Accueil de patients addicts à l'alcool

Démarré par Andrée, 23 Décembre 2005, 19h46mn

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Andrée

Mon frère a un fils adorable de 41 ans ; son problème : l'alcool.
Existe-t-il des familles qui accueillent ces personnes à l'année, lui offrant travail afin de l'insérer dans la vie, de l'occuper pour qu'il existe comme tout le monde ?
La femme de mon frère n'a plus d'espoir car sans travail, mon neveu (célibataire sans enfant) rencontre des hommes attirés par l'alcool. Le cercle est infernal, sans issue.
Si une famille est prête a accueillir mon neveu (de formation relieur) n'hésitez pas à me contacter. J'ai promis à ma belle soeur de l'aider mais ... il faut que je trouve.
A vous lire. Remerciements.
Andrée

Etienne

Bonjour Andrée,

De nombreux accueillants familiaux prennent en charge des personnes alcooliques sevrées et bénéficiant d'un suivi médical. Cet accueil ne se substitue pas à une cure de sevrage, il s'agira plutôt d'une post-cure, en phase de "stabilisation" puis de réinsertion sociale.

Pour trouver une famille d'accueil, suivez les conseils de la rubrique "Adultes handicapés et personnes agées" de http://www.famidac.fr/article10.html

Cordialement, Etienne

Marie Ange

J'ai une soeur agée de 36 ans avec de nombreuses années d'alcoolisation derrière elle. Ce qui a entrainé des troubles psychiatriques importants. Actuellement hospitalisée, nous cherchons la solution la meilleure pour sa sortie sachant qu'elle a  besoin d'une prise en charge quotidienne que je ne peux pas lui apporter.
Dans l'attente de vous lire.

carole

Bonjour Andrée,

Je lis votre demande avec interet, ce garçon alcoolique est il soigné ? reconnait-il le problème ? je m'occupe dans le cadre de mon travail de personnes ayant fait des avc dues à l'alcool avec conséquences diverses dont hémiplégie. Comment réagira ce garçon en famille d'accueil s'il n'a pas été "préparé" au sevrage avec un soutien médical ? Psychologique ?

A vous lire chère Andrée, bon courage

Carole

guichard

Bonjour,
Impuissante face à la problèmatique alcoolique je recherche un centre pouvant l'accueillir, une communauté. Actuellement il est hospitalisé depuis trois mois en psychiatrie pour ce problème mais aussi des troubles bi-polaires. La situation n'est plus acceptable pour moi aussi je viens de faire une demande de divorce.
merci
Marienoelle guichard

Etienne

Bonjour Marienoelle,

Vous trouverez sur ce site des renseignements sur les accueillants familiaux ; certains prennent en charge des personnes alcooliques (sevrées ou en cours de sevrage).
Nous ne pourrons par contre pas vous renseigner sur des "centres" ou "communautés", qui ne relèvent pas de nos compétences...

Famidaquement, Etienne

carole

Bonjour Marie Noelle,

Dans le cadre de mon travail d'auxiliaire de vie, je me suis occupée de personnes ayant ce problème. Je suis à présent accueillante familiale. Où en est votre époux dans sa thérapie ? De quelle région êtes vous ? Si vous voulez, on peut en parler plus avant. Je dispose d'une place en saone et loire, Bourgogne.. A suivre...

pascale

Bonjour
Ma tante Sylvie, 51 ans, est retardée mentale légère elle n'a jamais pû s'adapter à un emploi normal. Pendant des années elle a  été hébergée et assistée  par sa mère (ma grand mère) qui est depuis un an en maison de retraite. Depuis, elle est en hopital psychiatrique, elle sort la journée pour aller travailler en CAT.  L'hôpital vient de nous informer qu'il ne pouvait plus la garder car l' alcoolémie s'ajoute à son problème mental. Attention le terme alcoolique dans son cas n'est pas comparable à celui d'une personne mentalement normalement constituée, peu d'alcool lui suffit (1/4l vin par repas) et si elle est encadrée elle est capable de vivre normalement. Elle a déjà fait des cures sans succès étant donné son handicap mental
C'est une gentille fille, non agressive qui s'intéresse à beaucoup de choses, qui est de bonne compagnie quand elle est en confiance, elle est douce et adore les animaux et les enfants. Nous l'aimons beaucoup mais nous ne pouvons la prendre avec nous (une attention permanente lui est nécessaire). Nous travaillons et ne pourrions controler son emploi du temps
Si cette personne se retrouve seule dans un studio et en ville, elle finira en compagnie de tous ces gens qui vivent dans la rue et nous ne souhaitons pas cela
Quelqu'un peut t'il nous donner des conseils, nous ne savons plus vers qui aller. Merci en tous cas aux personnes qui ont crée ce site et à celles qui partagent leur temps et leur coeur pour des gens différents, on se sent moins seuls et le fardeau est moins lourd quand on vous lit. amitiés Pascale

