois etc...

cordialement,

barbian sylvia

(t) :) bonjour MF57,
j'aimerai converser avec toi à propos de l'accueil thérapeutique et avoir plus de renseignements ?
Je te remercie d'avance
bonne journée
lotus-32 at orange.fr

Joelle 33

Bonjour,

Oui,  MF 57, il n'y a pas encore de logique mathématique dans tout ça ! La frontière est bien mince entre maladie mentale et handicap mental comme vous pouvez le lire dans le lien cité plus haut. Le statut du patient va davantage découler de la nature de sa prise en charge que de son état réel... ainsi on va retrouver une personne en accueil social alors qu'elle relèverait davantage d'un accueil thérapeutique et inversement...

Le terme d'Accueil Familial thérapeutique est réservé à l'accueil sous la responsabilité d'un établissement de soins c'est à dire lorsque l'employeur est un hôpital. Même si dans les faits, vos actes s'apparentent à de l'AFT, à partir du moment où c'est l'accueilli qui vous rémunère, c'est de l'accueil social. C'est ainsi !

De plus, il y a des disparités d'un département à l'autre quant à la prise en charge des patients :

Dans certains hôpitaux, il y a des médecins et des soignants, encore aujourd'hui, peu favorables à l'accueil familial thérapeutique et qui n'ont pas envie de perdre de temps avec ça... et des Hôpitaux qui préfèrent répartir leur budget autrement... d'où une tendance à se décharger indirectement sur le Conseil Général qui lui, de son côté, commence à rouspéter estimant que ce n'est pas au Département /APA mais à l'Etat/Sécurité sociale de financer la prise en charge de certaines pathologies...

Pour qu'un véritable service d'AFT voit le jour dans un hôpital, il faut une volonté farouche des médecins pour faire pression sur le Conseil d'Administration car cela coûte cher, c'est un investissement à long terme (en dehors des familles d'accueils, il faut y consacrer des travailleurs sociaux à temps complet, fournir des locaux appropriés et prévoir des frais de fonctionnement, notamment de transport, très importants.
L'organisation des hôpitaux est en train de changer et va laisser davantage de pouvoirs aux médecins pour faire les choix budgétaires qu'ils jugeront nécessaires... est-ce que cela aura une incidence dans ce domaine ? l'avenir le dira...

Vous avez raison MF 57 : en principe, entre accueil social et accueil thérapeutique, l'investissement n'est pas le même, le but non plus... c'est bien pour ça que la loi a prévu une indemnité de soutien en accueil thérapeutique car il y a un projet d'autonomisation, il ne s'agit pas de nourrir la personne et de lui laver son linge et de lui nettoyer sa chambre, c'est-à-dire d'être dans une démarche de services à la personne, il faut au contraire lui apprendre à préparer elle-même sa cuisine, à se servir elle-même d'une machine à laver, à passer l'aspirateur, à faire son lit, à prendre un bus, à faire des courses, etc... et cela prend un temps fou car on aurait plus vite fait, c'est certain de le faire nous-mêmes !
C'est aussi la raison pour laquelle, je trouve normal d'être limitée à 1,5 personnes à 2 grand maximum.

On vous fait donc faire de l'accueil thérapeutique au prix de l'accueil social ! : c'est pratique, moins cher et possible alors pourquoi s'en priver ???

Mais attention, dans la pratique, on voit de tout : il y a les bons et les mauvais éléves de l'Accueil Familial Thérapeutique !
Il existe, dans plusieurs départements, des accueils mis en place par des Hôpitaux dans des conditions illégales de rémunération et de suivi à tel point que c'en est honteux ! : rien de moins que 3 malades mentaux à temps complets, à raison de 400 € de salaire par mois pour chacun !
On privilégie la quantité au détriment de la qualité ! C'est contre cela que nous voulons lutter car ce n'est pas sérieux de pratiquer l'accueil familial thérapeutique dans ces conditions...

Je reviens sur l'évocation des conditions de travail de votre connaissance : " l'équipe soignante vient au départ 1 fois par semaine....puis 1 fois par mois, etc.. : l'hôpital qui emploie cette personne, pour des raisons budgétaires, n'a pas fait le choix de mettre en place un véritable Service d'Accueil Familial Thérapeutique (c'est-à-dire un service qui ne fait que ça : SAFT) ; c'est donc l'équipe soignante qui se charge du placement et du suivi et qui avec le temps tout naturellement... lâche son suivi car elle a suffisamment de travail dans son unité de soins et il lui est très difficile de se libérer.

