Relation accueillant - accueillie : qui faut-il croire ?

Démarré par gonzalez, 23 Janvier 2008, 18h45mn

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gonzalez

Bonjour,
Ma soeur agée de 59 ans est actuellement en famille d'accueil et je ne sais plus où j'en suis, j'aimerais avoir des avis de familles de personnes accueillies et d'accueillant pour m'aider a y voir clair. Voilà les relations sont très difficiles voire conflictuelles entre ma soeur et la famille d'accueil. Ma soeur fait régulièrement des crises de nerfs, les médicaments ne sont pas gérés correctement, quelque fois il n'y en a plus pour finir le mois et la pharmacie refuse de délivrer.
Une fois ma soeur m'a dit qu'elle lui avait très peu  donné à manger car elle n'avait pas fait ses tâches journalières mais qui croire ?
Le conseil général ne veut rien entendre et je dois m'estimer heureuse qu'elle garde ma soeur, elle est handicapée je m'en excuse. J'envisage d'autre placement et j'ai rdv avec un psy de la cmp pour trouver autre chose.
Ma question est quelles sont les limites au niveau de l'handicap car a en croire la famille d'accueil il faut être "normal" pour vivre chez elle.
Tout cela me désespère, je pensais avoir trouver la solution idéale pour ma soeur qui n'a pas eu une vie heureuse et j'ai fait son malheur.

cat

Bonsoir "Gonzalez",

Tout d'abord, ne vous excusez surtout pas que votre soeur soit handicapée, vous n'y êtes pour rien, et elle non plus d'ailleurs. Vous avez semble-t'il quelques doutes quand à savoir qui croire ! Tout dépend déjà de quel handicap souffre votre soeur, est-ce que cela peut entraîner l'affabulation ou pas? Si auparavant il n'y avait pas ce genre de troubles, vous pouvez penser que c'est la famille d'accueil qui ne lui convient pas, même si il n'est pas certain que tout soit vrai, mais c'est peut-être la seule façon qu'elle est trouvé pour vous faire sentir son mal-être. Il est possible que se soit vrai, rien n'est sur à cent pour cent ! Toutefois, sachez que même si vous êtes mal tombé cette fois-ci, heureusement pour notre profession, il y a de trés bonnes familles d'accueil, trés aimantes et passionnées par leur métier ! Alors ne vous découragez pas, et continuez votre combat pour donner une vie digne et heureuse à votre soeur, elle le mérite.
Courage,
Cat

Belén

Bonsoir Gonzalez,

Visiblement, dans cette situation, il y a deux partenaires insatisfaits. Il est vain de chercher à déterminer qui dit vrai ou faux... L'accueil ne convient plus, ni à la personne accueillie, ni à l'accueillant. Dommage...

Heureusement, il y a plusieurs issues. D'une part, votre soeur peut donner un préavis (en qualité d'employeur) et rechercher un autre  accueillant. D'autre part, quel que soit le type de handicap de votre soeur, il existe aussi des établissements pouvant probablement l'accueillir. Bien sûr, ce n'est pas du tout le même mode de vie et pas le même accompagnement...

Trouver une alternative demandera peut-être un peu de temps. Cela peut permettre à votre soeur de préciser ses préférences. En attendant, l'idée d'un départ prochain du lieu actuel peut apaiser la situation actuelle...

Bon courage, Mike

Etienne

Bonsoir,

"gonzalez" a écrit :
> (...) Une fois ma soeur m'a dit qu'elle lui avait très peu donné à manger car elle n'avait pas fait ses tâches journalières mais qui croire ?
Ce type de contrainte et/ou de sanction n'a absolument pas sa place en accueil familial. Qu'on puisse seulement l'évoquer me révolte... Qui croire ? La suite enfonce le clou :

> (...) a en croire la famille d'accueil il faut être "normal" pour vivre chez elle.
A mon sens, un accueillant qui affirme ça devrait changer de métier vite fait. Qui est "normal" ou anormal ???
Nul n'est parfait, mais en tout cas dans votre histoire, c'est l'accueillant(e) qui me semble particulièrement anormal(e).

> Tout cela me désespère
Il y a largement de quoi :(

> Ma question est quelles sont les limites au niveau de l'handicap ?
Je vois au moins deux limites évidentes, comme pour un couple : pas de comportement violent, mais l'envie commune de faire un bout de chemin ensemble, de partager des moments de bonheur ... c'est forcément réciproque, ça s'applique à l'accueilli comme à l'accueillant. C'est donc pas très facile à dénicher.
Tous les accueillants ne sont pas idéaux pour tous les accueillis, et réciproquement.

> je pensais avoir trouver la solution idéale pour ma soeur qui n'a pas eu une vie heureuse et j'ai fait son malheur.
Une expérience négative, c'est regrettable. Mais ce malheur est réparable, sachant qu'il ne faut pas généraliser, ni être naïf : il y a beaucoup plus de différences entre deux accueillants qu'entre deux établissements, et la période d'essai est faite pour s'assurer de la compatibilité "accueillant - accueilli".
Au-delà de ce premier mois (renouvelable), la rupture du contrat est soumise à 2 mois de délai de prévenance.
A vous de mettre ce délai à profit pour tâcher la vraie "solution idéale" pour votre soeur : une offre d'accueil (familial ou institutionnelle) plus adaptée, à visiter, à tester avant de s'engager à long terme...

