Rien ne l'intéresse

Démarré par catherrine, 10 Janvier 2012, 16h49mn

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catherrine

Y a-t-il des personnes qui rencontrent des problèmes avec une personne passive ? :S
j'accueille un homme qui ne pense qu'à dormir et à manger.
Je vous donne une journée type :
Lever le matin 10h, il prend son petit déj suivi d'accompagnement à la toilette où il ne comprend rien. Il se lave les fesses puis passe au visage avec le même gant, j'ai beaucoup de mal a lui faire comprendre l'ordre du suivi de sa toilette ainsi que l'habillement etc... Ensuite il fait son lit. Je l'emmène faire une marche à pieds ou nous allons aux courses. Ensuite voilà l'heure du repas. Il regarde l'heure l'air de me faire comprendre !
Il mange se lève aussi vite pour mettre n 'importe comment dans le lave vaisselle. S'il boit un café après le repas il geint en poussant des petits cris. Cela m'énerve... ! ::o Puis il se lève pour s'asseoir dans le canapé de la salle et me demande la télé, alors qu 'il l'avait dans la cuisine. Je lui l'a met quand même puis je vais voir comment ça se passe. Il a disparu ?
Il est monté dans sa chambre, il se couche vers 13h, se relève à 17h15 environ. Alors la journée est fichue. Il fait nuit de bonne heure !
Je le stimule pour  faire un jeu de mémoire ou de concentration avec beaucoup de mal ; cela ne l 'intéresse pas. Rien ne l'intéresse.......?
Le soir il se presse pour manger et demande que je mette le télé dans sa chambre .Ce que je fait : il veut regarder un film policier. Je monte écouter si il regarde la télé, il dort ; il a éteint la télé.
Que faire ? que dire ?
Si quelqu'un rencontre un problème de la sorte, me réponde cela me fera chaud au coeur, je me sentirait mieux d'en avoir parlé. Merci ! :)

patoche86

Bonsoir catherrine (avec 2 "r" ;) )

J'accueille une dame depuis quelques temps, qui ne veut absolument rien faire. Quand je dis rien, c'est rien !
Journée type : lever 9h, en bougonnant.
Toilette, à surveiller de près.
S'habille toute seule.
Puis va déjeuner, tout est prêt sur la table.
Ensuite, ne souhaite rien d'autre que d'être tranquille. Ne regarde pas la télé, n'écoute pas la radio, ne lit pas, ne tricote pas, range à peine ses affaires au pied de son lit ou sur une chaise, ne fait même plus son lit, n'a jamais mis le pied dehors, même quand il fait beau, et ne sors qu'en cas d'hospitalisation. Ne supporte pas les enfants et les en***le. Donne des coups de pieds au chien. Et envoie balader méchamment avec moultes formules fleuries quiconque essaye de la stimuler un peu, de converser avec elle de la pluie et du beau temps, ou simplement lui demander comment elle trouve le bourguignon que j'ai mis 3 heures à préparer.
La seule chose qu'elle recherche, c'est un peu de compagnie. Donc elle va tenir compagnie à la 2nde personne que j'accueille. Mais comme cette 2nde personne souffre d'une démence, vit dans son passé et avec ses morts, est extrêmement sourde, aime papoter et l'autre non, alors le "dialogue" tourne très vite au pugilat.
La journée s'écoule comme ça, entre repas, sieste, goûter, et les visites de sa famille.
Le soir, nous mangeons vers 19h30.
Sitôt le repas terminé, elle se lève d'elle-même et part dans sa chambre, se met en chemise de nuit et se couche.

J'ai tout essayé. Sans succès. A part récolter une engueulade bien sûr :D

Il y a des gens comme ça, et si leur seul souhait est d'être "tranquille", s'ils résistent à toute stimulation, ma foi, on peut les satisfaire.
Reste à voir si c'est compatible avec l'organisation de la maison, le rythme de la famille, les autres accueillis.
On voit vite les contraintes de ce type d'accueil.