Dans l'idéal, en accueil familial thérapeutique, on doit voir un membre du SAFT tous les 15 jours et ceci pendant la totalité du placement, il n'y a pas de relâche dans les visites sauf cas de force majeure bien sûr... on doit pouvoir être en contact permanent avec cette équipe, la joindre à tout instant, nuit et jour, être reçu par le psychologue régulièrement.

Cordialement,

marie- josette

Bonjour Joëlle.

Merci pour toutes ces précisions. J'étais persuadée également, comme beaucoup d'entre nous de part les discutions sur ce forum qu'il n'y avait que le CG qui pouvait agréer .Je ne cherche absolument pas à contredire tel ou tel avis, je cherche seulement à comprendre pourquoi, il y a de telles différences d'interprétation de la loi.et surtout ne pas commettre  d'erreur. Je pense que nos discutions servent aussi à cela.
Si Bernard de Toulouse avait raison, (et pourquoi pas)  cela donnerait une ouverture plus large à notre métier, au lieu de se cantonner à une catégorie d'accueil. La mixité dans l'accueil est très enrichissante, pour les uns comme pour les autres.

J'ai des AFT dans mon département qui sont actuellement sans pensionnaire, et sans ressource c'est très dur pour elles !!!! Il me semblait  y avoir une ouverture pour qu'elles se tournent vers l'accueil social, PA OU PH. Mais sans agrément du CG pas possible !!!
Alors que dans l'autre sens, apparemment se serait possible, puisque le CG n'a pas droit à sélection. !!!
Je suis heureuse de pouvoir m'enrichir avec votre savoir, car je ne connaissais pas l'accueil thérapeutique, étant moi même dans la personne âgée. Mais notre but est le même ; faire de notre métier qu'il soit uniformisé, et reconnu, avec une loi pour tous. Alors qu'à ce jour même l'accueil social va avoir ses différences, si l'on travail avec  des particuliers ou avec un employeur.
Diviser pour mieux régner. C'est dommage un accueil reste un accueil. J'ai été accueillante pour enfants, avant d'être pour personnes âgées. Pour moi le travail à la base est le même.
C'est comme dans le commerce. Que vous vendiez des petits pois  ou des voitures. La base c'est la vente !!!!
Tout cela pour dire que si Bernard de Toulouse avait raison, il y aurait  un petit pas pour que nous soyons tous des Accueillants familiaux sans étiquette, et que nous serions nous, à même de juger qui nous sommes capable d'accueillir.

Cordialement

cindy

:) bonjour à tous et à toutes

me revoilà hé oui c'est moi Cindy je voulais vous dire que j'ai eu mon premier patient en essai un mardi 17 avril toute la journeé puis ça s'est bien passé il est reparti au soir et il est revenu le mardi 24 avril toute la journée

* je voulais vous demander au bout de combien de temps un patient peut faire des journées d'essai avant sa première nuit d'essai ?
* est-ce que le patient doit payer ses repas lors de ses essais chez moi ?
* est-ce que je dois être au courant de ce que dit le patient quand il est de retour à l'hôpital après une journée d'essai chez moi ?

merci
cordialement cindy

Joelle 33

Bonjour Cindy,

Si je comprends bien, vous avez eu le patient à deux reprises les 17 et 24 Avril et depuis... plus de nouvelles ! C'est pour le moins surprenant de la part de l'équipe... N'avez-vous pas eu de calendrier de préparation ??? N'avez-vous pas signé un contrat d'accueil ?
Si c'est le cas, il s'agit d'un dysfonctionnement administratif.
1°) Légalement, et pour des raisons évidentes de responsabilité, le patient ne peut venir chez vous tant que les choses ne sont pas clairement définies : on aurait dû vous établir un contrat provisoire signé à la fois par le médecin responsable de l'accueil, le Directeur de l'Hôpital, le patient et vous.
2°) Ce n'est pas au patient à vous régler les repas mais à l'hôpital et pour chaque journée, on doit vous payer un jour d'accueil complet. Vous recevrez vraisemblablement votre rémunération fin Mai.
3°) Ce que dit le patient sera entendu et interprété par l'équipe et si vous souhaitez savoir ce qu'il en a dit, il faut tout simplement leur poser la question... vous en avez parfaitement le droit car c'est légitime de vouloir savoir comment il a vécu ce moment.

