Union nationale des accueillants familiaux (UNAFA)

Démarré par Charvieux Th, 12 Mars 2006, 19h59mn

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Charvieux Th

Bonjour,
Voici un nouveau sujet qu'il faut affronter je crois.
Dans notre département, nous avons une association départementale d'accueillants familiaux : AFA44, nous dépendons de l'UNAFA : Union nationale d'acc.fam. présidée par M. Le Bechec.
Combien y a t'il d'association d'accueillants familiaux ?
Je vois sur d'autre sujet du forum, la création de nouvelles associations. Pourquoi ? Une seule association nous permettrait de rester unis et simplifierait les choses, surtout avec cette commission auprès du gouvernement dont il nous faudrait des nouvelles ; même si nous avons des idées divergentes, la diversité entraîne la richesse.
Amicalement, Thérèse

\"La copine d\'Henri\"

Bonjour Thérèse

Les associations Départementales d'accueillants familiaux permettent, à ma façon de voir, de traiter des affaires des accueillants en "petit comité" et tenant compte des "particularités" de chaque Département. Il me semble qu'elles peuvent avoir une grande utilité.

Quant à l'UNAFA ... il est bien difficile d'y adhèrer !!! Pour ma part, j'ai contacté à trois reprises cette association, en demandant d'adhérer et quels étaient les statuts. J'ai été informée du prix de la cotisation annuelle ... mais j'attends toujours les statuts et le bulletin d'adhésion !!! (Ils attendent aussi mon chèque, bien sûr !) Et beaucoup d'années se sont passées !!!

Je suis d'accord avec vous : il me semble bien que la diversité peut entraîner la richesse mais, pour tout vous dire, une seule fois j'ai eu des nouvelles de M. Le Bechec : c'était pour présenter Villa Family. Cela prouve que nous avons des idées très divergentes, lui et moi. Et cela veut dire que je ne serais pas capable de défendre ses idées (beaucoup moins celles de M. Loubens) et sûrement qu'il ne se sentira pas, non plus, de défendre les miennes :).

Bon courage à vous
    "La copine d'Henri"

anne marie

Pourquoi ne pas avoir plusieurs associations qui militeraient toutes pour la même cause, la reconnaissance de notre métier et qui laisseraient au vestiaire les querelles de clocher. Je t'aime moi non plus ne sert à rien, fait perdre du temps à tout le monde et dessert nos interlocuteurs pour faire traîner encore plus les choses. Les idées rassemblées sont beaucoup plus porteuses que le travail en solo.

Etienne

Bonjour Thérèse,

> Combien y a-t-il d'association d'accueillants familiaux ?
J'ignore leur nombre exact ; nous publions, à la rubrique "Départements" de http://www.famidac.fr/article60.html, les coordonnées de toutes les associations départementales qui le souhaitent. Vous pouvez tous nous aider à compléter ce répertoire !

> Une seule association nous permettrait de rester unis et simplifierait les choses.
Il vaut mieux qu'il y ait, dans chaque département, au moins une association d'accueillants, interlocutrice naturelle et officielle du Conseil Général.
Il est bien sûr souhaitable que ces associations départementales adhèrent à une association nationale, pour unir leurs efforts. Elles ont le choix entre l'UNAFA, la FNAF ... et Famidac.
L'UNAFA n'a malheureusement jamais donné suite à nos demandes d'adhésion, en 1998 et 1999. Notre association a donc choisi d'adhérer à la FNAF, pendant quelques années, avant de reprendre son indépendance. Car notre site Internet a une audience nationale ; nous préférons rester neutres, défendre les idées qui nous semblent positives et relayer toutes les informations utiles aux accueillants familiaux, sans esprit partisan.
De nombreuses associations départementales affiliées à l'UNAFA ou à la FNAF ont également adhéré à Famidac : ce n'est pas incompatible et c'est une excellente façon d'additionner nos énergies "à la base" !

> même si nous avons des idées divergentes, la diversité entraîne la richesse
Effectivement : depuis 2002, l'association Famidac participe régulièrement, aux côtés de l'UNAFA et de la FNAF, aux négociations sur le statut des accueillants familiaux. Il est très rare que nos points de vue divergent. Bien au contraire : ces échanges sont enrichissant et nous essayons tous de "pousser dans le même sens", chacun à sa façon.
Nous informons régulièrement la FNAF et l'UNAFA de nos démarches, nous leur proposons de relayer leurs propres initiatives, il nous arrive même de lancer des démarches communes. Ce n'est pas toujours évident et je le regrette. Car, face à nous, certains élus et membres du gouvernement aimeraient bien "diviser pour mieux régner".

L'association Famidac a pour objectifs de favoriser le développement des accueils familiaux, sans chercher à devenir "calife à la place du calife". Chacun (accueillant ou partenaire des accueillants) peut y contribuer, chacun à sa façon.

Cordialement,
Étienne Frommelt
Président de Famidac

Etienne

Bonsoir,

Un message intéressant a été posté ici hier après-midi, parlant entre autres de Famidac, de l'UNAFA (avec un "U" = Union), de la FNAF (avec un "F" = Fédération), "toutes choses que l'on aimerait voir réunies en une seule association d'accueillants familiaux". Son auteur nous a demandé de l'effacer, c'est son droit et c'est chose faite... à regret.

