Problèmes "psy" et accueil familial

Démarré par Danielle, 29 Juillet 2007, 13h55mn

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Danielle

Bonjour à tous
Quels conseils pourriez vous me donner pour rechercher une famille d'accueil pour ma soeur qui a eu 60 ans en mars dernier et qui est actuellement en clinique psychiatrique. Elle a travaillé jusqu'en juin 2005 et depuis 2 ans a été hospitalisé de très longues périodes. (Son état est lié à des troubles bi polaires)
Son état s'est amélioré mais reste trop fragile pour qu'elle retourne de suite à son domicile sans un nombre d'heures de présence importante pour la stimuler, la rassurer et lui redonner des répères surtout qu'elle a travaillé de nuit pendant + 15 ans. Nous avons demandé la majoration tierce personne auprès de sa caisse de retraite vu qu'elle l'a eu pour inaptitude au travail. La CRAM m'a dit qu'elle pourrait l'avoir donc j'ai fait un courrier, mais une assistante sociale m'a dit qu'il faut vraiment être très très dépendant pour l'obtenir. Que connaissez vous sur les conditions de cette majoration ?(différent de l'ACTP pour les moins de 60 ans)
La psychiatre avait envisagé un long séjour psy mais malheureusement les cas sont très lourds et ma soeur n'en est quand même pas à ce point. L'idée de la famille d'accueil pourrait lui permettre de reprendre confiance en elle avant d'envisager son retour chez elle.
Sachant que nous sommes en Indre et Loire quelle association, quels conseils etc me donneriez vous ?
Merci à tous
Danielle

Belén

Bonjour Danielle,

Pour bénéficier de la Prestation de compensation (qui remplace l'Aide Compensatrice Tierce Personne depuis le 1er janvier 2006), il n'est pas nécessaire d'être "très dépendant". Il s'agit de justifier un taux d'invalidité reconnu par la Commission des Droits et de l'Autonomie (ex COTOREP) d'au moins 80%. Il y a des conditions de ressources. L'allocation peut-être versée à des personnes vivant en accueil familial.

En ce qui concerne votre soeur, l'accueil familial peut convenir si elle est partie prenante de ce projet. Par rapport à l'hôpital, la vie en famille est plus stimulante (participation aux tâches courantes, cuisine, courses...) et peut faciliter le retour à une vie en milieu "ordinaire"... Dans le menu à gauche, vous trouverez des contacts en Indre et Loire dans la rubrique "Départements". Il y a également des annonces d'accueillants familiaux agrées...

Bonne continuation, Mike.

émilie

je voudrais savoir comment faire pour sortir une personne tres proche d'un hopital psychiatrique merci de me repondre au plus vite merci

Belén

Bonjour Émilie,

Si l'hospitalisation est libre (demandée par la personne), la sortie l'est de même.

Si l'hospitalisation est à la demande d'un tiers, il y a 4 façons de sortir :
- sur avis médical;
- sur avis préfectoral;
- sur décision judiciaire;
- suite à l'intervention d'un tiers : (tuteur, famille) la sortie est alors prononcée par le directeur sauf opposition médicale.

Bon courage, Mike

Sirius

Bjr,
Je viens de visualuiser (quelques secondes !!) les titres des messages du FORUM... Et comme d'habitude, on n'y lit que des problèmes "sociaux" (donc financiers !!!), que l'on assimile un peu trop vite depuis le 20e siècle à du "handicape psychique" (la "folie" donc !)...

Il suffit que vous ayez eu une dépression, le blues ou le cafard suite à une séparation, la mise au chômage après des années de stress et d'escalavage, ou même la violence ou l'alcoolisme de vos parents ou conjoints, ou que vous ayez subi toutes sortes de brimades ou maltraitance dans votre vie privée ou professionnelle, alors que vous êtes "tout simplement" timide, gentil ou réservé, mais "pauvre", et vous êtes considérés comme "anti-social", "marginal", "idiot", et très très vite ensuite... "handicapé(e)" !!!