Meilleurs voeux 8-)
Famidaquement, Étienne

PS : voir également le sujet "Les limites matérielles ou médicales de l'accueil familial" en cliquant ici : http://www.famidac.fr/forum/read.php?14,3007

sophie86

bonsoir Gonzalez

ne désespérez pas.
Comme le disent mes collègues, ce n'est pas parce-que ça "coince" avec cet accueillant-ci, que ce sera le cas chez un autre.  Une chose me semble évidente : cessez celui-là ! si chacune des deux parties est excédée, inutile de se faire plus de mal

...et effectivement si l'accueillante vous dit qu'elle ne prend que des personnes "normales", c'est tout à fait maladroit de sa part pour ne pas dire autre chose... Toutefois, tout placement induit une évaluation mettant en évidence la nature des déficiences de l'accueilli et c'est cette évaluation qui détermine jusqu'où l'aidant, l'accompagnant (l'accueillant familial) devra assister votre soeur. Quand ce travail d'évaluation n'a pas été correctement fait et transmis à l'accueillant, il peut être surpris de la lourdeur de la prise en charge. D'où des surprises et des déconvenues d'un côté comme de l'autre... C'est peut-être ce qu'il s'est passé. :S

Mais si vous l'avez placée en famille d'accueil, est-ce une décision qui vous est revenue ou bien vous l'a-t'on suggérée ? je veux dire: le médecin traitant par exemple s'était-il prononcé favorablement à ce type de prise en charge ? Si c'est oui, alors persévérez, pour le bien de votre soeur. Elle a beaucoup à recevoir d'un accueil familial convivial, compréhensif et chaleureux! et croyez-le, ils existent ;)

danièle

j'accueille depuis 16 ans des pers âgées ; une assistante sociale m'a proposée une adulte handicapée nous en avons discuté mon mari et moi  nous pensons qu'il faut apprendre a comprendre ces personnes et faire preuve de compréhension, pour nous, peut être plus encore qu'avec des pers âgées il faut, nous pensons, être prêts à cet accueil et nous avons compris que nous ne l'étions pas.
Il faut parfois se remettre en question avant un accueil  alors je pense qu'une famille d'accueil digne de ce nom saura prendre en charge votre soeur et qu'elle y vivra très heureuse.

gonzalez ma

Bonjour
merci pour votre réponse, ma soeur prend un traitement contre les affabulations et si il y a une rupture dans ce traitement, d'après son medecin cela peut entraîner des crises et le suivi des médicaments est très mal assuré au sein de sa famille d'accueil.
L'autre problème c'est que je connais très mal ma soeur, j'ai 19 ans de moins qu'elle et n'ai jamais vécu avec elle. Mes parents l'avait mise dans un foyer de vie à l'age de 21 ans, j'ai repris contact avec elle à la mort de mes parents et les travailleurs sociaux m'ont conseillés la famille d'accueil. D'oû mes interrogations sur ce mode d'accueil d'une part et sur ma soeur que je connais très mal. Depuis je suis devenue sa tutrice et nous avons rdv chez le psy le 5 février afin d'y voir clair et que lui me dise si elle peut continuer en famille d'accueil ou pas. De toute façon je suis en train de chercher une autre solution qui j'espère sera la bonne.
Cordialement,

MF57

Bonsoir Gonzalez,

Nous avons 3 accueillis "handicapés mentaux" avec traitements : médicaments quotidiens : matin, midi et soir + injection à domicile tous les 15 jours + visite psy 1 fois par mois + activités variables au CMP selon les uns ou les autres, chaque mercredi, chaque jeudi (de quoi jongler avec les vsl, les horaires de repas décalés etc).:D
Je puis vous assurer que pour chacun d'entre eux, chaque point est respecté et aucun n'a eu de traitement oublié.

Ceci pour vous dire que c'est le cas pour la majorité des FA (toutes celles que je connais en fait) : ne vous arrêtez pas à une expérience "malheureuse". Le psy effectivement pourra juger si ce type d'accueil peut lui être bénéfique et c'est avec le temps que l'on peut s'apercevoir du bienfait équilibrant d'un mode de vie....et il faut parfois du temps.

Nous avons également un accueilli, jeune, qui a été en rupture totale avec sa fraterie pendant de nombreuses années...puis un accident grave alors que la mère était décédée, les a réunis par la force des choses. Il leur a fallut plus de 9 mois après son arrivée chez nous pour enfin commencer à se connaître et à décoder leur frère. Au bout du compte, un réveillon partagé dans la bonne humeur et un respect mutuel, même si ce n'est pas toujours simple en raison de sa pathologie.

bon courage
Marie

gonzalez

Bonjour,

Vous avez fait suite à mon message du mois de février, à mon tour de donner de bonnes nouvelles de ma soeur, elle
est depuis le 25 mars dans une nouvelle famille d'accueil où elle bénéficie de très bons soins et fait de très gros
progrés. Vous aviez raison de me redonner espoir sur le fait qu'il y a vraiment des gens passionnés par ce métier
de famille d'accueil et qui font un travail formidable et la récompense c'est de voir ma soeur si heureuse.
Merci à tous pour vos réponses.
Marie

cat

Bonjour Marie Gonzalez,

Trés bonne nouvelle que votre soeur ait enfin trouvé son équilibre, qui plus est dans une nouvelle famille d'accueil. Cela fait du bien d'avoir des nouvelles, et d'avoir des retours positifs sur notre profession. Merci, et bonne continuation avec votre soeur.
Cordialement,
Cat