Ceci m'incite à ajouter un (long) PS à mon message précédent : s'il n'y avait qu'une seule association d'accueillants familiaux en France, ce serait inquiétant. Nous ne sommes pas comme il y a 20 ans, en Russie soviétique, avec un seul parti officiel. En France, chacun est heureusement libre d'adhérer aux associations, aux partis ou aux syndicats qui lui conviennent, de militer à sa façon, d'afficher publiquement ses points de vue (sous réserve de ne diffamer personne).

S'il en était autrement, le rêve d'une association parfaite, unique, universelle, incontournable et pourquoi pas obligatoire se transformerait rapidement en monopole cauchemardesque. Et ceci quel qu'en soit le titre - pourquoi pas Union, Fédération, Confrérie, Congrégation, Caste, Corporation, Ordre des accueillants familiaux (tien donc, comme l'Ordre des Médecins, contesté par certains de ses propres obligés) ???

Soyons réaliste : aucune association n'est parfaite ; au-delà de ses buts statutaires, chaque association ne vaut que par ce qu'elle apporte réellement à ses adhérents... comme à leurs partenaires. En fait, l'idée fondatrice de Famidac me semble tellement évidente que j'oublie de l'expliquer clairement. Pour prendre un exemple simple :
- Les boulangeries industrielles font du pain comestible et économique.
- Les boulangers ne peuvent "tenir le coup", face à leurs concurrents industriels, qu'à la double condition de faire du bon pain ET d'entretenir des relations cordiales avec leurs clients.

A mon avis, face aux établissements spécialisés, l'accueil familial ne pourra se développer qu'à la double condition de faire "du bon boulot" ET d'entretenir des relations loyales avec les nombreuses personnes ou institutions directement concernées. Même lorsqu'on n'est pas forcément d'accord avec les autres, on avance mieux en se respectant qu'en s'insultant.

Lorsqu'ils sont bien informés, nos meilleurs avocats sont souvent ceux que nous accueillons, leurs tuteurs, parents, toubibs, accompagnants... Ils ont confiance en nous et comprennent bien, par exemple, qu'on ne peut pas subvenir à tous les besoins d'une personne fragile avec 6,22 euros par jour.

Et alors ? Très concrètement, Famidac permet de tisser des liens entre
- les accueillants familiaux qui se renseignent, se rencontrent, échangent leurs informations,  s'entraident, défendent leurs droits
- les personnes handicapées ou âgées et leurs proches, qui cherchent une solution de prise en charge
- les médecins, les travailleurs sociaux, les services départementaux, les journalistes, les étudiants qui se documentent sur l'accueil familial, suivent nos échanges, nous posent (souvent anonymement) leurs questions
- les décideurs et "politiques", qui prennent discrètement mais régulièrement "la température" de l'accueil familial sur ce site (et qui doivent bien se moquer de nous lorsqu'on est divisés)
- les personnes conduites ici un moteur de recherche, qui découvrent et s'intéressent "accidentellement" à l'accueil familial.

Chaque jour, 2.350 personnes consultent le site de notre association (moyenne depuis janvier 2006). Un intérêt inespéré... mais lourd à porter.
Car Famidac n'est pas plus que les autres une association magique, parfaite : nous n'avons pas les moyens de TOUT faire, de tout prendre en charge. Les membres de notre petite équipe sont tous bénévoles et sacrifient à l'association une grande partie de leur "temps privé". Il ne suffit pas de dire "il faudrait faire ceci ou cela", encore faut-il préciser QUI va le faire, comment, quand ???

En résumé : notre association existe, progresse, évolue grâce aux militants de l'accueil familial ; qu'ils soient eux-mêmes accueillants ou non, ils s'expriment publiquement ici ou, plus discrètement, "en coulisses". Et, à mon humble avis, nous avons plus besoin de militants actifs que d'adhérents passifs...

Cordialement, Étienne

Etienne

Message posté par ????

Bonjour,

Il me semblerait malsain qu'il n'y ait en France qu'une seule grande Association d'Accueillants familiaux.
D'abord, parce qu'ainsi cela permet à des sensibilités différentes de s'exprimer, à des pratiques différentes de se développer. Chacun peut ainsi rejoindre la "famille associative" qui lui convient le mieux, celle qui va le plus répondre à ses attentes. Et en cas de mécontentement, ce n'est pas grave, on a le choix, on peut "changer de crèmerie" !
Ensuite, parce que la "concurrence" dynamise, excite la curiosité, permet de se remettre en question et de ne pas s'endormir sur ce que l'on pourrait croire normal.
Enfin l'existence de plusieurs Associations nationales ne me paraît pas incompatible avec le fait de se battre pour une même cause commune, celle de la reconnaissance de l'Accueil Familial qu'il soit social ou thérapeutique.
Ce qu'il me semble également important, c'est d'encourager les familles d'accueil à se constituer en Association départementale car rien ne vaut une solidarité de proximité pour débattre des problèmes particuliers de chacun.
Bonne journée à tous.