sophie

Bonjour Pascale
vous êtes sur le site de l'accueil familial ; peut-être avez-vous pensé à cette solution pour votre tante ?
Dans ce cas, adressez-vous au Conseil Général afin d'obtenir la liste des accueillants familiaux du département. Il faut savoir si votre tante aurait la possibilité financière pour ce placement évidemment mais puisqu'elle travaille en CAT, ce doit être possible. J'ai moi-même une jeune femme dans ce cas.
Maintenant, par rapport à l'alcool en famille d'accueil, cela peut être un problème. Peut-être envisager un accompagnement médicamenteux avec son médecin afin de l'aider au sevrage... car un accueillant familial peut craindre cette dépendance. Là aussi c'est l'expérience qui parle...
Une solution existe sûrement. Dans quel département est votre tante ?

amicalement
Sophie

Pascale

Bonjour Sophie, merci pour votre réponse
Oui effectivement nous avons pensé à l'accueil familial, ma tante est actuellement dans le val d'oise et je n'ai pas trouvé d'adresses de familles dans ce departement. De plus il semble difficile de changer de CAT, donc de département et le fait de travailler est une condition à son équilibre.
Nous comprenons la crainte des accueillants familiaux, sylvie a déjà fait plusieurs cures de sevrage sans succès mais elle est restée des années avec sa mère qui lui "permettait" et surveillait une alcoolisation légère à chaque repas et elle vivait ainsi. Elle-même préfèrerait être entourée d'une famille plutôt que de vivre seule dans un studio. Elle aime les animaux et pourrait se voir confier des petites tâches journalières en plein air tout en prenant ses repas de manière accompagnée.
L'aspect financier serait pris en charge par elle (CAT et rente d'invalidité) et ses frères et soeurs qui participeraient.
Nous essayons toutes les solutions possibles avant d'envisager de la laisser livrée à elle même.
merci encore Sophie pour vos conseils,
amicalement, Pascale

Henri

Bonjour Pascale,

Je donne mon opinion sur le problème de l'alcool. Des milliers (millions ?) de gens vivent avec l'alcool au quotidien. Tout est dans la dose ! Il est tentant de vouloir pour l'autre un comportement idéal, c'est-à-dire l'abstinence totale... D'une part, c'est souvent une violence pour un alcoolo-dépendant d'être totalement privé. D'autre part, pour des personnes déficientes ou en difficulté, la satisfaction orale est l'un des (rares) plaisirs qui restent... Et il est difficile de savoir où s'arrêter !

Cela dit, vous avez raison de rechercher un lieu d'accueil offrant une vigilance que ne permet pas le milieu ordinaire.

Bon courage, Henri

lemperiere michèle

bonsoir : j'ai lu avec attention tout ce qui s'est dit sur le forum ces jours derniers concernant Pascale et sa tante Sylvie. Si je me permets d'intervenir c'est que je connais bien le problème et qu'effectivement : l'alcool et la dépression sont souvent liés et que les gens souffrant de ces problèmes peuvent, après sevrage, retrouver une vie plus sereine. D'autre part je dispose d'un logement dans notre cour avec une présence continue (j'ai fait paraitre une annonce dans la rubrique logement indépendant) - mon téléphone est sur l'annonce.
En tout cas bon courage

Gilles

Bonjour,

Mon beau-frère (47ans) a eu un AVC il y a environ 10 ans, il y a perdu l'usage de la parole et une partie de sa mobilité (hémiplégie coté droit). De constitution robuste, il arrive quand même à se déplacer et a aidé son épouse jusqu'à maintenant à tenir un magasin de Presse (il est encore assez doué avec les chiffres).
Suffisamment autonome pour le quotidien, il ne peut pourtant pas s'assumer  complètement, n'a plus goût à rien et malgré son fils et son épouse à ses cotés, il sombre peu à peu dans l'alcoolisme. Tant et si bien que son épouse qui a tant assumé depuis 10 ans n'en peut plus et jette l'éponge.
Aussi nous faut il trouver une solution d'accueil au plus tôt. Mais maison d'accueil ? famille d'accueil ? nous sommes désemparés car nous ne connaissons rien à ces structures et nous ne savons pas à qui nous adresser dans notre région (57).
A mon avis, l'idéal est que mon beau frère trouve un accueil dans une ferme avec des petits travaux pour l'occuper, aux cotés des animaux qu'il affectionne.
Si vous pouvez nous aider par vos conseils... Bonne année à tous

Henri

Bonjour Gilles,

Dans la rubrique "Départements" du site (menu à gauche), vous trouverez des infos et un contact concernant votre département.

L'accueil familial est possible si cela fait partie des projets de votre beau-frère. Il est difficile d'imaginer un placement sans son consentement...