Votre mère ou votre père (n'ayant aucun sens de la maternité(paternité) vous a traité d'"idiot(e)" toute votre vie, ou bien encore votre conjoint(e) vous a affirmé que vous êtes "laid(e)", et vous a "tapé" sur la g......., et aussitôt, "ils" vous font passer pour "idiot(e)s", hystériques, "aliénés", etc...

Mais bizarrement, les services sociaux ou les psys n'ont jamais été "cherché" ni "trouvé" vos parents ou votre conjoint(e) pour leur dire que les "handicapés psychiques" ce sont "eux" et non vous... ! Et que ce sont eux qui doivent être "interné(e)s !

Dans les posts, vous n'y trouvez pourtant (ou presque...) que des problèmes de logements, de prises en charges financières, de services sociaux, etc... de réinsertion professionnelle, etc...

Si on vous donnait du jour au lendemain un chateau et tout l'argent qui va avec à profusion (habillement, nourriture, loisirs, voyages, etc...) ,  et sachant que vous n'auriez pas à "trimer" jusqu'aux genoux pour "manger" une bouchée de pain puisque, en plus, vous n'auriez pas à lever le petit doigt sauf pour conduire votre superbe cabriolet, pensez-vous (tous ?) que l'on vous traiterait de "handicapé" ?

Si en plus, vous étiez "une sacrée nana" et un "beau p'tit mec" que votre employeur a donc très vite "repéré", alors vous n'auriez pas à vous plaindre d'isolement, de ségrégation, d'exclusion là-non plus !

Plus vous vous approchez de villes "riches" (Paris, Neuilly, Biarritz, Monaco... etc), et bizarrement, moins vous y trouvez "d'handicapés psychiques" !!!!    Etonnant, non ? Connaissez-vous beaucoup de "rentiers" se mariant avec un(e) roturier(roturière) -comprendre "petite fourmi travailleusse", bien sûr !- ? Connaissez-vous des ingénieurs, médecins, avocats ou autre "parvenu" considéré comme un "exclu" de la société ? Pourtant, tous ces gens sont autour de vous chaque jour à vous faire croire qu'ils peuvent quelquechose pour vous !

Ils vous aident volontier dès lors que l'argent sort de la poche de l'Etat, mais surtout pas de la leur !

Forcément, puisque dès lors que vous êtes habillés comme un as de pique, alors vous n'êtes pas "montrable", et comme il faut vous "expulser" du domaine des V.I.P. (Véry "Importante" personnalité... !) et du champagne et du caviard, alors le seul moyen c'est de vous classer comme "handicapé(e)" et demander votre internement !

(Auparavant, il y avait "le bagne" et "les galères", mais ça n'existe plus car les galériens de sont "révoltés" pour toujours, ainsi que les "esclaves"... Il n'y a plus ni "galères", ni "bagnes", ni "escalavage", il faut donc bien trouver une autre solution... Et la solution pour vous "empêcher" de parler (car c'est bien là le problème !), c'est "l'exclusion sociale", pouvant aller même jusqu'à l'internement !

Avant, il y avait le ... "Parti communiste" (ou même "socialiste"  ou autres) et la solidarité pour vous aider...    !Aujourd'hui, il y a ... les "psys" et les "hôpitaux psychatriques" pour vous "exclure" encore plus, voire vous interner  d'office donc !

Avant il y avait "les paysans" contre les "empereurs", "rois" (reines) ou autres "princes" (princesses)...
Aujourd'hui, il y a les "cas sociaux" (donc les "handicapés" bien sûr !) contre "les gens biens" (?), donc "riches", (dont votre "psy" qui gagne 15 fois plus que vous... et qui ne peut donc vous comprendre !), et les "actionnaires" et autres "rentiers" pour qui vous représentez une "tâche" dans leur paysage, et qui sont donc là pour vous "isoler", "vous exclure", vous "licenciez", voire "vous interner" ou vous "exploiter" afin de ne "plus vous voire" !

