Pour un statut commun à tous les accueillants familiaux :)-D

Démarré par AFA44, 03 Mai 2010, 11h33mn

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AFA44

Bonjour à tous
Un forum c'est bien quand on veut faire connaitre son opinion et demander conseil aux autres.
voilà, je me fais une réflexion: si on était plus nombreux à être accueillants familiaux...sous le nombres il y aurait peut être une loi.
Et pourquoi ne pas écrire un courrier commun avec l'accueil familial social, les AFT, les assistants familiaux, demandant aux élus une loi commune avec un contrat commun pour le fond, puis pour la forme chacun ferait suivant le cas. Ensemble on est plus fort et on peut mieux se faire entendre mais il faut un ensemble.
Nous sommes déjà rassemblés sur ce forum, qui est quand même un bon outil, utilisons le dans le bon sens (merci Famidac).
D'autres part, j'aimerai savoir si des assos régionales seraient utiles.
Je crois que je travail encore du chapeau, mais il faut des idées folles pour réussir.
 T C

Triboy Monique 14

Bonjour,

Bien sur vous avez entiérement raison, pour en parler organisons des conférences téléphoniques les accueillants ne peuvent pratiquement pas se déplacer sans désorganiser la vie de leurs accueillis  ce systéme est moins compliqué que la visio conférence

Pour se faire établir un mode d'emploi

 Jusqu'à maintenant pas de nouvelle association dans le 14, je n'ai toujours pas trouvé de personne compétente dans tous les domaines nécessaires; juridique, social, médical , une surveillante générale à la retraite pourrait nous aider, faut-il encore en trouver, voir ancien directeur, ne rêvons pas!!!!!!

Etienne

Bonjour Thérèse (AFA44),

C'est ce que nous affirmons et revendiquons depuis des années (voir, par exemple, http://www.famidac.fr/article1536.html ) : la meilleure façon de faire évoluer le statut des accueillants familiaux serait de
Réduire les écarts entre différents types d'accueils familiaux  (enfants, adultes handicapés, malades mentaux, personnes âgées), exercés sous divers statuts ("indépendants" ou salariés) : nous exerçons le même métier, seuls les publics pris en charge diffèrent.  De nombreuses assistantes familiales en "fin de carrière" passeraient ainsi plus facilement aux accueils de personnes majeures, ce qui permettrait la création économique et rapide de nombreuses places supplémentaires.

Nous serions alors plus de 60.000 accueillant(e)s, défendant ensemble nos droits.
La stratégie des pouvoirs publics est, malheureusement, de diviser pour mieux régner :X en multipliant les écarts et en pondant des règles différentes pour chaque type d'accueil... ce qui a neutralisé, jusqu'à présent, toutes nos tentatives de rapprochement.

Tant que chacun ne défendra que son "pré carré", nous resterons marginaux - en moyenne, une centaine d'accueillants "adultes handicapés ou personnes âgées" par département, une "force de frappe" insuffisante pour mobiliser les médias comme nos élus locaux et/ou nationaux ...

Courtoisement, Étienne

Triboy Monique 14

Il serait peut-être serait-il utile de faire une réunion exceptionnelle avec des familles d'accueil de chaque département dans la ville la + accessible et d'inviter la presse et la télé de faire notre pub par nos propres moyens
(j'espère ne pas être hors sujet cette fois, mon message d'hier devait l'être ?)

Etienne

Bonjour Monique,

Effectivement, votre message d'hier était sympa mais hors sujet. Il n'est pas question ici d'organiser "la pub" des accueillants, mais d'obtenir une convergence des statuts des différentes catégories d'accueillants.

Avant de rameuter les médias, la première étape logique serait de se mettre d'accord, avec les autres professionnels de l'accueil familial (accueillant des enfants, des adultes handicapés, des malades mentaux, des personnes âgées, des femmes victimes de violence conjugale, des SDF, des toxicomanes en post-cure...), sur le principe de revendiquer tous ensemble un statut commun ... et sur les détails de ce statut commun.

