Hospitalisation de la personne accueillie

Démarré par vangrevelynghe odile, 22 Mars 2004, 19h

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vangrevelynghe odile

Bonjour, j'accueille actuellement une personne handicapée mentale qui est hospitalisée depuis quinze jours (bientôt 3 semaines). On m'a dit que je ne toucherai que 50% de mon salaire, mon loyer mais pas les frais d'entretien. Or je me déplace pour rendre visite à cette personne (l'hopital se situant à à peu près 35km) je reprends son linge sale que je lui lave, passe énormément de coups de téléphone aux infirmières, à la personne elle même, à la tutelle....
Ne puis je à ce moment là prétendre à une partie des frais d'entretien ?
Je tiens à préciser que je suis seule avec trois enfants de 12,10 et 8 ans et que celà et ma seule ressource financière.
Merci de me répondre car je ne sais que faire.
Merci,   Odile

[Note des modérateurs : En cas d'hospitalisation de la personne accueillie, appliquez les conditions particulières prévues par votre contrat d'accueil, article 5.7 (ancien contrat) ou 6.7 (nouveau contrat).]

Arthur

Bonjour Odile,

Nous avons vécu une situation semblable il y a quelques mois.
D'où l'intérêt de prévoir (mais est-ce possible ?), lors de la signature du contrat, toutes les situations dans lesquelles l'accueillant risque de se trouver.
Notamment en ce qui concerne les frais annexes n'entrant pas dans le cadre de ceux normalement prévus pour l'entretien de la personne accueillie.
Dans le cas d'Odile, bien évidemment, la personne chargée de la tutelle ne fait qu'appliquer ce qui a été prévu dans le contrat.
Il serait effectivement juste qu'une partie au moins des frais d'entretien soit versée.
Bien que le cas ne soit apparemment pas prévu, il faut quand même en discuter.
Pour notre part, c'est la déléguée à la tutelle de l'UDAF qui, d'elle même, a proposé de nous indemniser de nos frais de déplacements.

Cordialement,
Arthur

Licour

messieurs,

la personne que nous accueillions est repartie en hospitalisation pour cause de rechute, comment notre salaire sera calculé ?

Etienne

Bonjour Licour,

- Si vous êtes accueillant familial "social", tout dépend de ce que prévoit votre contrat d'accueil, article 5-7. Depuis la publication du décret Décret n° 2004-1542 du 30 décembre 2004, ça fait partie des clauses libres, à négocier au moment de la signature du contrat...

Nous avons mis des exemples de clauses particulières en ligne sur http://www.famidac.fr/article229.html mais nous ne connaissons pas VOTRE contrat !

- Si vous êtes accueillant familial thérapeutique, ces précisions doivent également figurer dans votre contrat d'accueil ou de travail.

Famidaquement, Etienne

Joëlle33

Bonjour Licour,

Vous êtes, je crois, employé par un Centre Hospitalier Spécialisé, d'après votre premier message en date du 2 Mai. Il faut effectivement que vous relisiez votre contrat mais également le règlement intérieur du service d'accueil familial thérapeutique de l'hôpital. Parfois, il y est prévu le maintien de tout ou partie de la rémunération ainsi que du loyer mais ce n'est pas le cas de tous les hôpitaux. Si aucune indemnité n'est prévue, vous pourriez prétendre à des indemnités de chômage si vous perdez 70 % ou plus de la moyenne de votre rémunération habituelle mais, pour cela, il faudrait vous inscrire immédiatement aux Assedics en tant que demandeur d'emploi.
Cordialement,

HALARD Monique

Bonjour à tous,
Je me touve dans une mauvaise situation aujourd'hui. Deux de mes pensionnaires sont hospitalisés, et vu l'état de leur santé, je pense qu'il ne sera plus de mon ressort de les garder en accueil familial. Que faut-il que je fasse, suis-je obligée de donner mon préavis, même si leur médecin traitant certifie qu'ils ne sont plus en mesure de rester chez moi ?
A savoir que je n'ai toujours pas fait signer les nouveaux contrats (le Conseil Général m'ayant dit que nous avions jusqu'à la fin de l'année pour le faire), ce qui voudrait dire que je suis obligée de donner trois mois de préavis. A ce tarif là je vais "me retrouver le bec dans l'eau".
A votre avis, que faut-il que je fasse ?
Merci d'essayer de me répondre. Monique Halard

Etienne

Bonjour Monique,

Si vous pensez qu'il "ne sera plus de votre ressort de garder ces personnes en accueil familial", vous pouvez bien sûr donner votre préavis (d'une durée fixée, par le Décret n° 2004-1542 du 30 décembre 2004, à deux mois minimum).