Voilà, vous pouvez être rassurée, ça arrive chez d'autres ;)
Bonne soirée
Patoche

Dominique Log.Ind.18

Bonjour catherrine,

Depuis combien de temps accueillez-vous ce monsieur ? De quelle pathologie souffre-t-il ? Son traitement est peut-être la cause de son état léthargique. Parlez en à son médecin, il y a peut-être un réajustement à faire.
Il ce peut, s'il a vécu seul longtemps, qu' au fils des années, il ait adopter ce style de vie, qui sûrement devait lui convenir. Si c'est le cas, avec du temps, de la patience et un peu de "ruse" vous pourrez arriver à faire diminuer voir disparaitre les comportements les plus inadaptés pour sa santé et le bon déroulement d'une vie familiale.

Quelques astuces :
- Pour la toilette, vous pouvez faire un rapide croquis sur un support, papier carton ou autre, que vous fixerez (pâte à coller)
bien en vue près du lavabo, représentant une personne dont vous coloriez les différentes zones du corps en fonction des couleurs des gants de toilette et des serviettes à utiliser. Par exemple : En rose pour le visage et le corps, en bleu pour la partie intime ect. En respectant toujours les mêmes couleurs il finira par se repérer et, souhaitons le, par acquérir l'automatisme du changement de gant et serviette pour les différentes parties du corps. Restez près de lui les premières fois pour l'aider à ne pas se tromper de couleur ensuite, qu'il commence sa toilette par le haut ou le bas ne sera plus aussi gênant.
- Pour l'habillement, préparez lui le soir ou le matin selon votre organisation, ses vêtements pour la journée en sa compagnie en lui demandant d'identifier chaque vêtement et de dire ou il se met. Placez les sur une chaise dans l'ordre d'enfilage. Là aussi, votre présence sera indispensable pour l'habillage pendant un certain temps.
- Pour le repas expliquez lui bien de qu'elle façon vous souhaitez qu'il se déroule. Il n'en a peut-être pas la moindre idée et fait comme il pense qu'il est bien de faire. Si son comportement est dû à une difficulté de compréhension et d'assimilation des consignes il vous faudra les lui redire autant de fois que nécessaire, avec douceur comme "pour vous faire plaisir".
- Pour les siestes trop longues vous pouvez soit aller le réveiller ou lui mettre un réveil à sonner à l'heure que vous pensez que la sieste doit prendre fin et pourquoi pas lui proposer un gâteau ou deux à son réveil, puisque la nourriture semble être son péché mignon. Pareil pour les graces matinées qui se prolonge trop.
- Pour les activités, en vous référent à son parcours antérieur, essayez de trouver la chose qui lui plaisait, le plus, de faire.
Même s'il ne la fait plus depuis longtemps, c'est en lui proposant de faire des choses familières qu'il reprendra goût à s'occuper.
Si on se doit de respecter, autant que possible,  les habitudes de nos accueillis nous avons aussi un rôle éducatif à jouer, Tout ceci, bien évidemment, à la condition que ce monsieur soit en capacité de comprendre et d'évoluer.