Bon courage, Henri

jacotte

Bonjour,

Je souhaite juste témoigner de ma difficulté personnelle à prendre en charge des malades alcooliques non sevrés dans le cadre de l'accueil familial et plus généralement de patients dépendants et ce, quelque soit le produit.
L'indication de l'accueil familial en post-cure est sans doute judicieux mais si la personne alcoolo-dépendante n'a pas suivi un traitement préalable ou une cure de sevrage, l'accueil peut vraiment tourner à l'enfer. Je ne veux absolument pas culpabiliser ces malades ou les rejeter mais il me semble que cette maladie nécessite une prise en charge médicale spécifique que l'accueil familial n'est pas en mesure de pallier. Toute les bonnes intentions du monde, tout l'entourage affectif qu'une FA peut apporter ne peut pas se substituer à une prise en charge médicale préalable.
La maladie alcoolique a pour particularité, comme toutes les toxico-dépendances, d'oter à la personne qui en est atteinte, toute volonté. Les menaces, les réflexions moralisatrices n'ont aucun effet et en aucun cas la culpabilisation de l'alcoolique par l'entourage ne peut l'aider. C'est vraiment une maladie qui doit être prise en charge par des spécialistes. Ensuite, l'indication de l'accueil peut être envisagé afin de d'apporter un cadre rassurant et chaleureux pour aider le malade a rester abstinent et consolider sa confiance en soi.
Le terme d'abstinence peut choquer Henri (voit plus haut) mais pour avoir connu de près cette maladie, je peux témoigner que la personne dont je parle ne pouvait absolument plus toucher à l'alccol sous peine de rechute massive. Aucune maitrise de sa consommation n'était envisageable dès le premier verre d'alcool absorbé. Sans doute chaque cas est différent mais je ne peut témoigner que de ce que j'ai côtoyé de près.
Cordialement
Jacqueline

corinne

je voudrais de l aide, s.v.p

Mon papa agée de 55ans  n'ayant pas l' age de la retraite .
Il a une maladie liee a son probleme d'alcool. Il est reconnu a la cotorep touche  620 euros
La maison de retraite qui l'heberge ont bien voulu de lui par ce qu'il est malade, il est autonome ,propre ,aimable ,serviable. malheureusement il c'est  fait des copains de chambres qui ont le meme probleme que lui  (l'alcool).
Il  rechute devient agressif envers les infirmiers et ne se rapelle de rien .
La directrice n' en veut plus ; Il y a aucune activité  c'est l'ennui et pour s'occuper il rechute avec ses copains .

J'ai 35ans ,2 enfants cela me depasse
Il y a ma tante qui gére le dossier elle etait a mi-temps par son travail dans quelques jours elle reprend un temps complet moi meme je travaille nous n'aurons plue le temps de gerer le dossier je ne sais comment faire .
Car pour les autres maison de retraite il est jeune et son probleme d'alcool n'arrange pas l'affaire

Pourriez vous ,m'aider a me diriger vers des organimes compétents a sont problème.
Car il est merveilleux ,quant il est lui meme.

rachel

Bonjour,
Ce n'est pas dans mes habitudes d'avoir recours a un forum mais là, je suis vraiment desespérée...
Ma mere est alcoolique depuis presque 4 ans depuis la séparation avec mon père (lui meme alcoolique) et elle ne buvait pas une goute d'alcool avant... j'ai deux petites soeurs de 12 et 13 ans qui en patisse car elles vivent avec, moi étant dans mon propre appartement pour mes etudes. Nous avons tout essayer mais il n'y a rien a faire, elle ne reconnait pas sa dépendance. En plus de cela, sa seule amie ne l'aide pas, elle boit regulierement aussi. Ma mere passe ses nuits au telephone avec mon pere ou son amie quand elle est saoul, souvent en étant tres agressive voire méchante. Cette situation a des consequences sur mes pauvres soeurs qui dorment a peine la nuit et se sentent délaissée par une mère qui passe ces soirée à boire et à être agressive, elles finissent elles-même par être agressive et renfermée. Je pense qu'en plus de cela, c'est une dépression qui la ronge. La vie de famille est partie en éclat, mes grands parents du coté de ma mère ne savent pas comment gerer la situation et moi non plus. Si cela continue elle ne  pourra meme plus se lever et aller au travail le matin, car en plus de cela nous avons de gros problemes financiers...
Nous sommes actuellement suivi par une assistante sociale mais je n'ai pas l'impression qu'elle fait quoique ce soit car rien ne change.
C'est un appel au secours, je ne veux pas la perdre, aidez moi a retrouver la mère que j'avais il y a 4 ans!