Procureur

Bonjour,
Je suis accueillante familiale dans la Vienne, et jusque là je pensais que tout se passait bien! Sauf que depuis quelques jours j'ai des retours indirects plutôt négatifs, avec des accusations diffamatoires à mon encontre... je vais tenter d'expliquer simplement les différents problèmes:
- Les 3 mamies que j'accueille me disent que je les nourris trop, et ne finissent pas toujours leurs assiettes; mais elles disent à leurs familles et à ma remplaçante que je les affame (!?). Je fais comment moi?
- Lors des crises de démence de mes accueillies, je consulte les familles et les médecins afin de trouver des solutions qui satisfassent tout le monde, afin d'impliquer tout le monde dans mes décisions; on me juge aujourd'hui trop jeune et avec un manque d'expérience.. Alors je prends mes décisions seule et on me le reprochera aussi??
- Lors de la signature des contrats, j'avais bien précisé que matin et soir j'irais chercher ma fille à l'école (absence = à peine 20 mn). Tout le monde a donné son accord; mais aujourd'hui on m'accuse de trainer et de me promener en chemin (pfff tout ça parce que je salue (sans m'arrêter) les gens que je connais?)
- Chaque jour de 15h à 17h, je reçois les familles. Lorsqu'elles sont présentes, je leur laisse de l'intimité (pas besoin d'entendre leurs histoires personnelles), et en profite pour m'occuper de ma partie privative; j'entends aujourd'hui que je ne suis pas suffisamment présente (alors je dois entendre et "participer" à leurs histoires familiales?)
- Apparemment je ne varie pas suffisamment les menus, ne leur sers que du riz et des pâtes (!! sauf que je connais aussi le boulghour, le quinoa, les pommes de terre, la semoule, les céréales...), jamais de viande (elle est préalablement coupée en morceaux, car elles ont du mal à la couper et à la manger), jamais de poisson (au moins une fois par semaine en fait)........ je pense à noter sur un cahier tout ce que leur sers..??
- Ma remplaçante modifie l'organisation de ma cuisine, des placards de mes accueillies.. je laisse faire, si ça peut l'aider à travailler... maintenant on me répond que je suis intransigeante et pas ouverte aux changements..
- Les familles refusent que je change de remplaçante (elle refuse de faire les nuits et les samedis), mais moi, je fais comment pour consacrer du temps à ma fille, pour décompresser, voir mes amis, ma famille?? Quand est-ce que je peux changer d'air pour ensuite travailler à tête reposée et sereinement?
- J'accepte les visites TOUS LES JOURS de 15h à 17h ( avant c'est la sieste des mamies et après, ce sont les devoirs de ma fille, et la préparation du souper), et si on veut venir à d'autres horaires je demande à ce qu'on m'appelle avant pour voir si c'est possible (mais pas les matins: toilettes, ménages... pas le temps de gérer les visites); on me reproche maintenant (ce n'est jamais dit franchement, mais par personnes interposées) d'empêcher les liens familiaux..

J'ai conscience que mon histoire est longue, aussi je vais m'arrêter là. La question maintenant est de savoir si je peux continuer à travailler dans de telles conditions. A force de critiquer tous mes faits et gestes (même ceux que je ne fais pas d'ailleurs!), je remet en question mon métier, mon rôle, ma présence ici... je suis lasse de toutes ces gamineries, de ce manque de franchise et d'honnêteté. Comment travailler dans une ambiance pareille? Comment me battre pour être entendue?
Je suis ouverte à tout conseil ou témoignage de personnes ayant vécu une expérience similaire!

patoche86

Bonjour Procureur,

Procureur a écrit:
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> Bonjour,
> Je suis accueillante familiale dans la Vienne, et  jusque là je pensais que tout se passait bien!
> Sauf que depuis quelques jours j'ai des retours  indirects plutôt négatifs, avec des accusations
> diffamatoires à mon encontre...


 je vais tenter d'expliquer simplement les différents  problèmes:
- Les 3 mamies que j'accueille me disent que je les nourris trop, et ne finissent pas toujours
leurs assiettes; mais elles disent à leurs familles et à ma remplaçante que je les affame (!?). Je fais comment moi?


Suggestion : vous notez vos menus, pesez vos mamies une fois par semaine et tenez une courbe de poids. Vous agissez ainsi en professionnelle qui ne laisse rien au hasard et peut appuyer ses dires et contrecarrer les médisances par des notes concrètes. Au besoin, faites faire la pesée sous la surveillance d'une infirmière ou du médecin.

> - Lors des crises de démence de mes accueillies,  je consulte les familles et les médecins afin de
trouver des solutions qui satisfassent tout le monde, afin d'impliquer tout le monde dans mes
décisions; on me juge aujourd'hui trop jeune et avec un manque d'expérience.. Alors je prends mes
décisions seule et on me le reprochera aussi??


Qui vous juge trop jeune ? Lorsqu'on vous a délivré vos trois agréments, votre âge a été pris en compte.
Un conseil : ne prenez pas vos décisions seules, retranchez vous toujours derrière un médecin, une infirmière, tenez un cahier de bord pour chacune de vos accueillies, ne laissez rien au hasard. C'est une toute petite habitude à prendre, et elle vous rendra bien des services ;)

> - Lors de la signature des contrats, j'avais bien précisé que matin et soir j'irais chercher ma
 fille à l'école (absence = à peine 20 mn). Tout le monde a donné son accord; mais aujourd'hui on
m'accuse de trainer et de me promener en chemin (pfff tout ça parce que je salue (sans
m'arrêter) les gens que je connais?)