Les personnes accueillies ou leurs représentants légaux peuvent également demander à mettre fin à ces accueils ; n'hésitez pas à en discuter ouvertement avec les personnes directement concernées pour fixer ensemble, d'un commun accord, la date d'échéance de votre contrat d'accueil.

Cordialement, Etienne

yolande guillerey

Bonjour Etienne, bonjour Monique.

A mon humble avis, si le médecin traitant certifie  qu'ils ne sont plus en mesure de rester chez l'accueillante, il se peut que ce soit un cas de force majeure indépendant du bon vouloir de la famille d'accueil, donc sans aucune mesure avec le préavis, avec ou sans nouveaux contrats

Cordialement, Yolande

Etienne

Bonsoir Yolande et tous,

Sur ce point, je vous suggère de consulter le sujet "Rupture de contrat pour cas de force majeure" en cliquant ici : http://www.famidac.fr/forum/read.php?14,2174,2174#msg-2174  

La dégradation de la santé d'une personne accueillie est prévisible et l'hypothèse d'une hospitalisation est prévue par le contrat d'accueil : il ne s'agit donc absolument pas d'un cas de force majeure.

Cordialement, Étienne

Linou

Bonsoir Yolande

je ne sais pas si c'est un cas de force majeure, mais voici ce que je viens de vivre :  3 accueillis, dont 1 qui a commencé à s'en prendre à un autre accueilli au point que mon médecin traitant a estimé qu'il mettait en "péril" la santé mentale et physique des 2 autres. Donc hospitalisation en Hôpital psy pour celui qui n'allait pas bien, et opposition du médecin traitant à son retour chez nous. Le contrat a été rompu et j'ai "bénéficié" de l'accord qui avait été prévu dans mon contrat en cas départ de l'accueilli.
Mon cas ne correspond pas forcément au vôtre, je voulais simplement témoigner de ce que je viens de vivre.
Bon courage à vous Yolande.

Bernadette 51

Mon pensionnaire est diabétique. Il a été hospitalisé  le 12/06 à 9h pour effectuer, sous surveillance médicale, une diète avant de passer un coloscanner le lendemain à 7h.30. J'ai été appelé pour le reprendre à 10h, aussitôt l'examen terminé. J'ai donc assumé mon travail d'assistance  pour la journée du 13/6. Je viens de recevoir ma fiche de paie avec 2 jours de  demi-salaire.
Le paiement  de l'hébergement tient également compte de ces "2 jours d'hospitalisation", (soit  2 X 16.05€ = 32.10€ en moins), alors qu'il a été réellement absent qu'une journée. Le fait va se reproduire car il va être opéré de la cataracte à la fin du mois : entrée à l'hôpital le 29/7 à 17h. (comptant pour 1 journée), sortie le 31/7 dans la matinée (comptant aussi pour 1 journée) , ce qui va faire 3 jours en moins sur juillet. Il y aura répétition pour l'opération de l'autre oeil.
Jusqu'à présent j'assurai les transports avec ma voiture (refus de la tutrice de rembourser les frais). En 2006, j'ai effectué 22 allers-retour de 30 kms pour des consultations et soins externes, dorénavant j'utiliserai les bons de transports de la sécu. (tant pis pour le trou) mais ce n'est valable que pour les soins liés au  diabète uniquement.
Comment dois-je faire pour les consultations hospitalières qui ne sont pas liés au diabète ???? Est-il normal que les tuteurs appliquent les règles des services hospitaliers, au lieu de tenir compte des absences réelles, et refusent le remboursement des frais de transport ???? Je suis obligée de constater que ce sont toujours les accueillants qui sont lésés !!!