sophie86

bonjour Rachel,

comment ne pas être sensible à votre message...
j'ai accueilli une personne alcoolique. Seule, elle ne pouvait pas sortir de cette spirale infernale.
J'ai essayé de la faire prendre en charge par un centre médical spécialisé dans ce problème ; mais elle n'avait pas la motivation pour s'en sortir et parce-qu'elle était adulte, non consentante, l'équipe en question n'a rien pu faire. Puis j'ai cherché une psychologue ; j'en ai trouvé une avec laquelle le contact est bien passé. J'ai donc emmené ma pensionnaire la voir régulièrement et avec le temps elle s'est ouverte. Elle a fait un bout de chemin.
Ce qui est sûr c'est que votre maman aura du mal à s'en sortir toute seule. Il lui faut une prise en charge par un médecin, peut-être envisager un séjour dans un hôpital pour commencer à sortir de là. Faire une coupure avec son environnement...
Vous dites qu'une AS est présente ? que suggère-t'elle ?

Joelle 33

Bonjour Rachel,
Votre témoignage est très émouvant et je mesure l'épreuve qui est la vôtre. L'alcoolisme est une véritable maladie et il ne faut pas avoir honte d'en parler. C'est la seule réponse que votre mère ait trouvé à sa souffrance. Pour l'instant, elle est dans le déni le plus total car elle n'a pas vraiment conscience de son état et tant qu'elle n'est pas décidée à guérir, c'est très difficile d'intervenir à sa place, sans son consentement.
Elle va avoir besoin de vous, de votre amour et de votre patience car vous êtes vraisemblablement ce qu'elle a de plus cher au monde.
Dans un premier temps, il serait bon d'en parler à votre médecin de famille, peut-être a-t'elle besoin d'un anti-dépresseur pour mieux faire face au quotidien... son travail... vos soeurs encore mineures.
Dans un second temps, peut-être pourriez-vous vous tourner vers une Association locale du genre "Alcooliques anonymes", je suis persuadée que vous y trouveriez une oreille attentive et certainement des conseils très utiles...
L'accueil familial pourrait être une solution pour l'après... lorsque votre mère aura engagé son long processus de guérison.
Bon courage dans votre combat.
Cordialement,

MF57

bonjour Rachel,

si je ne peux répondre à votre appel de manière professionnelle, ni vous trouver de solutions miracles, je ne peux laisser votre désarroi sous silence...
de quel département êtes vous ?
Pouvez vous vous rapprocher du médecin familial ?? ou vos grands parents ?

il vous faudra je le crains prendre des décisions pour protéger vos petites sœurs et votre mère ne l'acceptera pas tant qu elle n'aura  pas pris conscience de sa maladie,
Une association Alcooliques anonymes, oui, peut vous aider, vous aiguiller. Je suppose que vous êtes en période d'examens.
Vous ne pouvez tout gérer seule, la maladie de votre mère, celle de votre père, les problèmes financiers, vos études, la vie de vos petites soeurs, trouvez de l 'aide.
Bon courage, si vous voulez un contact par mail, n'hésitez pas

Marie

rachel

je vous remercie d'avoir lu mon message. J'ai en effet un medecin de famille, une femme, qui nous a suivi des le debut et connaissait tres bien les problemes de mon pere avec la boisson. Elle est également au courant pour ma mère... cependant elle m'a dit plusieurs fois qu'on ne peut rien faire sans son consentement, ce qui me ôte tout espoir... mes grands parents ne sont plus tout jeune et n'ose pas dire quoi que ce soit à ma mere de peur de se brouiller avec elle, ce qui était plus ou moins le cas quand mon père était là. Nous avons une assistante sociale qui vient régulierement mais j'ai plutot l'impression que ma mere elude son probleme, oriente les discutions sur nos problemes financiers et au final, malgré ces mise en garde sur son probleme d'alcoolisme, rien ne change. J'habite en Eure et Loir, dans un village un peu paumé, loin de grandes villes (40km) et je ne pense pas que ma mere accepte d'y aller pour en parler à quelqu'un... je ne sais vraiment plus quoi faire, demain c'est la fête des mères et malgré mes 19ans, je sais qu'en la regardant et en lui offrant son cadeau j'aurais les larmes aux yeux.

emile

Bonjour,

Je suis alcoolique depuis il y a 3 ans et dépressif depuis il y a 7 ans. J'ai 25 ans. Je fais des crises d'angoisses, de panique, de tatychardie. Par contre je ne suis pas suicidaire (c'est déjà ça =). Je suis suivi par un psychiatre et un psychanalyste, mais ce qui me manque c'est un environnement solide et épanouissant. (ma mère est schizophrène, mon père est maniaco-dépressif, tous deux ont fait de l'HP et sont incapables de me soutenir).

Par expérience, je sais qu'un environnement "sympa" me transforme plus que quoi que ce soit d'autre. Je passe de "boire et dormir toute la journée sans sortir de chez moi" à "vie quasi-normale, beaucoup mois de dépression et diminution soudaine de ma consommation d'alcool".