Je vous conseille de ne pas rester à attendre sans savoir ce qui se passe depuis le 24 Avril, ça me paraît un peu long... Il se peut que le patient ne se sente pas tout à fait prêt à "franchir le pas"...  En principe, la première nuit intervient peu de temps après les premiers repas...

Cordialement,

cindy

bonjour joelle 33

merci de m'avoir repondu
Ce qui se passe en ce moment c'est qu'on me l'a amené et maintenant plus rien a cause des congés qui arrivent et des jours feriés. Il m'on dit qu'ils avaient personne pour me le ramener chez moi et personne pour le reprendre au soir.  Est-ce que c'est normal ???
Et je n'est pas eu de contrat provisoire je n'ai rien signé pour ce patient
mais j'ai signé mon contrat de travail mais il n'est pas daté,  ils m'ont dit qu'ils le dateront dès que le patient dormirait chez  moi.. Est-ce que c'est normal ???
Aussi je n'ai pas eu de calendrier de préparation non plus...

cordialement cindy

Joelle 33

Bonjour Cindy,

L'accueil d'un patient devrait se dérouler selon un protocole bien établi. Voir http://www.famidac.fr/article48.html
La qualité relationnelle entre vous et l'équipe sera le meilleur gage de réussite. J'espère pour vous que les choses vont finir par se mettre en place de manière satisfaisante.

Bon courage,

cindy

bonjour

Voila j'ai eu des news du patient que jai eu deux mardis de suite et il m'ont dit que c'était lui qui ne voulait plus faire son projet therapeutique
est-ce que ça vous est déjà arrivé ????

Cordialement,
Cindy

Joelle 33

Bonjour Cindy,

Oui, cela arrive. Je vous évoquais d'ailleurs cette éventualité dans un de mes précédents mails. Le patient n'est pas toujours prêt à franchir le pas, c'est très angoissant pour lui de quitter un hôpital qui, pour lui, est très sécurisant. En acceptant de venir chez vous, il doit renoncer à un cadre, un rythme, un environnement qui lui est familier;
Mais, qui, d'ailleurs, n'a pas peur de l'inconnu ??? C'est tout à fait normal...
Maintenant, soit on vous propose une autre personne, candidate à l'AFT, soit l'équipe va reprendre avec ce patient ce qui fait blocage afin de le convaincre de faire un nouvel essai...
Bon courage et j'espère que, quoiqu'il en soit, vous n'aurez pas trop longtemps à attendre...
Cordialement,

MF57

bonjour Cindy

Bien sûr que celà arrive. Joelle l'explique très bien, c 'est très difficile pour eux de quitter leur cadre, même s'ils en ont envie. Nous sommes des inconnus pour eux, la maison, la commune, tout est nouveau et donc inquiète.
Il peut y avoir un autre essai ou ce sera quelqu'un d'autre, ne vous inquiétez pas, même si c'est décevant pour une 1ère.

bon courage
Marie

cindy

Bonjour

Suite à mon agrément que j'ai eu en février je n'ai toujours pas de patient ; ai-je le droit de changer de secteur ????

merci cordialement
Cindy

Joelle 33

Bonjour Cindy,

Je suppose que vous parlez des différents secteurs couverts par l'Hôpital qui vous a accordé l'agrément... La première des conditions est à mon avis que vous ne résidiez pas trop loin de l'unité qui doit vous visiter (maxi 30 kms). Tout dépend aussi de l'organisation de l'AFT dans votre établissement.
Dans quel département êtes-vous ?

cindy

bonsoir

je suis du departement 59

Joelle 33

Bonjour Cindy,

Vous pouvez toujours contacter les établissements suivants dont vous trouverez les renseignements en suivant les liens ci-dessous.

- Etablissement public de santé mentale (EPSM) de Lille : http://www.epsm-lille-metropole.fr/
- EPSM agglomération lilloise à Saint-André : http://www.epsm-agglomeration-lilloise.fr/ qui indique dans la colonne actualités à droite, la création de deux nouveaux hôpitaux à Roubaix :
- EPSM des Flandres : http://www.epsm-des-flandres.fr/ qui recherche des familles d'accueil thérapeutique (voir dans "Recrutement")
- EPSM Val de Lys-Artois à 62350 Saint-Venant : http://www.epsm-stvenant.fr/index.php?lng=fr

Bonne chance.