Relisez tous les posts de ce forum, vous n'y trouverez que des problèmes d'argent !
Devenez "riche" et vous ne serez plus "qualifié(e)" d'handicapé psychique !

Quant aux personnes âgées... Dès lors qu'elles ont été dans leur vie aimantes et compréhensives, alors elles seront toujours choyées, donc entourées, par leur descendance ou leurs amis... ! Sauf, si elles sont ... "pauvres" (mais cela, vous l'aviez bien compris aussi !).

Voilà, ce qu'est en 2009 la maladie mentale : un problème purement "financier", mais cela il ne faut surtout pas en parler, sous peine de se voire "interné(e)" !

Vos grands-parents ont "trimé" toute leur vie car ils étaient "pauvres" (en plus de la guerre...) ! Les considéraient-on comme "handicapés" pour autant ! Non, ils étaient pauvres, et s'entraidaient entre eux ! Pour dormir, ils allaient chez un voisin... Pour manger, il allaient chez un voisin... Pour "nourir leur famille", ils allaient trouver "Monsieur le Maire" !
Quant aux femmes, il s'est passé 19 siècles ou les hommes les trompaient, sans doute, (et même déjà avec des hommes...!), mais ne les laissaient pas seules avec les mômes à nourrir ... Sinon, c'était le fusil assuré des autres... paysans !

Et jusqu'alors une femme ni jolie ni sexy (ou/et/donc "laide" !), n'était pas "une folle", mais juste "une brâve femme" !

(Vous renseigner sur l'expression employé (péjorativement !) au siècle dernier : "une Belle Femme" ! - Vous avez quelques rues ou places portant encore ce nom par endroit en France : "Place des Belles Femmes"... rues des "Belles Femmes" etc...)

C'était une femme "très très belle", en effet, mais pauvre (comprendre dépourvue de "biens" ou "richesses"... !), et que l'on "envoyait" aux lavoirs publics pour les montrer (montrer leur "rare" beauté - mais surtout leur décolleté quand elles se baissaient pour laver le linge...-)  aux "notales" du village, ces hommes "riches" mais cependant envieux et désireux, mais montrer cependant aussi qu'elles étaient "trop pauvres", (et donc "intouchables" !) pour être "épousées", et donc rester sans ... "travailler" !!!. Pendant ce temps, les autres (comprendre les "môches") restaient à l'intérieur à "repasser" le linge.. et préparer le fristi. !)

De nos jours, une femme (ou un homme) quelconque sera catalogué dans les "pauvres gens", donc les "intouchables", et immédiatement après, dans les "marginaux", les "cas-sociaux", et très vite dans les "exclus de la société" !

Il n'y a eu que quelques très peu d'handicapés" "psychiques" sur terre au sens "médical" du terme...  (délires, etc... !)
Et je pense particulièrement à des "tarés" comme "Hitler" par exemple !
Mais pas à toutes ces personnes de plus en plus nombreuses (tiens, étonnant non ?!) que l'on trouve dans les hôpitaux aujourd'hui ! (Ou dans les cabinets de psy...).

Sur 60 millions de Français, il n'y en a que 10 % de "très très riches" (actionnaires, rentiers, etc...)... Il y a donc 54 millions de gens "ordinaires", dont plus de la moitié de "nouveaux pauvres", "RMISTES" etc...

Si nous retirons les problèmes purement "financiers" et "sociaux", alors il n'y aura plus que quelques rares "handicapés psychiques" au sens litéral "médical" du terme ! Et les "psys" (forcément au chômage donc !) se feront peut-être un peu plus proches de vous et de la misère humaine, s'ils veulent "survivre" à leur tour sans être considérés comme des "tarés" ...  