C'est pour cela que je m'intéresse davantage à l'idée d'une famille d'accueil qu'à celle d'une cure de désintoxication. Est-il possible de trouver une famille compréhensive chez qui diminuer progressivement puis arrêter l'alcool ? Ou totalement exclu ?

Je voudrais consulter un alcoologue en parallèle, mais sinon il me semble vraiment qu'une vie "normale" suffirait à me faire remonter la pente, et même que ce serait la meilleure solution.

Je précise que je ne me cache pas pour boire (mais je peux le faire si on me le demande), que je ne suis en aucun cas violent, que je reste relativement clair malgré l'ivresse, et plutôt joyeux.

Possible ou pas possible ?
Merci !!! =)

J'habite en région parisienne. Mais je peux envisager de m'en éloigner, même si je ne préfèrerais pas.

Belén

Bonsoir Emile,

Effectivement, un cadre familial stable et "sympa" est structurant. Il y a aussi des contraintes. Il est nécessaire de s'adapter à de nouvelles normes, à des exigences... Sur ce forum, il y a des témoignages d'accueillants qui ont pris en charge des personnes alcooliques. Votre problématique est donc compatible avec l'accueil familial.

Cela dit, la condition première pour bénéficier de ce mode de prise en charge est d'être une personne âgée ou handicapée, c'est-à-dire reconnue comme telle par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) de votre département.

Si ce n'est pas votre cas, il est possible de vous orienter vers un logement indépendant ou de passer par un Centre Hospitalier Spécialisé qui dispose d'une unité d'accueil familial thérapeutique. Il y a des infos sur ce site.

Enfin, vous pouvez consulter les offres d'accueil à la rubrique "Annonces"...

Bonne chance, Mike

gaelle

bonjour,

j'aimerai avoir des conseils ; ma mère est une personne dépressive avec des problèmes d'alcool. Elle a déjà fait des cures et des post cures sans résultats; elle est sous curatelle avec mise à l'épreuve. quand elle est hospitalisée tout se passe bien mais dès qu'elle rentre chez elle ça va plus. je n'arrive plus à trouver des solutions. elle est très dépressive et ne supporte plus la solitude. elle a subi de grosses opérations cette année.

je voudrais savoir si des familles d'accueil prennent des personnes qui sont dans ce cas là et qui pourront me conseiller. merci d'avance.

gaelle

bonjour,

j'ai vu sur le forum que vous accueillez des personnes malades alcoolique. ma mère a de gros problèmes avec l'alcool elle a été hospitalisée pendant deux mois et demi car elle a failli mourir mais dès sa sortie elle s'est remise à boire. elle n'a plus l'instinct maternel, ne gère plus ses comptes etc... j'ai du demander une mesure de curatelle.

mais moi et ma soeur sommes désespérées. ma mère ne supporte plus la solitude, ne travaille plus, elle s'est complètement repliée sur elle même, n'a plus d'amis.
je voudrez savoir si vous accueillez tjrs des personnes comme ma mère. elle vit sur lille.

répondez moi svp. merci d'avance.

Joelle 33

Bonjour Gaëlle,

Votre Maman aurait tout à fait sa place en accueil familial. Vous pourriez soit contacter les accueillants familiaux de votre département soit passer une annonce gratuite sur le site. Voir page : http://www.famidac.fr/rubrique33.html

Bon courage et bonne chance.

MF57

bonjour gaelle

en plus des conseils de Joelle33, en avez vous parlé avec sa curatrice si celle ci a été nommée ?
L'hôpital -CHS ?- où elle était en cure ? votre mère a sa place en famille d'accueil, il y en a pas mal dans le nord : vous trouverez. J'ai vu également que les CHS de Douai, Roubaix, Tourcoing recherchent eux mêmes des FA par petites annonces.
bon courage
Marie

delsol

bonjour a tous,
ma soeur a de gros problèmes avec l alcool, elle  se détruit a petit feux, elle a eu de gros problèmes dans son enfance
et je voudrais l'aider du mieux que je peut, si vous pouvez me conseiller je sais pas par quoi commencer.
merci beaucoup.

annick nezan

bonjour au sujet de votre soeur il faut quelle soit suivit médicalement n'oubliez jamais que c'est une maladie il faut l'entourer et surtout ne pas baisser les bras faite vous aider par les associations anti alcoolique !

LE BRUN

Bonjour, j'ai 53 ans, je suis alcoolique, je sors d'une cure de trois mois et demi et je ne peux pas vivre seul.
Pouvez-vous m'aider?

Belén

Bonjour Le Brun,

Malheureusement, l'accueil familial tel que nous l'entendons sur ce site est strictement encadré par les lois ; il ne concerne que les personnes âgées et/ou les personnes handicapées adultes.