Cette permission d'absence a-t-elle fait l'objet d'un avenant ? car malheureusement, les paroles s'envolent, j'en sais quelque chose hélas, combien d'accords oraux s'effilochent au fil des mois, et au final nous sommes perdantes avec pas grand chose pour se défendre.
Qui vous accuse ? des gens avec qui vous travaillez ? la famille ? ou de simples badauds ?
Dans la mesure du possible, je dis bien : dans la mesure du possible, il faut faire des avenants pour toutes ces petites choses. Hélas, si c'était aussi simple, tout irait pour le mieux, je le sais bien. D'un côté il est dit (moi la première) : faites des avenants, de l'autre on vous sermonne : "ah mais non ! les familles sont libres de blablabla", un double discours difficile à supporter...........

> - Chaque jour de 15h à 17h, je reçois les familles. Lorsqu'elles sont présentes, je leur laisse de l'intimité (pas besoin d'entendre leurs histoires personnelles), et en profite pour m'occuper de ma partie privative; j'entends aujourd'hui que je ne suis pas suffisamment présente (alors je dois entendre et "participer" à leurs histoires familiales?)

Des visites tous les jours ? ::o
Dans les contrats, il est indiqué noir sur blanc que les visites doivent se faire dans la préservation de l'intimité des accueillis et leur famille, vous n'avez absolument pas à être présente.
Qui vous dit que vous devez être présente ? Mettez lui le contrat sous le nez !

> - Apparemment je ne varie pas suffisamment les menus, ne leur sers que du riz et des pâtes (!!
 sauf que je connais aussi le boulghour, le quinoa,  les pommes de terre, la semoule, les
 céréales...), jamais de viande (elle est  préalablement coupée en morceaux, car elles ont
 du mal à la couper et à la manger), jamais de  poisson (au moins une fois par semaine en
 fait)........ je pense à noter sur un cahier tout ce que leur sers..?
?

Oui, notez tout, absolument tout. On ne pourra pas vous reprocher ça. On pourra peut-être vous accuser de falsifier votre cahier, ça s'est vu, hélas............ mais notez quand même.

> - Ma remplaçante modifie l'organisation de ma cuisine, des placards de mes accueillies.. je
 laisse faire, si ça peut l'aider à travailler...


C'est inacceptable, je suis désolée de le dire ainsi.
Une de mes remplaçante m'avait littéralement retourné la maison, c'est la seule fois où j'ai fait appel à elle. Le seul conseil que je puisse vous donner, serait de changer de remplaçante.
Personnellement, je donne aux personnes qui me remplacent une feuille de route, avec l'organisation des journées, pour ne pas bousculer les habitudes de mes accueillies. Je prends au moins 2h pour leur faire visiter la maison et j'explique tout de fond en comble, jusque dans le moindre détail.
Difficile de se prémunir contre ce genre d'indélicatesse, à part changer de crèmerie et dénicher la perle rare, ça existe.


> maintenant on me répond que je suis intransigeante et pas ouverte aux changements..

Rassurez vous, j'ai aussi entendu ce doux chant >:D< J Et malheureusement, pas de conseil à vous donner. Inutile de demander à ces gens s'ils accepteraient pareil traitement sous leur toit, n'est-ce pas.....

> - Les familles refusent que je change de remplaçante (elle refuse de faire les nuits et
 les samedis), mais moi, je fais comment pour consacrer du temps à ma fille, pour
 décompresser, voir mes amis, ma famille??


Je ne sais pas, mais les familles ont-elles le droit de vous imposer votre remplaçante ? ::o

> - J'accepte les visites TOUS LES JOURS de 15h à 17h ( avant c'est la sieste des mamies et après,
  ce sont les devoirs de ma fille, et la   préparation du souper), et si on veut venir à  d'autres horaires je demande à ce qu'on m'appelle  avant pour voir si c'est possible (mais pas les matins: toilettes, ménages... pas le temps de gérer les visites); on me reproche maintenant (ce n'est jamais dit franchement, mais par personnes interposées) d'empêcher les liens familiaux..


Mais qui ??? qui dit des choses pareilles ?

> J'ai conscience que mon histoire est longue, aussi je vais m'arrêter là. La question maintenant est de savoir si je peux continuer à travailler dans de telles conditions. A force de critiquer tous mes faits et gestes (même ceux que je ne fais pas d'ailleurs!), je remet en question mon métier, mon rôle, ma présence ici... je suis lasse de toutes ces gamineries, de ce manque de franchise et d'honnêteté. Comment travailler dans une ambiance pareille? Comment me battre pour être entendue? Je suis ouverte à tout conseil ou témoignage de personnes ayant vécu une expérience similaire!

Notez tout, entourez vous des médecins et infirmières, montrez comment vous travaillez.
Appuyez vous sur tout ce qui est noté dans votre contrat, lisez-le et relisez-le encore et encore.
Au besoin, défendez vous à l'aide de l'assurance juridique de famidac, ils sont là pour ça.
Et si vraiment tout cela devient insupportable.............................