anne marie

Ce qui est très important dans une association, c'est de soutenir son bureau et d'être patient. Il ne faut pas croire que les choses vont changer du jour au lendemain et s'impatienter si les résultats ne sont pas là et surtout ne pas accuser les dirigeants de telle ou telle association du résultat parfois décevant, tout le monde en convient, que rencontrent nos actions. Il faut y croire et toujours y croire.
Et si nous lançions tous aujourd'hui une grande offensive auprès du gouvernement, en se servant d'internet ? 1 2 3 4 mille voir plus  messages sur le site de Borlo et répétés sans arrêt : nous voulons enfin être reconnus et avoir le même statut que nos collègues qui accueillent des mineurs, message transformé par chacun, sur le site du conseil général de Borloo et son site de Paris. Qui possède les adresses pour que nous nous mettions tout de suite au travail ? et demander à tous ceux de vos proches d'en faire autant. Borloo ne pourrait plus nous oublier.
Anne Marie
PS : Voir le site indiqué par mme Charvieu : http://www.premier-ministre.gouv.fr. ?
 

charvieux T

Bonjour Joëlle,
Différentes associations, cela est une solution qui existe déjà. Mais croyez-vous que le gouvernement écoutera plusieurs associations, il a déjà fort à faire avec les partis politiques et les syndicats. Si nous voulons être entendus, il faut un porte-parole. Il faut s'en remettre à une seule personne qui s'engage à parler au nom de tous, qui sera neutre.
Avec humour à tous bon match

Etienne

Bonjour,

Depuis plusieurs années, le gouvernement consulte l'UNAFA, la FNAF, Famidac.
Mais l'avenir de l'accueil familial social, médico-social ou thérapeutiques ne semble pas faire partie de ses priorités. Qu'ils soient 10 ou 15.000, les accueillants familiaux ne pèsent pas bien lourd face aux établissements : 1% des prises en charges de personnes âgées, 7% des prises en charge d'adultes handicapés...

Pour être mieux entendus, je pense que :

1) nous avons tout à gagner à faire front tous ensemble, à nous serrer les coudes plutôt que de perdre notre énergie et notre crédibilité en nous chamaillants entre accueillants ou associations d'accueillants.

2) nous avons absolument besoin du soutien de toutes les personnes concernées de près ou de loin par l'accueil familial : accueillis, tuteurs, médecins, travailleurs sociaux, élus... (voir ci-dessus, mon message du 15 mars 2006).

Je ne crois pas trop à l'idée lumineuse d'un "porte-parole neutre qui s'exprimerait au nom de tous" : soyons réalistes, celui qui prétendrait à cette fonction ne ferait jamais l'unanimité et se ferait très rapidement "torpiller". Méfions-nous des gourous qui veulent notre bien...

Lorsque les gens ont faim, il vaut mieux leur apprendre à pêcher plutôt que leur offrir du poisson (je ne sais plus d'où vient ce proverbe). Ne vaut-il pas mieux informer les accueillants de leurs droits, leur donner les moyens de se défendre, de ne pas "se laisser faire" ?
1.000 accueillants solidaires, militants, raisonnables et bien informés seront toujours plus efficaces qu'un seul.

Chacun peut agir à son niveau, se défendre des abus de certains conseils généraux, de certains tuteurs ou organismes de tutelle, saisir ses élus départementaux (députés, sénateurs, conseillers généraux), demander à participer à la mise en place de formations ou de dispositifs de remplacement, obtenir si nécessaire gain de cause auprès des tribunaux - c'est bien pour cela que nous avons souscrit une assurance juridique pour nos adhérents.

NB : Jusqu'en juin 2005, les associations d'accueillants avaient pour interlocuteurs la DGAS et le Secrétariat d'état aux personnes âgées. Depuis le remaniement ministériel de juin 2005, Philippe Bas, Ministre de la sécurité sociale, des personnes âgées, des personnes handicapées et de la famille (voir http://www.handicap.gouv.fr/) a officiellement pris la relève... mais n'a toujours pas répondu à nos derniers courriers.

Nous avons donc saisi son ministre de tutelle, Xavier Bertrand, Ministre de la santé et des solidarités (voir http://www.sante.gouv.fr/). Sans plus de succès.

M. Borloo, Ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement (voir http://www.cohesionsociale.gouv.fr) n'est en principe pas concerné, mais sait-on jamais... Pour en savoir plus, vous trouverez l'organigramme du gouvernement sur http://lesservices.service-public.fr/national/index.htm

Je vous invite tous à "pousser le bouchon", sans forcément les harceler ! Il vaut mieux 1.000 courriers émanant de 1.000 personnes ou organismes différents : lorsqu'une seule et même personne envoie ne serait-ce que 10 courriers, c'est très mal vu et ça ne fait rien avancer, bien au contraire.

Citoyennement, Étienne

anne marie

Bonjour

Et si nous nous arrêtions deux secondes pour analyser la situation des associations existantes aujourd'hui.
Le site de famidac est un outil d'échanges indispensable, il nous fourni des informations inportantes : textes de loi,avancée de nos revendications, ect... ect... Il nous permet de communiquer ensemble et d'échanger nos soucis. Les conseils généraux le consultent régulièrement. Famidac milite par ses écrits et ses actions pour un meilleur statut des accueillants familiaux. Son site devrait être classé d'utilité publique, et je mesure mes mots.
L'UNAFA, présidée par Mr Le Béchec, milite, depuis fort lontemps, pour la reconnaissance de notre métier. Et son président y croit encore, malgré de nouvelles lois décevantes, une commission parlementaire qui traîne le pas et un gouvernement qui paraît se soucier peu des accueillants familiaux. Bien des personnes, à sa place, se serait découragées. Il donne beaucoup de son temps et de son argent pour que notre statut s'améliore enfin. Il est en relation directe avec le gouvernement.
Et ces deux associations représentent une force indiscutable pour la reconnaissance de notre métier. Je ne parle ici que de ce que je connais. Je ne possède pas d'information sur d'autres asso nationales.
Et les associations départementales sont utiles. Elles doivent être libre de leurs mouvements et être rattachées aux associations nationales pour créer une force. Deux ou trois associations nationales oui, plus ce serait une erreur.