Bon courage à vous
"La copine d'Henri"

Cathy

Bonjour LE BRUN
Etês-vous reconnu invalide ou handicapé adulte, si c'est oui, vous pouvez voir avec votre psychiatre pour une famille d'accueil.
J'ai déjà accueilli des personnes souffrant de votre maladie, cet accueil parfois temporaire peut donner de bon résultats, et être très enrichissant pour l'accueilli comme pour l'accueillant.
Pour vous en sortir restez positif!
Cordialement

Alexandre

Bonjour, j'ai lu tout vos message un par un et je me retrouve dans la situation de pas mal de gens.

Mon père à 51 ans, il boit depuis plus de 25 ans, mais ces dernière années après s'être séparé de ma mère et s'être fait licencié de son travail, il s'est mis a boire toute la journée et a perdu énormément de poids( il est squelettique actuellement)il souffre de dénutrition
Il a une cirrhose bien avancé d'après les docteurs,et est très faible physiquement, et ne peut donc pas s'occuper de tache quotidienne tout seul.

Actuellement il est à l'hôpital en attente d'une maison de convalescence mais en cherchant sur le net je pense qu'une famille d'accueil est la meilleur solution.
ces dernière années il vivait avec mon oncle, mais il vient de décédé et n'a donc plus aucun endroit ou aller et plus personne pour s'occuper de lui.
Malheureusement aucune famille proche de chez moi d'après le site, c'est pourquoi je voudrais savoir s'il y a d'autre site ou association qui pourrait m'aider.
Je n'ai que 21 ans et je ne peux malheureusement pas l'accueillir chez moi, mon appartement étant trop petit

Des assistances sociales de l'hôpital s'occupent de lui cherché une maison de convalescence mais en 10 jours elle n'ont eu que des refus.

J'ai besoin de conseil, plus précis sur les possibilités d'hébergement de mon père.
Merci à vous.

yolande Portalier

bonjour, je vis depuis des années avec un homme qui boit, depuis quelque temps, cela s'est empirer, il ne se lave plus, il est souvent hospitalisé car il tombe , il est suivi par le médecin de famille, il a été soigné par des psy, il à été 1 mois à Pégomas, il est revenu ivre mort le jour même, mais il refuse de se faire soigner car il estime qu'il ne boit pas,  il a eu beaucoup de problèmes de santé,
j'aimerais le mettre sous tutelle car il est incapable de gérer son argent RMI, il fait partit de la cotorep, il est malheureusement devenu dangereux pour lui et pour moi, puis-je sans son consentement  le placer, ou le mettre sous curatelle,
je ne suis pas mariée, mais j'ai deux fils avec lui, qui malheureusement  souffre de cette situation . j'ai vu beaucoup de personnes à son sujet car je travaille en mairie, malheureusement sans réponse, la seule a été de me dire de le mettre a la porte, je ne pense pas que cela a été la réponse que j'attendais, j'attends de vous une réponse, quelle qu'elle soit, car vous êtes  ma dernière porte, je vous en remercie.

Dominique Log. Ind. 18

Bonjour Yolande,

"puis-je, sans son consentement, le placer ou le mettre sous curatelle."

Non Yolande vous me pouvez pas.
Par contre vous pourrez demander à vous entretenir avec son médecin traitant et lui suggérer, au regard de la situation, d'envisager une mesure de "mise sous protection des personnes et des biens" (Curatelle ou Tutelle).
Si son médecin  juge que la situation est bien celle que vous décrivez et que dans l'intérêt de votre compagnon il se doit  d'intervenir, il adressera un courrier au Juge des Tutelles de son département pour demandant une mise sous protection.
Si son médecin n'est pas agréé, auprès des Tribunaux de votre département, il sera demandé à votre compagnon d'en voir un, de son choix, sur la liste que le Juge lui fera parvenir.
En ce qui concerne son placement, seul un médecin psychiatre peut en décider dans un cadre bien défini.
1-  Suite à une consultation spontanée (si votre compagnon décide d'en voir un),
2-  A la demande d'un confrère, lors d'une hospitalisation par exemple, mais après accord de votre compagnon
3-  Sur injonction du Juge, dans le cas de mise en danger d'autrui.
4-  Sans son consentement mais avec le consentement du Tuteur et du Juge s'il était déjà sous une mesure de Tutelle
Il est clairement établit qu'une personne majeure est libre de ne pas vouloir se faire soigner si elle le souhaite.
Votre médecin à un devoir d'informations mais n'a pas le pouvoir de contraindre un patient à ce faire soigner s'il ne le veut pas. Après s'être assuré que la personne est bien en mesure de comprendre les risques quelle court à refuser tous soins proposés, il ne peut que s'incliner ... et vous aussi.
Bon courage.
Dominique.