Bon courage Procureur,
tenez nous au courant.

patoche.

triboy monique F.A. Caen

Bonjour,

L'accueil en binôme peut être une solution à tout vos soucis se sentir soutenue par une collégue sécurise

 Ne pas hésiter à s'entourer de toutes aides des services médicaux recevoir d'autres familles d'accueil de votre connaissance surtout ne pas s'isoler

  Informez le contrôle du conseil général pour qu'il vous soutienne avoir une bonne entente avec ce service apporte beaucoup plus de confort

  Les accueillis et leur famille aiment intimider les familles d'accueil, ne pas se laisser faire réagir énergiquement mais avec diplomatie à bon escient

   Rien n'est perdu courage

    M.Triboy

Procureur

bonjour patoche,
je met un peu de temps à répondre, mais ici c'est la panique, tout dégénère, je suis lasse de tout ce qui se passe... comment travailler dans de bonnes conditions auprès de personnes âgées lorsqu'on vous fragilise au point d'en perdre le sommeil??
je voulais donc vous remercier de votre soutien, et répondre à vos questions.

- désormais je note mes menus, mais je vais devoir ne plus les photographier, pour prouver la quantité servie à chaque repas... incroyable!!

- pour mes petites absences je n'avais malheureusement pas fait d'avenant... je le ferais systématiquement désormais!

- ma remplaçante a enfin vidé son sac ce matin: elle me dit en avoir assez de travailler dans une maison négligée (à cause des poils de mon chien qui est en pleine mue je pense, mais le balai est passé tous les jours, et la serpillère passée régulièrement!! c'est bien la première fois qu'on me dit que ma maison est sale!! Elle juge que je maltraite les mamies (elle trouve bizarre que ces dernière ne fassent jamais de crises de démence avec elle, mais toujours avec moi... depuis quand on prend rendez vous pour avoir une crise??)

- les familles et ma remplaçante communiquent apparemment beaucoup ensembles par téléphone, je me demande même si elle ne cherche pas à me discréditer pour me voler mon emploi!?) Du coup raz le bol, je pense à la congédier une fois pour toute (j'ai reçu en entretien plusieurs personnes, dont une dame spécialisée Alzheimer elle me parait formidable!)

- tout le monde (familles et remplaçante) parle, tout le monde s'enflamme... ce matin un médecin doit passer pour sa visite mensuelle, je lui demanderais de constater de l'état des mamies!

- j'ai demandé une visite en urgence du conseil général, je les attend eux aussi ce matin...

tout cela est bien lourd à supporter, je pense sincèrement à partir d'ici; pourtant, cela sera surement perçu comme une preuve de ma culpabilité!! Mais comment rester et travailler sereinement, comment ma fille va supporter tout cela elle aussi? les larmes, les coups de gueules, les gens qui maintenant sont mal-aimables lorsque l'on sort dans le village..???????
je suis seule avec elle, et j'angoisse: soit je continue à travailler avec des personnes qui me maudissent sans preuves, soit je pars et bonjour précarité puisque pas de chômage et pas de compagnon avec salaire....... et impossible de me faire arrêter quelques jours pour me reposer afin de prendre ensuite la bonne décision...
je me sens à bout, seule, et isolée

Procureur

bonjour Triboy Monique,

déjà merci d'avoir pris le temps de répondre à ce que je traverse en ce moment!

- vous parlez de travailler en binôme, pouvez vous développer s'il vous plait?
- le conseil général a été informé de mes difficultés tout de suite, impossible de rester seule face à toutes ces médisances qui prennent des proportions colossales! Ma référente doit passer ce matin avec une collègue.. je souhaite lui demander la possibilité de tous se réunir (familles, résidents, remplaçante, conseil général, et moi même), afin que tout soit dit une fois pour toute. Entre adultes normalement on est capable de franchise et d'honnêteté non?

Pour le courage je vais tâcher d 'en trouver dans mes réserves, mais là je suis démoralisée et bien fatiguée..
Merci à ce site, à vous qui me soutenez!

Utilisateur anonyme

Bonjour ,

Procureur ,dans le département où je vis Finistère ,les remplaçantes ne participent pas au bilan .
Bilan = tous se réunir et dans votre situation ,il semblerait bien que votre remplaçante ne soit pas innocente dans vos soucis .Comment rémunérez_vous votre remplaçante car là vous parlez de la licencier ?Nous avons le droit d'avoir plusieurs remplaçants alors pourquoi hésitez à essayer avec quelqu'un d'autre !chez vous ,vous êtes libre de vos décisions .
J'espère que cela se sera bien passé ce matin et pour le courage ,je vous en envoie un wagon plein ..essayez de vous accorder un petit moment de détente quand tout le monde dort ..
Courage et à bientôt sur le forum

cat

Bonjour Procureur,

Votre situation me touche, peut-être parce que j'ai vécu une situation quelque peu différente mais complexe également.
J'ai bien peur pour vous  que votre remplaçante vous ai fait beaucoup de tort. Quand on rencontre des difficultés en tant que remplaçante, on commence à en parler avec l'accueillante, avant toute chose.

La première chose à faire effectivement me semble bien de changer de remplaçante. Faites le point comme vous l'avez dit avec les médecins, avec le CG, etc. ... Ensuite, faites aussi le point avec vos accueillis et leurs familles. Après tout, personne n'est retenu chez vous par la force. Soit vous arrivez à remettre les choses à plat, soit ils peuvent donner le préavis. Il ne faut surtout pas leur laisser sentir que perdre votre travail vous met dans l'embarras, même si c'est pourtant le cas. C'est malheureux, mais les gens savent profiter de nos faiblesses...

Enfin, si vous êtes adhérente de Famidac, n'hésitez pas à appeler, à demander des conseils, à mettre votre annonce pour retrouver des accueillis si nécessaire...