PS : Pour d'autres départements, voir notre "Répertoire des services d'Accueil Familial Thérapeutique" en cliquant sur ce lien : http://www.famidac.fr/article20.html ou utilisant des moteurs de recherche avec "EPSM"

cindy

:D bonsoir

j'ai fait du remplacement au mois de juillet une semaine comment je dois compter mes heures de travail

merci cordialement cindy :S

Joelle 33

Bonjour Cindy,

Il faut nous donner davantage de précisions : le remplacement s'est-il effectué à votre domicile ? Qui est l'employeur ?

cindy

bonsoir joeel33
merci de m'avoir repondu oui le remplacement s'est effectué chez moi mon employeur est E P S M
voila j'espere que ça pourra t'aider pour repondre à ma question
cordialement cindy

\"La copine d\'Henri\"

Bonjour Cindy,

En suivant votre parcours en accueil familial thérapeutique sur ce forum, on peut se demander si l'hôpital qui vous embauche n'est pas une "structure fantôme".

Ils vous proposent une personne à accueillir qui vient chez vous alors que vous n'avez pas de contrat d'accueil et que votre contrat de travail n'est pas daté. Vous ne savez pas qui doit vous payer les repas et l'accueil s'arrête parce qu'il n'y a personne pour accompagner l'accueilli chez vous ! Drôle d'accueil ::o.

Cela dit, pour le calcul de votre salaire, il n'y a que vous qui puissiez savoir les conditions de votre contrat.
Si votre salaire n'est pas précisé dans votre contrat ou que vous n'avez toujours pas de contrat d'accueil ... alors, désolée, vous n'avez pas fait des remplacements pendant une semaine, mais vous avez fait du travail au noir ou du bénévolat pendant une semaine !!!

Essayez de reprendre tout cela dès le debut : un accueil = un contrat = un salaire. Et n'acceptez pas de travailler autrement, même pas pour une seule journée !

Bon courage à vous
    "La copine d'Henri"

Joelle 33

Bonsoir Cindy,

En principe, tout est détaillé dans le contrat. Vous allez percevoir une partie salaire pour 7 jours d'accueil et une partie indemnités pour les frais d'entretien et de loyer. Lorsque vous recevrez votre feuille de paye fin Août, vous pourrez appeler le service du personnel de l'Etablissement pour vous faire expliquer ce qui vous a été réglé. Il est difficile de vous donner une approximation car il y a de nombreuses disparités d'un établissement à l'autre.
Cordialement,

cindy

bonjour
merci pour votre reponse je vais tirer ça au clair et je vous tiens au courant.
le patient doit nous donner le loyer de la chambre a quelle moment du mois ????
cordialement

Joelle 33

Bonjour Cindy,

Vous ne lisez pas bien les infos que l'on vous donne !!! En Accueil familial thérapeutique, c'est l'hôpital qui est l'employeur et qui paye la rémunération et le loyer à l'accueillant et non le patient !
Cordialement,

cindy

:)bonjour a tous

je viens vous donner quelques petites nouvelles
Depuis le mois de juin je faisais une semaine de remplacement  avec trois personnes tres différentes, ce qui m'a permis de mieux connaitre ce métier et de voir qu'il n'y avait pas qu'un cas de maladie.  C'etait tres intéressant de pouvoir communiquer avec une personne autiste de découvrir malgré son  handicap pouvoir découvrir tout ce qu'elle pouvait faire puis j'ai eu une personne qui faisait des crises d'épilepsie et bien ca s'est tres bien passé, s'amuser avec lui et faire de nombreuses promenades puis une personne que je connais une patiente malade aussi mais tres interessée par toute les choses que je faisais

a ce jour je suis toujours en attente d'une personne ce matin en me promenant  je me suis dit pourquoi pas aller rendre une petite visite aux personnes de l'hopital et demander si il n'y avait pas un projet.
Et bien vous seriez etonnés, il devait m'appeler au matin pour prendre rendez vous avec une personne j'en saurai plus le 24 octobre

voila aller bonne journee
cordialement cindy