Solenne

Bonjour,

Ma maman est alcoolique. Après l'avoir fait soigné a plusieurs reprises elle rechute à chaque fois. Le problème c'est qu'elle a récemment fait un AVC. Elle boit depuis longtemps et de ce fait elle "n'a plus toute sa tête". Elle a un autre enfant, mon petit frère, qui a 11 ans. Son état est tel que l'on me parle de placement familial pour mon petit frère car les gens de la commune e autre voient bien qu'il y a un problème à la maison.
Que puis-je faite de plus?
Est ce qu'il est possible de faire placer mon petit frère le temps d'une hospitalisation ou d'une cure ?
Merci de votre réponse.

rabbe valerie

guichard a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bonjour,
> Impuissante face à la problématique alcoolique je recherche un centre pouvant l'accueillir, une
> communauté. Actuellement il est hospitalisé depuis trois mois en psychiatrie pour ce problème
> mais aussi des troubles bi-polaires. La situation n'est plus acceptable pour moi aussi je viens de
> faire une demande de divorce.
> merci
> Marienoelle guichard


Je voulais juste vous dire que je vous comprend je ne suis pas mariée mais j'ai eu un compagnon dans cette situation je me suis séparée mais je ne l'abandonne pas, depuis deux ans et bonjour les portes fermées les amis qui s'en vont les services sociaux qui ne vous écoute pas et résultat il est tout seul abandonné par sa famille je fais ce que je peux mais c'est trés lourd et triste a voir, je suis venu sur ce site pour voir aussi du coté des familles d'acceuil ces gens ne peuvent rester tout seul nous avons des difficultés avec eux et c'est inacceptable bon courage vous pourrez me répondre en toute sympathie

fleur28

bonjour,

si elle ne boit plus elle peu etre pris en charge en famille d accueil . Tu et dans quelle département ? dit moi et je te donnerai les cordonnées des personne à joindre pour te venir en aide .bon courage attend reponse merci martine

bahi

madame,monsieur

mon frere est handicapé a 80 pour cent et alcoolique , il vit avec ma mere agée de 75 ans ; ,nous souffrons beaucoup de cettte situation car il boit beaucoup des qu'il a sa paye , et beaucoup abuse de son argent . Je precise qu'il n'est pas sous tutelle . Je voudrais l'aider a s'en sortir mais il refuse toute aide .
Ma mere est tres inquiete car il rentre tres tard le soir alcoolisé .
Aidez moi je vous en supplie , quelles sont les demarches a suivre sachant qu'il refuse de voir un medecin
merci

Henri PFEIFFER

Bonsoir !
Je viens de lire votre message a toutes et a tous. L'alcool est un fléau qui est de part ses effets insidieux dévastateur dans tous les domaines que ce soit pour la famille, les proches et la personne qui le consomme. Mais il existe un nouveau remède qui est paraît' il est efficace dans de nombreux cas, mais je dis bien "paraît' il".  MAIS IL EST IMPORTANT D'EN PARLER A VOTRE MEDECIN AFIN D'AVOIR SON AVIS. Je vous conseille de consulter l'article dont je vous met le lien ci-après:    http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/olivier-ameisen-le-gourou-du-baclofene-nouveau-medicament-anti-alcool_1074949.html
Si effectivement vous essayez ce traitement avec l'un de vos proches, et que les résultats sont probants, tenez nous s'il vous plait au courant. En espérant que ce remède puisse vous aider, je vous souhaite a toutes et a tous beaucoup de courage et le meilleur pour les mois a venir.     Cordialement    Henri PFEIFFER

Coulon

Demande d'informations pour accueil et traitement de mon fils âgé de 53 ans.
Après son deuxième divorce et la perte de son emploi,mon fils s'est retrouvé: sans femme,sans travail,sans logement,sans compte en banque,sans carte VISA, etc...etc...Pour ne pas le laisser dans la rue,nous l'avons, ma femme et moi, accueilli à la maison.C'était il y a 7 ans.Son goût immodéré pour le whisky qui fut,entre autre, l'une des raisons de ses divorces. l'avait alors incité à consulter chez une psychiâtre.
Au cours des deux premières années, il a travaillé 2 fois 6 mois en interim. Il continuait à boire comme un trou au cours de bordées dans Paris.
Depuis 4 ans il consomme 3 à 4 bouteille de whisky par semaine. Il ne nous est plus possible de le garder avec nous.
En effet,nous sommes âgés, tous les deux, de 82 ans.Les soirées de beuverie à la maison sont très éprouvantes car il devient méchant,insultant,Il a été ramassé en ville plusieurs fois et conduit au commissariat ou aux urgences.Le mois dernier,les pompiers l'ont déposé en pleine nuit à l'hôpital Foch ou il a été opéré d'un caillot entre crane et cerveau...
La vie à la maison devient impossible.A plusieurs reprises, j'ai fait appel à la police de Saint Cloud.
Par ailleurs,( non seulement il nous gâche la vie- nous ne pouvons pas nous absenter car il créerait un désordre terrible dans l'immeuble.) mais il nous met dans une situation morale angoissante.En effet, il est bien clair que nous quitterons cette terre avant lui.Que deviendrait-il ? Si le ciel voulait que je parte avant ma femme, celle-ci ne pourrait pas le prendre en charge avec son RSA.
J'ai donc rêvé à une prise en charge par un organisme qui pourrait nous aider,à la fois,nous les parents,et lui, notre fils,troisième de nos quatre enfants. C'est son médecin alcoologue- le Docteur Sokolov- qui nous conseille de vous contacter.
Guy Coulon

