Halte à la division des familles 8-)

Démarré par Etienne, 05 Novembre 2010, 10h07mn

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Etienne

Bonjour,

La revue TSA nous a demandé un "point de vue" pour compléter un dossier juridique sur "Les accueillants familiaux employés par des personnes morales", publié ce mois-ci dans son n° 17.

Extrait :

Les accueillants familiaux n'ont jamais souhaité être divisés en plusieurs catégories – les "indépendants", précaires, et les salariés ... soumis ? A force de diviser (pour mieux régner ?8-) ), plus personne ne s'y retrouve. Il est grand temps de mettre fin à l'inflation de textes réglementant chaque type d'accueil familial et ne concernant, pour certains, que quelques centaines d'accueillants.

Pour développer les accueils familiaux, il est urgent de réduire les écarts entre les différents types d'accueils (d'enfants, d'adultes handicapés, de malades mentaux, de personnes âgées, de femmes victimes de violences, de toxicomanes ou d'alcooliques en postcure, de SDF, de convalescents, d'ex-détenus, etc.), exercés sous autant de statuts différents : nous exerçons tous le même métier, seuls les publics pris en charge diffèrent.

Nous lançons donc cet appel à tous les professionnels de l'accueil familial : nous avons plus de points communs que de différences.

Définissons ensemble le "dénominateur commun" de 99,9% des accueillants ; précisons ensemble les modalités d'une formation initiale à ce qui fait notre "cœur de métier", une formation préalable à l'agrément et à l'accueil de toute personne en difficulté – sachant que des modules de formation spécifiques permettraient, dans un second temps, de se spécialiser dans l'accueil de tel ou tel public.

De même, simplifions les lois et textes réglementaires avec, à la base, un statut et des droits communs à tous les accueillants. Les spécificités liées à chaque type de public accueilli ne feraient l'objet que de textes complémentaires, tenant en quelques lignes.

Tout comme les assistantes maternelles ou familiales, les particuliers accueillant des adultes en difficulté ont besoin d'un statut clair, compréhensible, lisible par tous. L'accueil familial sortirait enfin de ce millefeuille réglementaire percé de multiples failles et flous juridiques.


Pour consulter l'intégralité de cet appel, complété par un tableau se synthèse, cliquez ici.

... et n'hésitez pas à nous poster, ci-dessous, vos réactions et commentaires.
Merci d'avance :)
Pour l'association Famidac
Étienne Frommelt, Président

rouellette

Nous devons avoir le même statut que les assistantes maternelles, c'est important, ou bien la fin d'un métier, nous souffrons trop de ces injustices.

Sema

Bonjour,

C'est intéressant de lire ces messages datant de 2010, donnant référence à des parutions!

Nous commençons l'année 2017 ! Et je ne peux que constater une avancée lente de notre statut d'accueillant familial !
Avec encore cette différence des statuts des familles d'accueil. Hélas, reste encore cette problématique de la part de nos dirigeants politiques à la non-reconnaissance de notre métier.
Et pourtant ! nous répondons bien à une alternative d'accueil ? 15.000 personnes hadicapées et/ou âgées sont accueillies dans une famille. Avec un coût en-deçà des autres types d'accueil!

Alors cette avancée dans la reconnaissance de notre métier médico-social, c'est pour quand ?

Sema