Annette

Bonjour à tous,

Je suis favorable à une ou deux associations d'accueillants de "proximités", c'est à dire départementales, servant de "médiateur" entre le CG local et les accueillants pour tous les petits litiges relationnels, ne nécessitant pas l'intervention d'un avocat et pour la possibilité de mise en rapport et d'aide avec un homme de loi pour tout ce qui concerne des textes de lois déja établis mais non respectés.

L'Association FAMIDAC, plus pour l'instant que n'importe quelle autre (en tous cas chez nous), nous permet de définir notre position par rapport à notre situation auprès de la loi et de ce fait nous permet de choisir notre possibilité de "défense" soit par nous même, soit par l'intermédiaire d'un homme de loi.

Des associations départementales, que nous souhaitons sous la "houlette" d'une ou deux associations nationale.

Ces associations nationales qui non seulement nous informeraient par leur intermédiaires des dernières loi et décrets sortis mais nous représenteraient et interviendraient auprès du gouvernement lors de la préconisation de nouveaux textes de lois à définir pour nous conforter dans la réalisation optimale de notre métier.
Voila comment je vois les choses.

Cordialement.
Annette.

solange

Bonjour à tous,
Moi je reste persuadée que sans l'aide des syndicats, nous n'arriverons à rien ; nous sommes trop peu nombreux et les syndicats ont beaucoup plus de poids que nous. Les associations devraient travailler avec les syndicats, oui mais, pour cela il leur faudrait des adhérents dans chaque département. Et est-ce que les accueillants familiaux sont prêts à donner un peu de leurs sous pour être enfin reconnus ?
Les assistants familiaux ont fait appel aux syndicats pour faire avancer leur statut. Et ils ont gagné après de multiples batailles menées surtout avec la colaboration des syndicats.

\"La copine d\'Henri\"

Bonjour Solange

C'est sûr que l'aide des syndicats peut être précieuse quand il s'agit de défendre "le code du travail".
Malheureusement, le code du travail ne nous est appliqué que pour le calcul des congés payés. Voilà pourquoi, les syndicats ne se sentent pas concernés par l'accueil familial. J'irais même jusqu'à dire que la plupart ne savent pas de quoi il s'agit.

Si les syndicats ont aidé, d'une façon ou d'une autre, les assistantes maternelles dans l'évolution de leur statut, c'est peut-être parce qu'une grande majorité des syndiqués ont besoin d'une assistante maternelle pour s'occuper des enfants pendant qu'ils sont au travail.
Le jour où une grande partie des syndiqués, des directeurs d'hôpitaux, des responsables de resources humaines, des Conseillers Généraux et des politiques créateurs des Lois, seront obligés de faire appel à des accueillants familiaux pour s'occuper de leurs parents, époux ou enfants, sûrement nous serons plus entendus et mieux compris ;)

Bon courage
    La copine d'Henri"

Etienne

Bonjour à tous,

La plupart des syndicats "classiques" ne s'intéressent pas trop à l'accueil familial. A quelques rares exceptions près (Eliane et "les autres", pouvez-vous nous dire où en sont vos soutiens syndicaux ???).

C'est ce qui a conduit les assistantes maternelles à créer leur propre Syndicat National Professionnel des Assistants Maternels et Assistants Familiaux (SPAMAF - voir http://www.assistante-maternelle.org/). De longues années de démarches militantes, laborieuses mais relativement efficaces... à long, très long terme. Bravo !

Nous devrions faire la même chose pour l'accueil familial d'adultes handicapées et de personnes âgées. Famidac soutiendrait toute initiative cohérente allant dans ce sens. Mais qui est prêt(e) à se lancer dans cette aventure ? C'est un boulot de titan, à faire à plusieurs, qui demande énormément de disponibilité. Les responsables du SPAMAF sont prêt(e)s à donner des conseils, à témoigner le leur expérience pour que les accueillants familiaux puissient suivre leurs traces.

Famidaquement, Etienne

anne marie

Bonjour à tous

Pourquoi un 2ème syndicat? Pourquoi ne pas adhérer au SPAMAF? Nous faisons le même travail que les accueillants familiaux; Leur a t'on posé la question?

Leslie

Bonjour à tous,

Je lis les messages du forum régulièrement et suis très souvent, pour pas dire toujours, muette. Mais là je crois qu'il faut intervenir.

Je vais essayer d'être claire mais il y a des choses ... Dans le message d'Anne-Marie je lis "pourquoi un deuxième syndicat" et moi je dis pourquoi pas un 2ème ?