Dominique Log.Ind.18

Bonjour Monsieur Coulon,

Les Familles d'Accueil peuvent effectivement prendre en charge les personnes ayant des problèmes avec l'alcool, mais à la condition que la personne concernée soit d'accord. Est-ce le cas ?

"J'ai donc rêvé à une prise en charge par un organisme qui pourrait nous aider"
Je précise que nous ne sommes pas "un organisme".
Nous accueillons à titre onéreux , de manière réglementée, dans notre foyer, au sein de notre propre famille, des  personnes qui ont besoin être accompagnées et aidées, pour diverses raisons. Cette prise en charge à donc un coût qui est à négocier avec la famille d'accueil.
Si votre fils est sans revenu régulier ou suffisant il vous faudra voir avec votre service social ce qui peut vous être proposé comme aide.
Nous restons à votre écoute si vous avez d'autres questions et si cela nous est possible, nous y répondrons avec plaisir.
Permettez nous de vous souhaiter bon courage. Nous savons que ces problèmes d'alcool sont un lourd fardeau pour les familles.
Bien cordialement.
Dominique

joikim

bonsoir à tout le monde !  
J'ai lu tout vos témoignages et j'étais un peut surpris des personne qui disent : "la famille d'accueil c'est seulement pour les personne âgée ou handicapées !!
C'est faut ! ! tout personne à n'importe quel âge qui sort d'un sevrage peut demander l'AFT à condition qu'elle soit très motivée car il passe devant une commission.
Voila mon témoignage car je suis une accueillante de ces personne et on en a de tous les âges.

Rey

joikim écrivait, le 23/09/13 :
"(...) je suis une accueillante de ces personne et on en a de tous les âges."

Bonjour, est ce que vous êtes toujours accueillant familiale pour une pathologie avec l'alcoolisme ?
merci au plaisir de vous lire

karole

Bonsoir,
Rey, avez-vous des questions à poser par rapport à ce problème d'alcool ou cherchez-vous un accueil ?
Si c'est un accueil que vous cherchez vous trouverez des annoncesIci
Sinon, vous pouvez poser vos questions ici, vous aurez des réponses.
Karole

Louvet

Bonjour

J' accueille une personne sevrée depuis 2 mois, accueil sans le moindre problème.
Quelles sont les erreurs  à ne pas commettre ?
Merci de votre réponse
Jocelyne

laure calbet

Bonjour, il me semble qu'un sevrage datant de 2 mois reste fragile.
Il faut à mon sens être vigilant sur les situations de convivialité, vérifier l'accès aux boissons : qu'il soit fermé. Mettre en place un soutien psychothérapique, des consultations avec un addictologue....
L'accompagnement doit être rigoureux et surtout associer votre résident à sa prise en charge.
Bon courage à  vous deux. Cordialement.

Valerie29

Bonjour
J'accueille une personne abstinente depuis 6 ans et l'autre depuis bientôt 4 ans
Elles sont suivies tous les mois par un généraliste avec un  accompagnement psy si besoin.
Il n y a pas eu d'alcool  à la maison (apéro, parfum, à table ou dans les recettes) pendant au moins 2 ans, et on a un contrat avec eux : à la moindre rechute, ils ne resteront pas ! Il faut dire que c'est leur dernière chance d'être sobres.
Et il y a un suivi avec le service de suivi au début toutes les semaines, puis tous les 15 jours, puis une fois par mois quand on a senti que ça allait mieux.
Mais très vite j'ai travaillé sur l'image de soi, la propreté, la resocialisation par des activités à l'extérieur (scrabble, bibliothèque ....)
Mais rien n'est gagné : même au bout de 4 ans, il n'est pas sorti et est toujours sous médicaments ! Mais le bourguignon est autorisé maintenant.
Par contre mon principal travail maintenant concerne surtout les à-côtés de l'alcool: la perte de mémoire, polynévrite ....
Voici voila si vous avez encore des questions
 Bonne soirée

pola

Bonjour, mon accueillie reçoit des personnes qui viennent avec de l'alcool alors que mon accueillie est en sevrage alcoolique , que dois-je faire?

Domi18

Bonjour pola,

Les recevoir mais les prier de vous remettre toute boisson  alcoolisée et leur rendre à leur départ.
courtoisement,