"La vieillesse, l'affaire de tous". Tous ?? :S

Démarré par patoche86, 24 Septembre 2012, 12h00mn

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patoche86

Bonjour à tous,

Relevé ce jour dans la Nouvelle République du Centre Ouest :

" La vieillesse : l'affaire de tous
22/09/2012
L'autonomie ou la dépendance des personnes âgées seront largement évoquées lors de cette conférence.

Le 4 octobre, une conférence départementale de la famille aura lieu au Creps de Boivre sur le thème "familles, institutions, services, face à la vieillesse".

Le grand âge, voilà un thème sur lequel des élus, des structures institutionnelles, des associations, des professionnels et surtout des familles vont pouvoir débattre au cours d'une conférence organisée le jeudi 4 octobre prochain au CREPS de Boivre à Vouneuil-sous-Biard. Sujet de société par excellence, les intervenants de l'Union départementale des associations familiales (UDAF) de la Vienne en lien étroit avec le conseil général de la Vienne et de nombreux partenaires vont aborder trois grands thèmes (« Transformations familiales et vieillesses multiples », « Les aidants familiaux et familiers », « Des réponses territoriales ») et animer des ateliers (« Le droit de vieillir chez soi », « Le droit d'être accueilli en structure », « Les populations spécifiques »).

Rencontre tous les trois ans

A ce titre, au cours de la présentation de cette journée programmée une fois tous les trois ans, Bruno Belin, premier vice-président du conseil général, chargé des solidarités rejoint dans ses propos par Daniel Sauvêtre. Le président de l'UDAF a rappelé que l'entrée des personnes âgées en structure était passée de l'âge de 66 ans à 86 ans aujourd'hui, en moins d'une dizaine d'années. Le maintien à domicile, l'accueil de jour (pour les personnes atteintes d'Alzheimer notamment), les aides aux aidants, la mutualisation des ressources individuelles (comme les maisons partagées)... seront autant de pistes de réflexion pour faire émerger des idées et des propositions applicables après une étude de faisabilité.
Ce sera aussi l'occasion de lister les attentes des familles qui vont pouvoir s'inscrire, elles aussi, afin de participer à cette conférence. Le fil rouge de la journée sera confié à Michel Billé, sociologue.

> « Familles, institutions, services face à la vieillesse », conférence le jeudi 4 octobre de 8 h 30 à 17 h 30 au CREPS de Boivre - 86580 Vouneuil-sous-Biard.
Tél. 05.49.60.69.03/18. institution@ udaf86.asso.fr
Entrée libre mais sur inscription."

Quant aux familles d'accueil, c'est le néant. Tout au plus parle-t-on des "maisons partagées".... faut-il comprendre qu'il s'agit là des maisons d'accueil familial ? et non des accueillants familiaux exerçant chez eux, en indépendant.
Ce n'est pas faute d'interpeller les élus pourtant !!!!!!!

Je m'interroge. Sur le pourquoi de notre absence dans les perspectives du bien-vieillir, et sur que faire de plus pour avoir droit au chapitre, comme les autres :S

Bonne réflexion à tous
Patoche.

marguerite

Bonjour Patoche,

Vous vous posez des questions, et bien moi c'est terminé! Je vis au jour le jour
mon métier d'accueillante et c'est déjà bien. J'en ai assez de me triturer le cerveau, car je pense sincèrement que c'est peine perdue. Les chiffres sont là, il suffit d'ouvrir les yeux: c'est douloureux ,mais c'est la réalité dans toute sa cruauté...

Cordialement. Marguerite.

patoche86

Bonjour Marguerite:)

Je me pose des questions, car la réflexion précède l'action, menée par les Famidaquiens et toutes les associations d'accueillants familiaux.
Ce n'est pas par plaisir de me torturer l'esprit, le petit poisson qui tourne en rond dans son bocal c'est pas le tonneau que je préfère >:D<

Je relève régulièrement les articles de ma presse locale en rapport avec ce qui fait le coeur de notre métier.
C'est ma petite contribution. Car j'ai bon espoir malgré tout que notre profession évolue.
En plein marasme financier, tôt ou tard nous serons d'utilité reconnue publique, car les salaires et les retraites baissent (crise oblige), la population va vieillissant, et l'AF reste une solution très avantageuse quand on ne peut plus rester chez soi.
Je recevais cette semaine une dame qui cherche une place d'accueil. La maison de retraite, dont elle ne veut pas pour son parent dépendant, facturait le mois : 2 700 euros. Trois fois le montant d'une petite retraite.

Tant qu'on s'interroge, c'est qu'on a pas baissé les bras, et qu'on continue de chercher, des solutions pour faire avancer notre cause.
Tout plutôt que l'immobilisme.

Bonne journée,
Patoche.