Dans d'autres messages bien avant on parle d'une seule association. Pourquoi pas plusieurs ? Je pense que les 3 asso peuvent joindre leurs idées car l'union fait la force sans pour autant qu'il n'y en ai qu'une. Chacune a ses idées, ses points de vues etc

Quand aux petites asso départementales, heureusement qu'elles sont là. Je suppose qu'Etienne ou qq un d'autres ne connaît pas tout ce qui se passe dans chaque conseil général et que les petites assos sont aussi le relais entre les accueillants, les assos nationales et les membres du gouvernements qui veulent bien s'occuper de nos dossiers.

Je finirai en posant quelques questions :
- Y a t-il un seul parti politique en France ?
- Y a t-il un seul syndicat en France ?
- Où serait la liberté d'adhérer où nous voulons ?

Je sais pas mais mais dans certains messages il y a des choses qui me chiffonnent.
Leslie

Etienne

anne marie a écrit:
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> Pourquoi un 2ème syndicat? Pourquoi ne pas adhérer
> au SPAMAF ? (...) Leur a t'on posé la question ?

Bonjour Anne-Marie,

Il y a quelques années déjà que je leur ai posé la question. Mais seuls les Assistants Maternels et Assistants Familiaux peuvent adhérer au Syndicat National Professionnel des Assistants Maternels et Assistants Familiaux ; c'est logique : l'accueil de mineurs est régi par d'autres lois et décrets que l'accueil d'adultes handicapés ou de personnes âgées.

Les syndicats professionnels sont forcément corporatistes ; ainsi, un infirmier ne peut pas adhérer à un syndicat de médecins, tout comme un boucher ne peut pas adhérer à un syndicat de boulangers...

C'est pourquoi le SPAMAF encourage les Accueillants Familiaux à créer leur propre Syndicat Professionnel.

Cordialement, Etienne

LE BECHEC Maurice

SAINT NIC, le 14 avril 2006
Il n'est pas fréquent que j'intervienne sur le forum de FAMIDAC
juste quelques mots pour faire le point :
L'UNAFA est née de la conjugaison d'initiatives personnelles de la part de quelques FAMILLES D'ACCUEIL qui se sont investies dans des démarches qui furent croyez-le longues et difficiles car nous étions toutes et tous des béotiens, sans connaissances particulières sinon notre enthousiasme et nos "convictions fortes" à faire bouger les choses. Nous étions persuadés que notre situation anormale (70 ans avant d'obtenir les congés payés - si tant est qu'il en soit ainsi). 12 années furent nécessaires pour obtenir l'article 51 de la loi du 17 janvier 2002 et 3 ans encore pour obtenir les décrets d'application dont on peut dire aujourd'hui que si de maigres avancées ont été obtenues, que leur application laisse plus qu'à désirer.
Il n'y a pas si longtemps que je rappelais que les vraies difficultés apparaîtraient au moment de l'application des décrets. Le constat est navrant, et les réflexions entendues de nombreux conseils généraux : "la loi du 17 janvier 2002, on s'en fout, ici c'est la loi départementale qui prime". Bonjour l'ambiance, familles d'accueil "au pied" sinon on vous retire l'agrément. Je n'ai jamais recueilli autant d'appels au secours.
Aujourd'hui, l'âge et la maladie, des compagnons de vie que vous connaissez tous, ont probablement eu raison de mon enthousiasme du début.
Je puis donc vous annoncer par ce mail, mon retrait progressif de l'UNAFA;
je détiens bien entendu les archives importantes de notre travail (pas exclusivement le mien), en commun, et suis prêt à passer la main, pour celle ou celui qui s'investira à nouveau dans la "lutte" sans penser à son intérêt personnel, mais réellement à l'intérêt général des accueillants familiaux. Il y a encore beaucoup de chose à défendre, à proposer. Je serai à l'écoute de ces "repreneurs".
Je remercie toutes celles et ceux qui dès le départ m'ont soutenu, accompagné, et même celles et ceux qui n'ont pas souhaité continuer avec nous au fil des années.  
Pour ma part, je garderai les bons souvenirs et m'attacherai à oublier les mauvais, telles des remarques blessantes, voir insultantes de certains forums par des gens qui ne s'identifient que sous couvert d'un prénom.
Merci à celles et ceux qui accompagnèrent l'UNAFA dans nos trois grandes manifestations parisiennes car je suis convaincu que nous avions démontré l'unité de l'UNAFA - UNION, oui vous avez raison pourquoi pas Confédération. Cherchez le pilote.
Bon courage à toutes et à tous -
Maurice LE BECHEC

[Note des modérateurs : un an après, voici un nouveau Message de Monsieur LE BÉCHEC, publié sur http://www.abris-de-coeur.com/seniors/indexalt.html :