MF57

bonjour Bernadette
tout dépend de ce qui est stipulé dans votre contrat
pour nous "l'ensemble des frais d'accueil est dû en cas d hospitalisation inférieure à 30 jours consécutifs....si la personne accueillie s'acquitte du forfait hospitalier, son montant sera déduit des frais d'entretien...si la personne accueillie est hospitalisée durant les congés de l'accueillant familial, seule l indemnité de mise à disposition de la pièce est maintenue"
nous devons en échange nous occuper de leur linge par exemple pendant cette période et de tout ce dont il pourrait avoir besoin, leur rendre visite etc.. c'est pourquoi rien n'est ôté...

En ce qui concerne les déplacements pour visites médicales etc... "les frais de transports de proximité ayant un caractère occasionnel" sont inclus dans les 5 MG octroyés d'office pour palier à ces déplacements.
Nous avions pensé également qu il était plus judicieux de se faire rembourser les kms plutôt que d 'utiliser le VSL, mais leur logique n'est pas la même (pas les mêmes budgets du tout) donc nous utilisons les VSL...

Il est donc anormal que l on vous retire dès le début les frais d'entretien, tout comme Françoise : dès le 2ème jour ! ::o
anormal également que si votre pensionnaire entre à l hopital à 17h, la journée entière vous soit décomptée, sur ce point au moins, je pense que vous pouvez faire rectifier...

cordialement

bernadette51

Je viens de relire mon contrat qui stipule qu'en cas d'hospitalisation de l'accueilli "le loyer est maintenu, la rémunération journalière des services rendus, l'indemnité de congés, l'indemnité d'entretien  sont réduites de moitié"  OK .
Mais c'est le calcul du nombre de jours que je conteste  pour lequel la règle de paiement du forfait hospitalier est appliquée c'est-à-dire : jour d'entrée = 1 jour (quelle que soit l'heure), jour de sortie = 1 jour (quelle que soit l'heure).
Mais cette règle n'est pas adapté à notre situation d'accueillant. Lorsque la sortie à lieu le matin, il faut bien que j'assume mon travail pour la journée, nourrisse mon pensionnaire, et cela pour la moitié seulement des indemnités normales.!!! D'autant que les hospitalisations sont toujours très courtes : 2 , 3 ou 4 jours maxi (y compris entrée et sortie).  Quant aux frais de transports inclus dans l'indemnité des frais d'entretien, il s'agit des frais de transport de proximité, comme pour les visites mensuelles chez le médecin traitant, situé à 5 kms de chez nous, donc à proximité, ce que je trouve normal. Pour les autres consultations je vais suivre vos conseils et utiliserai le VSL.
J'ai l'air de chipoter un peu, mais je dois dire que mon pensionnaire, à cause de son diabète,  suit un régime alimentaire de 2000 calories par jour, qui coute assez cher, avec viande (100gr mini), légumes cuits et crus à volonté, féculents 150gr, laitage (fromage ou yaourt) et fruit  MIDI ET SOIR  + 250g de pain pour la journée, qu'il supporte mal car il n'en a jamais assez......
Merci de vos conseils (bien que d'un département à l'autre, les règles ne semblent pas les mêmes) mais on se sent moins seule pour faire face.
Je vous conseille toutes d'envoyer la lettre de FAMIDAC à votre député pour défendre notre profession.
Amicalement à toutes.

Etienne

bernadette51 a écrit:
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> (...) Merci de vos conseils (bien que d'un département à l'autre, les règles ne semblent pas les mêmes) (...)

Bonjour Bernadette,
Ces règles (dispositions particulières applicables en cas de ...) ne varient pas d'un département à l'autre, mais d'un CONTRAT à l'autre. Car il s'agit de clause à négocier librement avec la personne accueillie ou son représentant légal, et s'il ne participe pas au financement de l'accueil votre Conseil Départemental n'a pas à vous les imposer.
Vous pouvez vous inspirer des exemples et des avenants en ligne sur https://www.famidac.fr/?Contrat-type-d-accueil-familial-de-gre-a-gre
Cordialement, Étienne

JAMIN

Il n'a rien été stipulé dans le contrat de l'accueillie en famille d'accueil lors de l'établissement de celui-ci.
L'accueillie vient d'être hospitalisée du 3 août au 1er septembre (date prévu de son retour chez l'accueillant).
Que dois-je payer? Je ne trouve pas normal de donner le salaire entier à une personne qui n'a pas travaillée. De plus, celle-ci était en vacances durant 15 jours donc pas de visite. Le loyer et un peu d'entretien me semble logique mais pas le salaire entier. Sur quelle règle dois-je me baser légalement ?
Merci de me répondre rapidement.