Et ce n'est pas si simple que ça, car si tout le monde souhaite un "alignement vers le haut", certains craindront d'y perdre leurs privilèges (salariat ou statut d'indépendant, avantages sociaux ou fiscaux).
C'est pourquoi nous proposons
1) De définir le "dénominateur commun" à tous les accueillants, qu'ils soient employés par les personnes accueillies ou salariés par des personnes morales. Il s'agit de "fixer" les bases communes du métier d'accueillant familial, à codifier dans un texte de loi "universel" : modalités d'agrément ou de retrait d'agrément, indemnités et salaire minimum, accès à une formation, droits à congés, couverture sociale, fiscalité...
2) De lister les particularités de certains types d'accueil, justifiant non pas de dérogations aux bases communes mais de quelques ajouts et précisions. Par exemple : contrairement aux mineurs, les adultes accueillis peuvent avoir droit aux allocations logement pour ce qui devient leur domicile : leurs accueillants perçoivent donc un "loyer"... Il conviendra donc d'apporter cette précision au statut de toutes les personnes accueillant des adultes.

C'est ce que nous demandons au gouvernement et à nos élus.
Famidaquement, Étienne

PS : vous pouvez, bien entendu, en discuter avec les assistantes maternelles et familiales de votre département et nous dire ce qu'elles en pensent !!!

patoche86

Bonjour,

Statuts de l'AF, incohérences et conséquences :
Quelqu'un peut-il m'expliquer comment il est possible :
1- de travailler jour et nuit (la présence et la surveillance, même de gens qui dorment, sont un travail, et parfois les nuits peuvent être agitées)
2- de déclarer 169h par mois, soit un temps complet
3- et de n'être rémunéré que 2,5h par jour ?

Pour moi ça n'a ni queue ni tête. Pourtant ça fonctionne.
MAIS : le flou "artistique" qui entoure notre statut laisse la porte grande ouverte à toute sorte d'interprétations, voire d'exigences incompréhensibles (voire non fondées) de la part des autorités administratives.
Si l'on prend l'exemple des assistantes maternelles, autre catégorie d'accueil, la rémunération se fait à l'heure.
Pour nous, AF, la prise en charge d'une personne handicapée est rémunérée 581€, sans MG car le handicap mental n'est pas pris en compte dans l'évaluation de la "dépendance". En tout cas c'est ce qu'on nous a expliqué, et il n'y a rien eu à faire (accueil d'une personne venant d'un autre département)
Vous voyez où je veux en venir : le salaire est insuffisant pour faire vivre une famille....

Comment dénouer ce noeud gordien ? fait d'une exigence de présence 24/24, d'une estimation grossière de notre temps de travail, et d'une rémunération ridicule bien en deçà de la réalité, le tout assorti de contraintes difficilement compressibles.

Je ne sais s'il existe des équivalents dans d'autres corps de métier, mais le fait de ne pas avoir de contrat de travail, donc de sortir du champ du droit du travail, ne doit pas autoriser tout et n'importe quoi, comme par exemple l'interdiction d'aller vendre quelques pots de confiture sur le marché.....

(en espérant que ce message vous inspirera)
Bonne journée
Patoche86

margot

Patoche  86,

Vous pouvez allez vendre de la confiture sur les marchés, ou bien faire commerce de votre corps, ou bien encore faire des piges pour un journal ou du télétravail, je n'ai qu'une chose à vous conseiller: n'en parler à personne, ni à vos amis ni à votre famille et surtout pas au conseil général! On est  pris pour des demeurés et on foule au pied les plus élémentaires lois du travail. Les cg sont là pour jouer les   liquidateurs, personne ne doit nous dire ou nous obliger à travailler pour des clopinettes et si on a besoin de gagner plus d'argent pour financer un jeune adulte faisant des études, ou aider un de ses enfants dans la mouise, ni le cg, ni personne d'autre ne m'obligera à rien.... La fronde c'est aussi la désobéissance,à la condition que les accueillis dont on a la responsabilité n'en fassent pas les frais, et sous aucun pretexte! Chacun et chacune voit midi à sa porte, nous sommes tous conscients du grand malaise qui règne autour de notre profession, sachons qu'un bon chasseur doit savoir chasser sans son chien... Un peu d'humour n'a jamais tué, tout au plus
égratigné.

Margot.