Bon courage, et surtout tenez-nous au courant.
Cordialement,
Claribel

triboy monique 14

Bonjour Procureur,

Je comprends trés bien vos inquiéudes

Ce que je souhaite créer à Caen dans des F4 contigus c'est un accueil de 3 accueillis en collaboration avec une autre accueillante à soumettre à votre conseil général chez moi on accepte si pas plus de 3 accueillis sous le même toit

Pour l'instant je suis toujours à la recherche des locaux et de l'accueillante

Voulez-vous m'appeler au 0664345944 pour que nous en parlions?

Procureur

bonjour, et merci de votre message solidaire!!

Pour raconter la suite: j'ai téléphoné au conseil général qui m'a fait une visite vendredi matin, et à pu constater que mes mamies vont bien ! Le médecin aussi est passé, il veut bien me faire un certificat médical si cela devient nécessaire!
Mercredi après midi nous nous réunissons tous : CG, remplaçantes (future ex et future nouvelle), accueillies, familles, et moi même. Tous le monde dira ce qu'il a à dire, et en fonction je verrais bien..!
Je vous tiendrais informés de la suite, mais ça s'annonce pas si mal que je le croyais : vous m'avez remonté le moral, mes accueillies me disent êtres heureuses chez moi, j'ai le soutien de médecin et CG !
A bientôt !

Fernand

Bonjour Procureur,

Je suis comme vous famille d'accueil, je vous laisse mon tèl appeler moi on pourra ainsi discuter: 02.43.16.69.84

à bientôt  Fernand

Procureur

Bonjour..

Tout d'abord un grand merci à Patoche86, Fernand, Triboy Monique 14, Cat et Gribouille pour vos conseils, votre soutien et même vos questions, car tout cela m'a permit d'y voir plus clair et de me préparer à la réunion d'hier.
Sauf que rien ne s'est déroulé comme prévu! Au départ nous devions débattre de problèmes tels que maltraitance, malnutrition, manque d'hygiène, absences... Au final, avec une réunion qui a duré 4H, on a surtout parlé que de ma relation avec ma remplaçante (pendant 2H30 au moins)!

Pour ce qui concerne les repas, j'ai lu les menus servis toute la semaine passée.. jugés trop exotiques, ou plutôt pas assez traditionnels (ont-ils le droit de m'imposer une façon de cuisiner, du moment que mes résidents aiment et finissent leurs assiettes?). Les familles me proposent plutôt de prendre des cours de cuisine, ou d'élaborer des menus à la semaine avec ma remplaçante. Ce n'est donc pas la quantité ni la qualité qui est remise en cause, mais le contenu? Ils ont même demandé confirmation à ma remplaçante si je sers bien des légumes et fruits frais!!

Pour l'histoire de mon âge, finalement ils disent que je ne parviens pas à gérer 3 accueillis. Même le CG pense qu'avec deux tout fonctionnait mieux (certes, mais je ne devais pas gérer mes ennuis avec mon propriétaire l'AFA86 qui a relié l'ascenseur commun et les lumières du hall d'entrée à mon compteur; ni les visites incessantes des familles avec leurs exigences, leur caractères...).

Pour mes deux petits aller retour à l'école juste à côté, on m'a proposé qu'elle se débrouille seule car à 11 ans elle est suffisamment grande (et nos 10mn de complicité j'en fais quoi?). Pas d'avenant en projet donc, même si je l'ai demandé au CG...

Concernant les horaires de visites, le conseil général me dit maintenant que je n'ai pas le droit d'imposer des horaires, ou pas si courts. Ils exigent 15H 18H. A moi de m'adapter encore une fois...

Quand aux parleurs on ne sauras jamais qui dit quoi, je dois laisser couler et oublier! Et eux?? Vont-ils laisser les ragots et me donné un peu de crédibilité?
Une chose est sûre, ils étaient tous solidaires -contre moi. Ils m'ont bien expliqué que puisqu'ils font nos fiches de salaire ils sont nos employeurs. Et ont donc le droit de choisir si je peux virer, pester... je ne suis qu'une exécutante selon leurs exigences, mais chez moi?

La semaine prochaine je dois aller faire deux jours de formation. J'avais trouvé une remplaçante à cet effet, avec de l'expérience. Elle était même prête à me remplacer si ma remplaçante actuelle s'avérait être l'instigatrice de mes problèmes actuels. Sauf que quand elle est venue se présentée, on lui a dit merci pas besoin au revoir... Heureusement une accueillante du village d'à côté viendra me dépanner, merci à elle! Mais je dois garder celle avec qui je travaille, continuer à la payer plus cher que ce que je gagne, à l'entendre dire que chez moi c'est sale à cause de la mue de mon chien (je précise que je balaye tous les jours), et du fait que je ne passe pas la serpillère chaque jour (c'est un accueil familial, pas une maison de retraite)...

Il y a bien d'autres choses, mais je suis comme assommée depuis hier. J'en retire que je dois changer beaucoup de choses, faire beaucoup d'efforts, me plier à leur volonté, et être un robot exécutant c'est tout.
Sauf que du coup pas de temps perso en famille, pas de vacances parce que ça me revient trop cher, pas d'activité avec les mamies (ils préfèrent une maison musée dommage pour mes résidentes)..

Je pense fortement à déménager d'ici quelques temps, me reste à décider où je vais (revenir dans la région d'où je viens? rester dans le coin pour éviter à ma fille un changement d'école? changer carrément de région?), et quoi y faire (continuer? changer de voie?)

Pas facile de s'investir autant et d'être remerciée si joyeusement!
Mais hauts les cœurs, le plus dur c'est de trouver quoi faire, après faut juste foncer!