Annette 24.

Bonjour Jamin,
Pour ma part, dans notre contrat, il est stipulé que les frais d'accueil dans leur globalité sont düs en cas d'hospitalisation, ceci  pendant un mois. Après, c'est à nous à donner notre préavis, si l'hospitalisation dure.  Nous ne pouvons pas rester sans travailler longtemps, vous devez le comprendre.
Votre accueillant familial a profité de "l'aubaine" pour lui de pouvoir prendre des vacances. Cela n'était certainement pas programmé !
Vous avez la chance d'avoir trouvé une famille pour votre parent te), soyez heureux ce n'est pas le cas de tout le monde car les listes d'attente s'allongent également chez nous.
Voyez déjà l'énorme liste dans les maisons de retraite et les hôpitaux, alors soyez conciliant et reconnaissant au lieu d'être mesquin et jaloux. Dans un établissement on ne vous ferait aucune " ristourne" si votre parent était hospitalisé car il faut continuer à payer le personnel, alors là c'est pareil !
Gâtez cette famille : à mon avis votre parent n'en sera que mieux aimé. Quand on voit le montant du salaire, on se demande si ce n'est pas du bénévolat parfois !
Cordialement
Annette24

Jamin

Bonjour,
je n'ai absolument rien contre le fait de rémunérer cette famille d'accueil. Ce que je critique, c'est le fait que dans tout travail, il y a des Conventions Collectives. Lorsque l'on et en arrêt pour maladie, la SS nous verse 50 % du salaire. Or, pour les familles d'accueil, il n'y a rien de clair. Je pense que c'est aussi difficile pour l'accueillant que pour l'accueillie de savoir ou sont les régles. Je ne veux lèser personne et surtout pas cette famille d'accueil qui est dévouée. Par contre, il serait bon que des règles soient établies.
A titre indicatif, j'avais choisi de laisser le salaire entier et c'est la famille qui a décidé d'enlever les frais d'entretien.
Je profite de ce forum pour remercier les familles d'accueil telle que celle que je côtoie car l'accueillie (il s'agit de ma grand-mère) a vécu 8 mois à mon domicile lorsque ma mère est décédée et je sais combien c'est difficile lorsque ce n'est pas une vocation.
De plus, les personnes du Conseil Général recommandent les maisons de retraite (sans connaitre la volonté de l'accueillie) mais celles-ci sont surchargées, avec des délais d'attente de plusieurs années ou loin du domicile. Etant la seule personne à pouvoir lui rendre visite, mon choix s'est vite porté sur cette famille d'accueil à 10 mn de chez moi plutôt qu'une maison de retraite (la seule ou on pouvait prendre ma grand-mère tout de suite) à 1h de route.
Encore une fois, merci à ces personnes dévouées.
Et que des Conventions Collectives puissent voir le jour rapidement pour le bien être de tous.

Annette 24.

Bonjour Jamin,
Je suis contente en tout cas que vous appréciez cette famille et que votre Grand-Mère y soit bien.
Vous dîtes qu'il n'y a rien de clair et que des règles doivent être établies.
Nous ne sommes pas des entreprises pour parler de conventions collectives...
Pour nous tout est clair et écrit noir sur blanc dans le contrat que nous signons entre les deux parties le jour de l'accueil.

Article 7. Modalités spécifiques de règlement applicables en cas: D'hospitalisation de la personne accueillie....