"Monsieur LE BECHEC Maurice tient à confirmer qu'il n'est pas démissionnaire de son poste de Président de l'UNAFA et qu'il assume ses responsabilités au plan national et tout dernièrement a participé à une réunion sur les modalités d'application de la loi du 5 mars 2007 dont l'ANAAF - Association Nationale des Acteurs de l'Accueil Familial - dont l'UNAFA est membre actif - est à l'origine d'une proposition de loi alors présentée entre autres parlementaires par le sénateur BEAUMONT et adoptée par les deux assemblées (SÉNAT - ASSEMBLÉE NATIONALE).
Dès parution de la loi au journal officiel une réunion de concertation s'est tenue à Paris sous l'égide du cabinet de Monsieur Philippe BAS, Ministre. Ont participé à cette réunion l'UNIOPPS, l'UNAFA, l'ANAAF, FAMIDAC, la FIAPA, et la DGAS. Une seconde réunion a eu lieu le 3 avril pour établir des propositions rédactionnelles des textes d'applications de la loi.
L'action de l'UNAFA se fait dans la discrétion qu'il sied dans la teneur de négociations destinées à faire progresser la cause de l'accueil familial - c'est pourquoi toute personne qui se prévaudrait d'une "supposée démission" de l'UNAFA utiliserait des propos mensongers qui n'ont d'autres objectifs que de semer un trouble et d'être contre-productif de l'intérêt général des accueillants familiaux. Pour mémoire, l'appartenance à l'UNAFA est concrétisée par le paiement d'une cotisation annuelle et qu'à défaut du paiement de celle-ci l'AFA ou adhérents article 5 ne sont plus membres de l'Union Nationale -
Maurice LE BÉCHEC - Président de l'UNAFA ]

sylvie

Bonjour,

Il me semble qu'aujourd'hui il faut réagir au départ de Maurice (l'UNAFA). Il ne faut pas laisser partir les forces des familles d'accueil. Car il nous a permis de nous défendre, il y a des personnes qui ont été les pionniers dans le genre, il ne faut pas les laisser partir, aujourdhui il faut intervenir ! Maurice a de réels problèmes, car au long du temps entendre toutes la détresse du monde (ici les familles d'accueil) il y a un moment ou le cerveau est déconnecté, il y a des années que certaines personnes sont attentionnés pour nous, aujourd'hui, Maurice ne perd pas pieds, nous sommes nombreux a faire la même chose que toi, effectivement ont est un peut en retard, mais nous sommes là !

Aujourd'hui je te demande de continuer ton combat, car tu as pas le droit de baisser les bras. Je vais te raconter l'histoire d'une fille qui a pleins d'idées, qui voit notre métier comme quelque chose de sacré. Il y a des personnes qui ont besoins de nous : Ce sont nos accueillis, un jour ou un autre ! nous somme amenés a une réflexions : pourquoi avoir choisi ce métier ?  

Il faut pas laisser partir les personnes qui ont participaient depuis le début.
Grâce à toi Maurice, nous avons le droit d'avancer. Maurice tien bon, je suis désolée, effectivement je reçois des appels de détresses, je fais comme je peux, je suis prête a te suivre, comme bien d'autre, j'espère que le temps n'a pas détruit la volonté profonde en toi.  

Car j'ai entendus plein de réflexions sur l'unafa. Il ne faut pas baisser les bras ! ce n'est pas une question de travail, de rémunération, il y a des personnes handicapées ou personnes âgées qui ont le droit de vivre, en ce moment il me semble que cette situation soit une histoire d'économie mal gérée.

Nous sommes de plus en plus nombreux, un peut tard je reconnais, nous sommes là quand même, avec tout nos regrets quand même ! de toute façons que ce soit Famidac ou toi Maurice, vous avez fait un grand pas pour tous nous vous remercions, car sans toutes ces avancées, merci L'unafa et Famidac, il faut reconnaitre nous aurions pas l'audace de nous battres, bravo.

Bien pour ce soir je termine car toute la famille est au lit et je suis fatiguée.
bon courage à tous, sylvie 17      

Charvieux Th

M. Le Bechec, en vous demandant de répondre au questions sur famidac, je ne pensais pas que nous aurions cette réponses -ci. Effondrée, je suis effondrée sans être excessive. Je suis de l'avis de Sylvie. Ne nous laissez pas, nous avons besoin de votre sagesse, de votre sagacité, de votre conviction, de votre compétences et de votre expérience. Vous avez une alliée si compétente dans la personne de votre épouse qui nous répond toujours si agréablement au téléphone. La diversité fait la richesse. Si d'autres personnes sont du même avis, montrez votre soutient, s'il vous plaît, et agissons ensemble. Merci.
Unafamidaquement vôtre. Thérèse C44

solange

Bonjour a tous.

Le départ envisagé par Mr Le Béchec attriste tout le monde, mais il faut bien un jour passer la main. Une personne qui millite depuis des années à le droit de passer à autre chose. Et on ne peut pas obliger une personne à continuer si sa motivation n'est plus là. C'est aussi faire preuve d'une grande sagesse que d'accepter de "passer la main". Une assemblée générale de l'UNAFA s'impose dans ce cas. Mr Le Béchec deviendra Président d'honneur, c'est la place réservée aux fondateurs des associations.
Pourquoi l'UNAFA et Famidac ne se regrouperaient elles pas ? Le forum servirait de boite à lettres, éviterait aussi trop de déplacements. Il est contraignant et coûteux d'écrire ou de se déplacer et puis, il faut vivre avec son temps.

Etienne

Bonjour,

Ayant personnellement beaucoup de respect pour M. Le Béchec, je suis d'accord avec Solange ; je pense que sa décision de "passer la main" est une sage décision, qui s'impose forcément un jour ou l'autre à tout président d'association. Il vaut mieux ne pas attendre d'être "à bout de souffle" pour préparer la relève, qu'il s'agisse de l'UNAFA, de Famidac ou de tout autre organisme !