à bientôt

Utilisateur anonyme

Bonsoir ,

Il y a de quoi être assommée mais il n'est jamais bon de réagir à chaud (conseil d'une amie que j'applique à la lettre) : prenez le temps de l'analyse .
J'ai du mal à  comprendre vos soucis de remplaçante ,nous avons libre choix de nos remplaçantes et qui s'est permis de lui dire "merci pas besoin au revoir" ?
Je me trompe peut-être mais je sais qu'il y aura quelqu'un pour corriger mais la règle normalement est que nos accueillis s'adaptent à notre vie de famille ; que nous acceptions des aménagements d'horaires de visite : OUI , que nous subissions : NON...
Je pense que pour ma part , si j'étais convoqué pour maltraitance, malnutrition, etc ... je ne me présenterai pas seule à l'entretien ....
J'ai un "petit" de 18 ans et rien ne me ferait renoncer à son transport scolaire qui reste, et je te comprends, un moment privilégié, à réfléchir pour trouver une solution acceptable en sachant que je te conseille de faire attention à la visite surprise maintenant sur les horaires d'école ...
Pourquoi plier à leur volonté ?
Je n'ai pas plus de temps mais je reviendrai dialoguer avec toi .
Courage et pense POSITIF ...
Cordialement

cat

Bonsoir Procureur,

Décidément, le CG du 86 n'en finit pas de nous surprendre... malheureusement pas dans le bon sens.

Je comprends combien vous pouvez vous sentir abattus, et rien n'est plus normal. Mais ne baissez pas les bras, partir c'est bien, mais la tête haute. Si vous devez tenir compte de l'avis de vos accueillis et leur représentants pour vos remplaçantes, on ne peut pas non plus vous les imposer. Donc, premier travail, vu que clairement vous n'avez plus confiance en elle, ne prenez plus cette remplaçante qui vous mets des bâtons dans les roues.

Pour ce qui est des repas, prenez avis du  médecin de vos accueillis afin de voir avec lui si effectivement les repas ne seraient pas adaptés. S'il vous dit qu'il n'y a pas de problèmes, demandez-lui un "certificat" l'attestant.

Nos contrats stipulent que nos accueillis et leurs familles doivent respecter notre vie de famille et nos autres accueillis !!
(La personne accueillie et son représentant s'engagent à respecter la vie familiale de l'accueillant, à faire preuve de réserve et de discrétion et à adopter un comportement courtois à l'égard de l'accueillant familial et de sa famille.)

Pour les visites, nos contrats sont clairs : l'accueillant s'engage à  permettre à l'accueilli de recevoir de la visite, préserver l'intimité de ces visites, dans un respect mutuel vis-à-vis de l'accueillant et des autres accueillis.

En tout cas, ne vous laissez pas abattre. Et si vous êtes adhérente de Famidac, vous avez droit à l'assurance protection juridique en cas de besoin.

Comme le dit Gribouille, pourquoi plier à leur volonté ? En effet, si nos accueillis méritent toute notre attention et notre respect, cela DOIT être réciproque. Mais je sais combien ce genre de situation est difficile et surtout blessante...

Bon courage,
Claribel

triboy monique F.A. Caen

Bonjour Procureur,

   Trés mauvaise surprise votre remplaçante vous a desservie un maximum par des interventions trés habiles, ne la laissez pas continuer son son travail de sape

    Attitude anormale des représentants du conseil général, j'ai beaucoup de chance d'avoir une personne compréhensive et lucide à Caen
     Appuyez-vous sur les professionnels médicaux demandez leur soutien
     Travailler à deux donne plus de souplesse il faut trouver la perle rare de confiance

      Bon courage et faites face à ces injustices et ces machinations à déjouer énergiquement
      M.TRIBOY

karine

Bonjour,

En effet, la situation n'est pas du tout confortable, mais ne vous laissez pas abattre.

Dans un premier temps, je vous conseille de changer AU PLUS VITE de remplaçante, vous êtes LIBRE d'en changer !!!!
Le CG n'a rien a dire sur ce point et vous aurez déjà beaucoup moins de pression à ce niveau.
Vous semblez aimer le métier, ne baissez pas les bras et restez positive, un nouveau souffle avec la collaboration d'une nouvelle remplaçante peut renverser la vapeur.
D'un autre coté, vous êtes dans votre droit, vous ne mettez pas en danger vos mamies, et vous respecter les termes de vos contrat d'accueil.
Il peut être judicieux si cela n'a été fait, de faire venir le médecin pour qu'il juge l'état de santé de vos mamies (certificats à l'appui), faire valider vos menus est également une bonne idée, cela vous sera peut-être utile pour montrer votre bonne foie auprès du CG si nécessaire.

Maintenant, il semblerait que les mamies ? les familles ? souhaitent vous demander quelques changements :

- concernant les visites : essayer de vous assouplir en modifiant légèrement les horaires de visites, en proposant par exemple 15h - 18h certains soirs où votre fille n'a pas l'école le lendemain (le mardi ? le vendredi ? le samedi ?), cela modifiera un peu votre fonctionnement certes, mais les familles se sentiraient entendues, et peut être que cela répondra à un réel besoin ?!

- concernant la cuisine : ce sont les accueillis qui se plaignent ? De quoi se plaignent elles ? Est-ce que les repas sont équilibrés, et adaptés aux besoins des accueillis ? (voir avec le médecin ou nutritionniste ?),  Essayez de voir quels seraient les plats qui leur feraient plaisir, et pourquoi ne pas en tenir compte de temps à autre ?