A remplir en concertation avec la famille dès le départ. Les règles sont ainsi bien établies et bien claires.
Toutefois si rien n'a été écrit  à ce chapitre, il est possible de faire un avenant au contrat.
A vous d'en discuter avec la famille et de l'établir ensemble.Comme cela pas de surprises.
Bonne journée.
Annette

MF57

bonjour Annette, Jamin

tout est clair...c'est vite dit, pour certains.
ce qui n'est pas normal c'est que le contrat en question ne mentionne pas, les modalités en cas d'absence de l'accueillie, en cas d hospitalisation etc...
et ce qui n'est pas "normal" non plus, c'est que chaque département n'applique pas les mêmes règles..
De quoi s y perdre, effectivement

Janin, vous pourrez trouver sur ce site (en cliquant sur ce lien : http://www.famidac.fr/article229.html) toutes les informations qui doivent figurer sur le contrat d'accueil, avec des recommandations et des exemples de clauses.

cordialement
Marie

joelleN

Nous avons accueilli, dans le cadre de l'AFS, un femme présentant des troubles psychiatriques, et ce depuis plus de deux ans. Elle avait du départ un comportement agressif, voir même parfois violent.
Depuis le début de ma grossesse, elle se montrait de plus en plus menaçante, ce qui nous a conduit à donner notre préavis le 3 octobre, afin qu'elle quitte notre domicile avant l'arrivée du bébé le 5 décembre.
Des propositions lui ont été faites par le centre médico psychologique, afin de trouver un autre lieu d'accueil. Elle les a refusées. Le 25 octobre, le médecin psychiatre m'a contacté pour me dire qu'il y avait une place libre au CHS, mais qu'elle n'était libre que le jour même, et que nous devions préparer la valise de notre pensionnaire, qu'elle partait dans l'heure pour y être hospitalisée.
Le 12 novembre, nous recevons un courrier du conseil général, nous signifiant la fin du contrat d'accueil en date du 1er novembre, en raison de l'état de santé de la pensionnaire, et ce sans délai de prévenance, résultant d'un cas de force majeure !
Cette lettre étant accompagnée d'un certificat médical dans ce sens et daté lui aussi du 12 novembre, signé par le médecin de Conseil Général.
Aujourd'hui, nous recevons une lettre en recommandé, de la tutelle de la demoiselle, nous réclamant la totalité des sommes versées pour le mois de novembre, du fait de ce courrier du CG.
J'avoue en perdre mon Latin, car nous n'avons jamais demandé à ce qu'elle quitte les lieux plus tôt que la date prévue, et que pour nous il s'agit d'un départ à l'initiative de la pensionnaire.
Avons nous une possibilité de recours ? et si oui comment ? Merci d'avance pour votre aide.
JoelleN

Etienne

Bonjour Joelle,
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> (...) Le 12 novembre, nous recevons un courrier du conseil général,

De quoi se mêle le CG dans cette affaire ? Votre CG n'est ni représentant légal de la personne accueillie, ni signataire du contrat. (:D

> nous signifiant la fin du contrat d'accueil en date du 1er novembre, en raison de l'état de santé de la pensionnaire,
> et ce sans délai de prévenance,

Ce n'est plus un délai de prévenance, votre CG vient d'inventer le délai de retardance :)o

> résultant d'un cas de force majeure !

La dégradation de l'état de santé ou l'hospitalisation de la personne accueillie n'a rien absolument à voir avec un cas de force majeure - voir le sujet "Rupture de contrat pour cas de force majeure" en cliquant ici : http://www.famidac.fr/forum/read.php?14,2174

> Aujourd'hui, nous recevons une lettre en recommandé, de la tutelle de la demoiselle, nous
> réclamant la totalité des sommes versées pour le mois de novembre, du fait de ce courrier du CG.

C'est le monde à l'envers. En fait, c'est la tutelle qui vous doit

1) Les indemnités prévues par l'Article 5.7 de votre contrat, "Modalités spécifiques de règlement applicables en cas : D'hospitalisation de la personne accueillie"

2) Une indemnité compensatrice égale à trois mois de frais d'accueil pour non-respect du délai de prévenance prévu par l'article 8.

> Avons nous une possibilité de recours ? et si oui comment ?