J'ai accueilli un monsieur de son genre, il y a quelques années. Nous rions encore des "tours" qu'il a pu nous jouer en toute innocence. Tel : arracher tous les plans de fleurs dont j'avais garni mes massifs car, en toute bonne foi, il les avait pris pour de la mauvaise herbe. Tout heureux, il est venu me les apporter avec un sourire jusqu'aux oreilles. Au prix d'un très très gros effort, comme vous pouvez l'imaginer, je me suis forcée à sourire aussi et à le féliciter de sa gentillesse. Il avait voulu m'épargner de la fatigue. A la suite de quoi, je n'ai plus rien planté, tout le temps de son accueil, sans le prévenir qu'il s'agissait de fleurs.
Ou encore, au mariage de ma fille, malgré bien des recommandations de ne pas s'en aller se promener seul sans prévenir, disparaître au moment de partir à la mairie pour la cérémonie. Toutes la noce à dû monter dans les voitures et chacun sa rue pour le retrouver. Il avait oublié !!!
Ceci pour vous dire qu'il faut parfois faire avec les petits travers de nos accueillis et mettre en place des petits stratagèmes pour arriver à faire avec, car malgré toutes nos petites astuces, il y aura toujours des comportements qu'on n'arrivera pas à changer (car nos accueillis n'ont pas forcément les moyens pour cela) et pour lesquels il nous appartiendra de nous en accommoder et de nous adapter. Mais je sais, par expérience, qu'il vous faudra faire preuve d'une infinie patience et que ce n'est pas toujours évident.
D'autres F.A ont sûrement des petits "trucs" qu'ils ont expérimentés à vous indiquer aussi.
Bon courage. Tenez nous au courant de la suite.
Cordialement. Dominique

savin

Bonjour,
j'ai sensiblement le même problème à la maison. Je suis assistante familiale thérapeutique et j'accueille un ado de 16 ans qui ne s'intéresse a rien si ce n'est que manger et dormir et il est vrai que pour nous, cette passivité nous stresse j'ai beau lui proposer des petits jeux tout simple cela le fatigue l'(angoisse) il se réfugie dans le sommeil il peut se coucher a 20 h et se lever a midi et c'est si je le réveille. Il est très limité intellectuellement et s'exprime difficilement. Les gestes du quotidien sont à rappeler tous les jours. Comment relativiser...
J'en parle beaucoup avec le pshy du service et lui précise qu'avec certains accueils le plaisir de travailler est inexistant et de ce fait si il n'y a pas de bonne relation entre la FA et l'enfant on peut difficilement avancer.
bonne journée

sissou53

Bonjour
Il y a aussi des accueillis qui ont une médication lourde et qui les rend passifs, ils ont besoin de beaucoup de sommeil, ne l'oublions pas . Ils doivent bien avoir des moments d'intérêts surtout en se levant .Le quotidien est difficile pour eux .Je sais que la musique leur est bénéfique.
A bientôt
Sissou

catherrine

patoche86 a écrit:
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> Bonsoir catherrine (avec 2 "r" ;) ) (...)

merci patoche et tous les autres qui on bien voulu prendre du temps pour discuter .
Enfin cette accueil j y mets une rupture de contrat .cela ne nous convient pas. nous sommes une famille active et dynamique .D'avoir quelqu'un de passif perturbe notre équilibre familial. Mes enfants ne le supportent plus ni mon mari. je ne veut pas que notre famille soit détruite pour un accueil .lors de l'enquête sociale nous avons été entendus comme des gens très dynamiques et le médecin psychiatre qui suivait notre dossier nous a bien dit que jamais on nous mettrait quelqu'un de passif car nous risquerions de trop le solliciter . enfin nous avons demander une dame et un peu plus de notre profil. dommage car le monsieur était tout de même gentil. c' est comme cela la vie continue .merci a tous .

TITOUN

Bonjour,

Nous accueillons depuis 3 mois un adulte handicapé mental âgé de 42 ans.

Nous avons eu droit au blabla habituel : il s'occupe, il aime participer, il apprécie les promenades à pied.... mais nous avons appris à être moins naïfs et pourtant nous avons une fois de plus le sentiment qu'on s'est bien moqué de nous.

En définitive, ses journées se résument à des va et vient toute la journée, monter & descendre l'escalier qui va à sa chambre, fumer, manger des bonbons et se plaindre du moindre bobo, environ12H de sommeil (20H à 7H30)  plus les siestes, ou étendu sur son lit des journées entières à écouter de la musique. Aucune activité ! aucune envie, aucune volonté et surtout ne pas le contrarier. Il sort environ une fois par mois pour acheter ses cigarettes et des friandises. Le reste du temps, il faut le pousser à mettre le nez dehors.