La défense de l'accueil familial demande énormément d'énergie et de disponibilité ; compte tenu de l'incompréhension et de l'inertie de la plupart des décideurs (administratifs, politiques, gouvernementaux...), c'est épuisant ! Personnellement, j'espère également pouvoir bientôt "passer la main" aux suivants.

"Pourquoi l'UNAFA et Famidac ne se regrouperaient elles pas ?"
J'ai personnellement toujours été favorable à l'addition des énergies. OK pour "se regrouper", mais comment ?
Nous en parlerons à l'AG de Famidac, le 4 juin prochain (voir http://www.famidac.fr/article721.html). Mais il appartient également aux adhérents de l'UNAFA de donner leur(s) point(s) de vue.
Dans tous les cas, l'UNAFA a toujours pu et pourra encore, comme la FNAF, s'exprimer sur ce forum et se servir de notre site pour diffuser ses informations.  

Pour l'association Famidac,
Étienne Frommelt, Président

jacques

Oui, l'age et la maladie on connait. Maurice s'en va en retraite c'est normal.
Cest quoi cette histoire de forum ?
Je me souvient de certains trucs.
UNION pilote, oui
et FAmidac dans l'histoire ?
Pas trop de réactions.
C'est dommage.

niesulkowski michele

Bonjour  Étienne
J'ai lu ta réponse concernant la loi du  mars 2007, j'aimerai avoir ton avis sur 2 de mes questions.
Notre association Afa 85 ne fait plus partie de l'unafa  tout simplement que nous n'avons plus reçu de convocation à une assemblée générale depuis 2004 où nous sommes retrouvée sur Paris et ce n'était pas une assemblée générale, donc lorsque je me suis rendue le 5 avril 2004 et le 13 octobre 2004 sur l'invitation de Mme FLEURIOT et de Mr FRADET du département de la Vienne au Ministère ou nous avons rencontré Mr CANAPE et MR LE DIVENAH en avril et Mr CANAPE et Mr DEVREESSE en octobre, depuis ce temps je suis restée en relation avec la Vienne.
Récemment il ya une création d'association Fédérale des accueillants familiaux qui a vu le jour, ma question posée à Mr FRADET ainsi que Mme FLEURIOT et mon engagement est que l'on rétribue à une juste valeur l'accueil familial. Ma proposition est de mettre les minimum 4 ou 5 heures de smic jour sur l'ensemble de l'accueil familial.
Pourquoi ? du simple fait que la loi 2005 qui a statué à 2,5 de smic jour minimum celà aurait pu être une bonne chose si tout les accueillants avaient 2 ou 3 personnes ce qui est loin d'être le cas. A savoir qu'un accueillant familial qui n'a 1 personne au minima et que cette personne vient à partir pour diverses raisons, cette dernière n'étant pas remplacé rapidement, les cotisations et la validation à la retraite ne représentent plus 4 trimestres puisque le minimum est de 2,5h smic.
2ème question les minimum de la loi ont permis au Conseil Général de France d'assoir leur grille à l'aide sociale sur ce minimum, j'aimerai savoir quand les accueillants familiaux prendront leur retraite et qu'ils n'avaient qu'une personne accueillie s'ils pourront la prendre cette retraite avec quel montant, nous avons des cas  ou après 40 ans de travail les personnes touchent moins que des personnes qui touchent le FNS.
Pour le moment la publication au journal officiel concernant le nombre d'heures n'est pas paru, car faut-il encore que des propositions soient faites. Je ne sais si le modérateur acceptera et si c'est le bon forum, je sauvegarde le message mais je ne l'écrirai pas à nouveau.
bonne journée et merci Étienne

Etienne

Bonsoir Michèle,

Comme c'est touchant, tous ces amis qui veulent du bien aux accueillants familiaux ! Qui font la queue, défilent au ministère en invoquant des soutiens politiques plus ou moins élimés (par exemple Raffarin, à propos : qu'a-t-il fait pour l'accueil familial lorsqu'il était premier ministre ?) ou qui se dépêchent de faire passer, en force, de nouvelles lois avant les élections et la désignation d'un nouveau gouvernement...

Comment répondre à vos questions ? Je pense que l'accueil familial ne peut avancer que sur des bases claires. Avec de véritables accueillants qui négocient clairement, ouvertement avec tous leurs partenaires, plutôt que de jouer aux "concombres masqués", dans l'ombre des couloirs ministériels.

Franchement : dans son message du 15/04/06 (voir ci-dessus), Maurice Le Béchec, Président de l'UNAFA se déclarait : "prêt à passer la main"... avant de me préciser, en privé, que l'UNAFA n'a quasiment plus d'adhérents à jour de leurs cotisations.  Un an après, on le retrouve au ministère, officiellement pour représenter les accueillants, en réalité pour défendre les projets de futurs employeurs d'accueillants.

La nouvelle "association Fédérale des accueillants familiaux" dont vous parlez ne me semble pas plus crédible, faute de projets clairement exprimés et ouvertement débattus. J'ai cru comprendre que ses fondateurs font la promotion d'investissements immobiliers largement inspirés du concept "Villa Family"... Ou sont les accueillants dans tout ça ? Peut-on être tout à la fois employeurs d'accueillants et défenseur des accueillants ?