Bien sûr : relisez l'article 10 - Litiges "En cas de litige, le contentieux est ouvert devant le tribunal d'instance du lieu de résidence de l'accueillant familial."
A la place de la tutelle et quoi qu'en dise votre CG, je me dépêcherais de rectifier le tir car au tribunal, vous gagneriez à tous les coups.  :P
Si vous êtes adhérente de Famidac, vos frais seront pris en charge par notre assurance "Protection juridique des accueillants familiaux" (voir la rubrique "Espace adhérents", ci-contre à gauche). Mais, avec ou sans cette assurance, vous n'avez rien à perdre, tout à gagner !

Famidaquement, Étienne

MF57

merci pour ces infos, Etienne:)

Je reviens sur le sujet avec un autre cas pour éclaircir ce point de "détail" qu'est le cas de force majeure et après avoir lu les différentes informations.
Une accueillie fait de fréquents séjours en CHS à la demande de son psy, les hospitalisations sont de + en + rapprochées et l'état de l'accueillie ne s'améliore pas, bien au contraire. Son psychiatre demandant une nouvelle fois son internement et s'interroge sur la pérennité de l'accueil.
Ici aussi le cas de force majeure est évoqué qui mettrait fin au contrat purement et simplement au jour de son hospitalisation auquel cas le délai de prévenance ne serait plus exigé.

Quels sont donc les arguments qui peuvent être invoqués ...et recevables ?
merci
Marie

Etienne

Bonjour MF57,
Rupture de contrat, que ce soit pour hospitalisation ou pour tout autre motif (et même sans aucun motif, hors cas de force majeure) = article 8 du contrat = préavis d'une durée fixée à deux mois minimum.
Sinon, indemnité compensatrice égale à trois mois de frais d'accueil ... à la charge ce celui (ou celle) qui en a pris l'initiative sans respecter les modalités prévues par le contrat.
Cordialement, Étienne

joelleN

Bonjour
Je vous remercie pour la réponse à ma question initiale, le courrier est prêt à partir pour contester, mais un doute me hante : je m'explique !
Oui je l'ai compris, la loi est de notre côté, mais j'ai reçu plusieurs conseils différents et du coup je ne sais plus à quel saint me vouer.
Ici en Moselle, TOUS les contrats transitent par le CG et l'Assistant Social qui le représente, ce même AS qui commence son travail de découragement : critiques par rapport à l'accueil, juge anormal de réclamer un préavis alors que la personne n'est plus là... et j'en passe !
Il insiste sur le fait que nous voulions que la pensionnaire parte, que la solution a été trouvée, que nous devrions être satisfait de celà, car sinon elle aurait peut etre été là au delà de la date du préavis, ce que je craignais particulièrement, du fait de la menace concernant le bébé.
(A ce propos, est ce vrai que nous sommes tenus de les garder si aucune solution n'est trouvée au terme du préavis ?)
Si je fais partir ce courrier à la tutrice et au CG, je sais déjà qu'il ne me proposera plus de pensionnaires, et plus grave encore, si nous en trouvons par nos propres moyens, il va tout faire pour les décourager, sans oublier les visites plus fréquentes et les critiques qui ne manqueront pas d'en résulter.
Il se trouve qu'en début d'année, mon congé maternité sera terminé, il me faudra trouver un 3ème pensionnaire, ou alors changer de boulot.
Du coup j'hésite entre avoir la paix et avoir raison.
Quelqu'un s'est déjà retrouvé dans ce cas de figure ? Merci encore pour votre aide, mais j'ai vraiment du mal à décider quoi faire.

Etienne

Bonsoir Joëlle,

> (...) Ici en Moselle, TOUS les contrats transitent par le CG et l'Assistant Social qui le représente, ce
> même AS qui commence son travail de découragement (...)
Une copie du contrat d'accueil doit être transmise au CG, pour information. Pour tout le reste, voir le sujet "Liberté de choix & pouvoirs des Conseils Généraux" de ce même forum, en cliquant ici : http://www.famidac.fr/forum/read.php?14,970