Ne pas mettre tout les oeufs dans le même paniers... Voilà, ma devise !
Sirius

sophie86

bonjour Sirius

et bien voilà qui ressemble à un coup de gueule ma foi!
Excusez-moi de ne pas rebondir à tous vos propos (manque de temps), peut-être même de répondre à côté (vite lu votre post)...

vous avez raison : n'importe qui peut se retrouver "à la marge" par rapport au standard de réussite dont nous sommes quotidiennement abreuvés ... MAIS on peut être pas bô, pas riche, pas dans la "norme" , être descendu très bas... et faire avec, et s'en sortir quand même, et même trouver son propre épanouissement... Nous sommes ainsi des millions à être dans la catégorie des "quelconques" au sens où vous l'entendez. Mais est-ce que pour autant il faut en souffrir? de même, faut-il chercher à ressembler et être assimilé à des CLICHES de gagneurs ?

le handicap psychique existe, même chez les "riches" - et les "beaux"; qu'il soit pris en compte (même maladroitement), c'est déjà pas si mal : mieux vaut ça qu'une indifférence, une négation ou un dénigrement total de la personne;  et si l'on évoque toujours rapidement la question financière c'est que tout ou presque dans ce monde  se traite en ces terme ...

MAIS, sans vouloir gonfler d'orgueil B)- la profession, quand un accueillant familial (car c'est bien le sujet qui nous intéresse ici) accueille dans sa demeure (souvent modeste et quelconque) une personne jugée handicapée (CATALOGUEE, certes, car évidemment nous sommes tous inscrits dans des cases, même provisoirement) c'est de solidarité, d'empathie, de convivialité, de partage... dont il est question. Et ça, dans ce monde, ça vaut plus que toutes les paillettes et les faux-semblants qui nous détournent confusément de toute humanité.
C'est un point de vue du matin...(pas très inspiré je vous le concède)

très bonne journée à vous :D

sophie, (quelconque sans doute, pas riche c'est certain, mais faisant quand même son bout de chemin AVEC les autres). Accueillante familiale d'une personne en situation de handicap mental, et d'une personne en situation de handicap psychique.

frédo

bonjour,
on s'en fout des catégories des gens, le problème n'est pas forcément là, une décision de la cotorep n'est jamais prise à légère, elle s'appuie sur des points de vue sérieux examinés par des gens sérieux, renié la psychiatrie est un vieux réflexe extrêmiste, "être taré" n'est pas une approche scientifique, loin de là... Il y a des malades psychiatriques qui sont riches,et qui pourtant ont besoin d'un suivi et parfois même d'un traitement.... Ce qui n'est par normal, c'est que certains handicapés psychiques vivent dans la mouise, et ça c'est un problème politique et non pas scientifique... Accepter la différence des autres est essentielle, comprendre sa détresse aussi....

Fournier

Je suis depuis 2006 en famille d accueil a la suite de ma maladie j ai perdu mon emploi mon appartement et le seule point de chute a été hospitalisation psy durant 8 mois j ai eu la chance de trouver une famille d accueil dans une magnifique propriété dans le 60 avec un immense parc et même une piscine privée. Je suis cotorep 80% et je perçois une pension d invalidité de 1090 euros par mois c est ma sécurité car en ces temps de crise je ne retrouve pas d emploi .....
Le seul problème est mon absence de liberté en effet quand je pars en vacances mon accueillante doit faire une lettre au conseil général pour le signaler elle me demande ou je vais lors de mes sorties de chez elle etc ...
Il ne faut pas cracher sur le système de famille acc. Car cela me permet de mener une vie très agréable même si j ai l impression d être assistée dans l intendance de la vie courante
Frédérique

cat

Bonsoir Frédérique,

Je comprends tout à fait que vous ne vous sentiez pas à l'aise avec l'idée de devoir toujours dire où vous allez, mais c'est pour votre accueillante une petite protection car bien que vous soyez relativement indépendante, elle risque d'être tenue pour responsable si il vous arrivait quoi que ce soit en dehors de chez elle. Avez-vous notifié sur votre contrat que vous étiez apte à sortir seule, et qu'il n'y a pas d'avis médical contraire ? Cela pourrait quelque peu rassurer votre accueillante, et du coup vous donner un peu plus de liberté.
Cordialement,
Cat
Claribel