On nous avait dit qu'il aimait bouger, marcher : en 3 mois, il a fait un petit tour du village et... 2 fois il est allé à la boulangerie.

OK, il prend pas mal de médicaments et nous avons bien compris qu'à 19H30 - 20H, il devient un vrai zombie. Nous constatons aussi qu'il y a des jours plus difficiles que d'autres. Mais moins il va bouger et pire sera sa vie.

Nous voudrions donc lui expliquer que vivre en famille d'accueil demande de s'impliquer un minimum. Il le sait ! Evidemment, tout dépend du handicap, mais quand même.

Ce qui nous ennuie, c'est que notre autre accueilli participe beaucoup plus et ça nous gêne de constater que monsieur est vautré sur le canapé pendant que l'autre accueilli met le couvert....Il le regarde et ça ne le perturbe pas.

Ma question est : que demandez vous de faire à vos accueillis ? quelles tâches journalières ?

Merci pour vos réponses

laure calbet

Bonjour Titoun,
Vous décrivez là le comportement d'une personne souffrant de psychose (très sûrement ).
Ce sont des symptômes de la maladie,dans ce cas, on parle d' apragmatisme voire d'aboulie.
Il est possible que ces symptômes soient aggravés par une longue institutionnalisation.
Voilà la pathologie mentale  bien décrite : ne rien faire, n'en  avoir pas envie, ne pas savoir comment le faire ...  la gestion du temps pose problème : souvent le cycle jour nuit est inversé....
Seuls vous n'y arriverez pas : cette observation pointue de ce comportement doit être rapportée à son psychiatre : il peut revoir son traitement:peut être est -il trop lourd?
Il peut aussi indiquer 1 prise en charge en hospitalisation de jour ou centre de jour : cela permet de faire prendre conscience : se lever ,se laver, être   à l'heure....
Son projet de vie en équipe (au mieux) en tout cas avec lui, poser des objectifs, moyens utilisés et les actions mises en place : évaluer régulièrement avec lui, valoriser si nécessaire, ne jamais discréditer .
Apprendre à connaître la pathologie mentale serait un plus, c'est 1 maladie grave et  invalidante .
Vous pourrez améliorer leur quotidien, l'accueil familial est la formule la mieux adaptée dans ces cas-là .
Je vous conseille aussi de vous assurer l'aide d'un psy pour vous même car le quotidien d'un psychotique proche peut être  déstabilisant .
Cordialement.

bmeva

bonjour
je suis aide soignante je souhaite devenir famille d'accueil pour personne âgée.
Avez vous demandé à la famille des renseignements sur son passé, son activité professionnelle, ses passe temps (activité dans le jardin poule, plantation...) ou a t'il une pathologie particulière ?
la marche peut fatiguer.
loin de moi de vous juger mais juste pour savoir...
bon courage à vous et a bientôt !

Titoun

Bonjour bmeva,

Vous me rassurez en ne voulant pas juger,  nous n'accueillons pas des personnes âgées, mais des personnes handicapées mentales.

- Alors, parler de l' activité professionnelle ? mais il n'y en a pas ou il y en a eu si peu.
- Jardin, plantation ? trop fatiguant ! et sans intérêt !
- La marche ? chaque jour, il doit aller faire un tour mais n'y va jamais.
- Lire ? il sait un peu mais trop épuisant pour lui
- Faire du sport ? il n'aime entendre que les résultats à la radio
- S'occuper ? pour lui être étendu sur son lit toute la journée entre des siestes à se tenir informé grâce à la radio, relève déjà d'un effort
- parler de leur passé avec la famille ? mais quelle famille. Souvent ils sont également sous tutelle ou totalement désintéressés.
- Evoquer leur pathologie avec le mode médical ? on le fait mais on nous donne jamais de réponse.

Alors, on fait comme on peut et ce depuis 9 ans !
Merci à Laure Calbet qui a très bien cerné la pathologie de notre accueilli. Je partage tout à fait votre analyse, car cette personne sort d'un centre dans lequel il a vécu environ 10 ans.
Je pense qu'il ne sait pas ou plus comment faire, tout est difficile au quotidien.