Concernant le salaire des accueillants, souvenez-vous que l'UNAFA demandait, en 2002, 2,28 SMIC horaire/jour. Nous avons mis trois années pour obtenir 2,5  SMIC horaire/jour (alors que nous en demandions au moins 3) ; en nous y mettant tous ensemble, le résultat aurait été bien meilleur et plus rapide ! Nous demandons à présent un alignement du statut des accueillants familiaux sur celui des assistantes familiales, ce qui serait simple et logique.

En résumé : tout en restant diplomates, les services ministériels savent parfaitement mesurer la pertinence et la représentativité de leurs interlocuteurs. L'un d'eux m'a confié que "ça se bouscule au portillon mais pour prendre la température de l'accueil familial, je vais sur le site de Famidac". Si nous voulons avancer, à défaut d'être tous unis, soyons pragmatiques, concrets, réalistes, constructifs... et nous continuerons à être entendus.

Famidaquement, Étienne

marie14

Cher Monsieur Frommelt,

Je vois dans votre dernier message que vous critiquez ouvertement et largement l'UNAFA ainsi que toute autre association nationale existante. Mais vous, vous disant représentant des Accueillants Familiaux, qu'avez-vous fait et que faites vous encore aujourd'hui pour les Accueillants Familiaux. Ne jouez vous pas également aux "concombres masqués" dans les Ministères avec d'autres organismes ?

Etienne

Bonjour Marie,
Cherchez vous-même les différences !
Notre association fonctionne de façon totalement démocratique et transparente ; ses adhérents se réunissent chaque année en assemblée générale, expriment librement leurs points de vue, élisent leurs représentants ; nous n'avons aucune alliance secrète avec des personnes politiquement ou financièrement intéressées, rien à vendre.
Les administrateurs de Famidac se relayent en fonction de leur disponibilité pour représenter notre association auprès d'autres instances ; accueillants familiaux, ils militent dans l'intérêt des accueillants comme des accueillis, rendent compte publiquement, sur ce site, de leurs démarches et de leurs prises de position.
Nous avons toujours tenté d'additionner nos énergies, de coopérer avec les autres organismes impliqués dans l'accueil familial. Lorsqu'il nous arrive de les critiquer, c'est sur des points ou des faits précis. Ca ne nous amuse pas, au contraire : ce manque de concertation, d'union est désolant et dessert tous les accueillants...
De toute façon, nous n'avons pas envie de nous battre entre accueillants, mais POUR l'accueil familial et avec les accueillants. Il appartient à chacun(e) de choisir librement son camp, en connaissance de cause. On verra bien ce qui adviendra !
Respectueusement, Étienne

PS : vous demandez "qu'avez-vous fait et que faites vous encore aujourd'hui pour les Accueillants Familiaux" ? Je présume que vous n'avez pas pris le temps de visiter la rubrique "Revandications" de ce site (voir > Adultes handicapés, personnes âgées > Revendications sur http://www.famidac.fr/rubrique199.html).

sophie86

Bonjour Marie14

Je ne crois pas qu'il soit dans la nature d'Etienne de critiquer qui que ce soit sans fondement; chacun peut se faire une idée de l'homme, de son honnêteté et de son bon sens en parcourant l'ensemble du site.
D'ailleurs, pour répondre à la question que vous lui posiez "qu'avez-vous fait et que faites vous encore aujourd'hui pour les Accueillants Familiaux", la réponse me semble pourtant limpide : grâce à ce site sur lequel vous venez vous exprimer librement, site qu'il gère bénévolement, qui lui prend du temps personnel, et au regard du nombre de visiteurs par jour, vous voilà renseignée sur l'importance de son travail. Et puis, là c'est une accueillante qui vous parle, pour être allée au ministère moi-même le 29 mars dernier dans le cadre de la nouvelle loi, je peux témoigner sur ce forum que là-haut, ils "prennent la température de l'accueil familial en visitant régulièrement ce site". Et d'ailleurs j'ai pu moi aussi me faire une idée de ce que prônaient les autres associations invitées : c'était tout simplement démentiel (voir le sujet du forum sur la nouvelle loi). Donc NON Étienne ne joue pas aux concombres masqués dans les couloirs du ministère. L'association y est conviée et y a une voix consultative évidente.

Nous n'avons hélas pas d'énergie à perdre dans des querelles qui ne servent ni nos intérêts d'accueillants, ni ceux des accueillis. Il y a simplement des choses à faire avancer dans le bon sens et je crois que c'est ce qu'Etienne voulait dire en évoquant certains faits. Cordialement.

Sissou 44

Bonsoir
Un grand merci à Etienne et toute son équipe qui nous renseigne sur le devenir de l'accueil familial. Sans ce site nous serions bien perdus et nous n'avancerions pas beaucoup dans la course à ce f....... code du travail. Avec ce forum,  nous voyons ce qui se passe dans d'autre départements et nous discutons de nos différents problèmes pour essayer d'y voir plus clair dans la complexité des textes de lois.
Essayons d'additionner nos énergies. Pourquoi créer d'autres associations alors que nous en avons qui fonctionnent bien et dans le bon sens avec des résultats.
M. Le Bechec est toujours là. L'UNAFA existe toujours, dans la discrétion peut-être, mais présente. Nous sommes une AFA départementale et nous avons confiance dans ce que fait le président de l'AFA national.
 Essayons d'aller dans le bon sens ensemble