- concernant le trajet pour accompagner votre enfant, il serait peut-être préférable de rester avec vos accueillis pour éviter tout dérapage (imaginez un accident avec une de vos accueillis pendant que vous n'êtes pas là ?  mais je suis sûre que vous trouverez un autre moment de complicité avec votre fille dans la journée (je sais, ce n'est pas si facile).

Chacun doit pouvoir retrouver la sérénité ; si vos mamies se sentent bien, les familles devraient être rassurée, et vous pourrez vivre votre vie d'accueillante dans de bonnes conditions. Si votre nouvelle remplaçante peut vous relayer quelques nuits, et certains samedi, ces prochaines semaines, vous devriez pouvoir récupérer et mieux considérer la situation en prenant un peu de recul.

Je suis de tout coeur avec vous.

Karine

Carole M

Bonjour,
je suis famille d'accueil pour personnes âgées et handicapées et j'aime beaucoup mon travail. Il est vrai que nous pouvons parfois désespérer devant une crise ou une démence, mais je crois que nous devons toujours rester digne face à notre accueilli, il peut avoir ses faiblesses ses soucis, ses angoisses, son désarroi. Nous sommes là pour le comprendre et partager tout cela avec lui. Le dialogue est là pour remédier à tous ses problèmes.
Je sais que notre travail n'est pas toujours facile, mais disons chaque jour que nous l'avons choisi et que nous avons fait un choix nous travaillons de gré à gré !
Bon courage aux familles d'accueil, ainsi qu'aux accueillis et aux familles naturelles : nous avons des droits faisons les respecter et n'oublions pas que nos contrats sont là pour protéger les accueillis et les accueillants.
Carole

christine Soret

Bonjour,
Je me permets d'intervenir sur ce sujet , car je constate aujourd'hui que RIEN ne protège les accueillantes familiales des AFFABULATIONS que peut inventer un patient, et qu'en aucun cas nous ne pouvons nous défendre voir donner une explication .
J'exerçais ce métier depuis 7 ans et 5 mois, employée par un hôpital de la région parisienne.Lors de l'entretien avec l'équipe médicale et la présentation de la patiente en terme explication sur sa pathologie , il me fut dit que cette personne ne pouvait pas vivre seule et de ce fait ne pas s'assumer.
Le 1er mois celle-ci appliquait sa phase de séduction et il n'y avait strictement rien à dire, ses seules plaintes allaient sur sa famille qui,disait-elle, ne s'en occupait pas,voire son frère qui pour elle avant d'être chez moi ne venait la voir que pour de l'argent.
Finalement au fur et à mesure des années sa véritable personnalité est apparue causant de nombreux soucis car il apparaissait qu'un de ses réels problèmes était de se faire passer pour une victime (état reconnu par l'ensemble de l'encadrement hospitalier, certains de ceux ci allant jusqu'à dire que sa manipulation était telle qu'elle pouvait emmener les gens à l'échafaud).
Afin de lui apporter une vie confortable et familiale je l'ai fait participer à tout (association, sorties vacances, théâtres, etc).
L'équipe de L'AFT a changé il y a 2 ans. La nouvelle équipe n'appliquant pas les mêmes méthodes, à savoir que même nos remarques n'avaient pas d'intérêt, des problèmes sont apparus. Plus possible de gérer cette patiente qui DÉCIDAIT de tout, faisant preuve d'arrogance , menaçant même que si je l'obligeait à quoique ce soit elle ferait valoir de la MALTRAITANCE .
En Décembre, je devais faire un relais du 17/01/2012 jusqu'au 7/01/2013 dés le 1er/12 l'état de mon père s'aggravant, je signalais ne pouvoir le faire ce qui n'a pas semblé déranger une autre famille étant en CARENCE de patient.
Vue l'état d'esprit dans lequel se trouvait ma patiente de provocations continuels, ce qui devenait ingérable, et risquait de découler sur un conflit, j'ai demandé un rendez-vous en urgence avec le médecin référent.
Celui-ci n'a pu avoir lieu car jour du décès de mon père.Obsèques le 23/01,vue les conflits qui augmentaient le 28/01, j'appelais ce médecin afin de lui dire qu'il y avait urgence à venir la chercher (cette patiente cherchant à ce que je commette une faute grave).Accord fut donné de sa part afin qu'elle soit raccompagnée et replacée à l'hôpital.Rendez-vous le lendemain avec lui. Pas grave Mme se sont des choses qui arrivent, reposez-vous, on vous cherche quelqu'un d'autre.
Par contre dans l'entretien, après 7 ans et 5 mois j'ai enfin su la pathologie de cette patiente (TROUBLES PSYCHOTIQUES et Autres).
Cet infirmier qui s'était autorisé à dire que cette patiente était aussi une manipulatrice ose le nier devant une collègue.Infirmier qui est parait-il dans cet établissement le REPRÉSENTANT SYNDICAL DES FAMILLES D'ACCUEIL) alors qu'il n'apparait sous aucune liste qui est le 1er à nous dire de nous contacter à famille d'ac. Mais qui hélas si nous avons des motifs de revendications est le 1er à nous pénaliser.Celui-ci est les seul à être resté de toute l'équipe ancienne qui elle nous secondait réellement dans notre travail
Voilà ce que je peux dire hélas de l'abandon que nous pouvons ressentir face à de telles situations tant que ce travail ne sera hélas pas reconnu à sa juste valeur.
Courage Christine