Bon point pour nous, il se sent bien à la maison, mange bien, dort comme un bébé, n'a pas besoin d'autres médicaments contre les angoisses...C'est déjà très bien. Mais ce qui m'inquiète comme je le disais, c'est que moins il va bouger, et moins il en aura envie.

Ce matin, notre autre accueilli lui a dit qu'il devait participer dans la maison. Il a un peu boudé, ça ne lui a pas plu, mais il nous a dit qu'il allait réfléchir. C'est déjà une étape.

Merci encore de m'avoir lu.
Bonne journée et bon courage à tous
TITOUN

Patricia

Bonjour,
J'ai un frère qui est dans les situation que vous décrivez, il n a envie de rien mais lui il vit seul chez lui ,des auxiliaires interviennent  le matin et le soir, moi j habite Paris et lui en province.
Si j'interviens dans votre discussion aujourd'hui,  c'est que je m'interroge  beaucoup de son avenir a rester seul chez lui.
Nous avons discuter ensemble au sujet de vivre dans une famille d accueil ,car moi je travaille je ne peux  pas être  24H/24 h avec lui et le reste de ma famille ne lui apporte aucune importance.
Ce que je voudrais  savoir si, si des personnes qui se referme sur elle ont évolué  vers le positif dans des familles d'accueil et si cela ce passait bien.
Le programme  type d une journée  dans une famille et quel type d accueillant est bien pour lui.
Merci de m avoir lu Cordialement

Titoun

Bonjour Patricia,

La personne dont je parle que peu de chose intéresse a vécu 4 ans seul dans un appartement, puis il s'est retrouvée en hôpital psy. pour finalement intégrer un centre durant plus de 10 ans.

Nous parlons beaucoup avec lui : est ce qu'il s'ennuie chez nous, est ce qu'il regrette de ne plus être en appartement.... et finalement la famille d'accueil lui apporte la sécurité, le calme, l'écoute... bref une vie de famille qu'il apprécie.

Tant qu'à dire qu'il ne s'intéresse à rien, c'est mon point de vue car j'ai toujours peur que mes accueillis s'ennuient. Mais lui, sa vie lui convient et de temps en temps, il met le couvert, débarrasse la table, hier soir il a demandé à sortir la poubelle... petit à petit il trouve ses marques, comprend où se trouvent les choses.

Votre frère a de nombreuses visites d'auxiliaires de vie, ce qui est très bien, mais elles n'auront jamais le même rôle qu'une famille d'accueil. Elles sont de passage, nous, nous sommes là en permanence, percevons le mal être, l'angoisse, l'ennui.... nous leur proposons de sortir, de bouger, enfin bref de s'adapter à une vie de famille.

Puisque vous avez parlé avec lui de cette solution, qu'en pense t-il ? Quel type de handicap a t-il ? Quel âge a t-il ?

Après, toutes les personnes ne vont pas obligatoirement  évoluer en famille d'accueil car chacun est différent avec sa pathologie, sa famille, son passé...

En tous cas notre accueilli est chez nous depuis quelques mois, et le week end dernier il était invité à la fête annuelle de son ancien centre et tout le personnel l'a trouvé transformé. Il est ouvert, souriant, détendu... que du positif.

L'autre personne que nous avons chez nous depuis plusieurs années a aussi changé d'après son psy et le médecin. Pareil, plus ouvert, il regarde les gens en face lorsqu'il leur parle il ne fuit plus le regard, il participe à la vie de famille, il est plus propre... là aussi, c'est mieux.

Après, vous pourriez trouver une famille d'accueil pour des vacances, votre frère pourrait ainsi découvrir une vie différente au milieu de gens qui seraient présents pour lui tout le temps sans pour autant l'envahir (c'est aussi notre rôle de les laisser souffler).

Bon courage
TITOUN