Cordialement, Étienne

marie-josette

Bonjour Joëlle

On comprends que vous hésitiez à passer outre votre CG, la peur le harcèlement, La plupart d'entre nous avons eu cette pression, mais une loi régissant l'accueil familial existe, et les CG sont également obligés de la respecter.
Vous avez eu votre agrément.
Le CG de la Moselle ne bénéficie pas d'un statut spécial pour gérer l'accueil Familial, et les AS outrepassent largement leur rôle. Elles peuvent vous proposer un accueil, mais vous êtes libre d'accepter ou refuser, et signer les contrats sans elles.
Maintenant il faut savoir ce que vous  voulez. La"paix" et continuer à vous soumettre et d'attendre que votre CG vous confie des pensionnaires, ou exiger que votre CG respecte la loi tout comme vous.
Pour répondre à votre question: lorsque le délai de prévenance arrive à sa fin, vous n'êtes pas obligé de continuer l'accueil, au tuteur de faire son travail.
Bon courage
Cordialement

olivia

Bonjour à toutes et à tous,
J'aimerais avoir un renseignement quant au préavis prévu au minimum de 2 mois à la rupture du contrat. Celui-ci peut-il être étendu à 3 ou 4 pour permettre à la famille de se retourner. Ensuite si l'accueilli est hospitalisé 5 jours par semaine depuis plus de 3 mois lors de ce préavis comment est calculé le préavis, sur les contrats il est stipulé qu'à partir de 3 mois d'hospitalisation plus rien n'est dû, sans spécifier s'il s'agit d'une hospitalisation totale ou partielle ?
Merci de vos conseils.

\"La copine d\'Henri\"

Bonjour Olivia,

Puisque le préavis en cas de rupture de contrat est de deux mois minimum, il peut être porté à trois, quatre (ou quatorze (:P)) à condition de le préciser... dans la lettre de rupture.

Concernant votre question sur le calcul du préavis ... je pense que je n'ai pas tout compris ... Si sur votre contrat il est décidé que le préavis est de deux mois et que vous envoyez votre lettre de rupture de contrat aujourd'hui, 23 Avril 2008, vous continuerez d'accueillir la personne au moins jusqu'au 23 Juin 2008, comme d'habitude.
Le calcul sera le même si c'est la personne accueillie qui casse le contrat.

Je ne vois pas qu'est-ce que nous pouvons changer, dans ce simple calcul, du fait que la personne soit hospitalisée ou pas. Mais peut-être que c'est là, que je n'ai pas tout compris ...

Bon calcul à vous et si cela ne répond pas à votre question, n'hésitez pas à nous apporter d'autres précisions.

   "La copine d'Henri"

olivia

Bonjour la copine d'henri,
Voilà ma deuxième question se portait sur le calcul du préavis. Si pendant ce préavis, mon accueilli est hospitalisé depuis plus de 3 mois, percevrai-je quand même un revenu en tenant compte du fait qu'il est stipulé sur mon contrat que :
En cas d'hospitalisation, il est dû dès le premier jour et pendant une durée de 3 mois : La rémunération journalière pour services rendus soit x par jour, l'indemnité de congé soit x euros par jours ainsi que l'indemnité représentative de mise à disposition de la ou des pièces réservées à la personne accueillie soit x euros par jours, et l'indemnité en cas de sujétions particulières soit x € par jour.
Passé ce délai, les paiements ne sont plus assurés. L'accueillant familial, après avoir informé la Direction de la Solidarité et de la Famille, n'est pas tenue de maintenir la chambre ou le lit à la disposition de la personne hospitalisée. Cependant, elle doit accueillir en priorité la personne hospitalisée à son retour.

S'agit-il alors d'une rupture de contrat pour raison de force majeur en sachant que mon accueilli souffre d'un korsakov, ou du maintien du contrat avec en cas de rupture la lise en place d'un préavis.
J'espère avoir été plus claire.
Merci de vos conseils.
Bonne journée

\"La copine d\'Henri\"

Bonsoir Olivia,

Voilà ce qui est plus clair ;) !!!

Dis donc, ce qui est prévu dans votre contrat d'accueil est spectaculaire ! En gros, si la personne est hospitalisée, pendant trois mois, vous avez des indemnités très correctes (souvent, on fait sauter les majorations pour sujétions particulières) et après trois mois ... vous devriez attendre patiemment l'éventuel retour de votre pensionnaire, en vivant de roses et d'eau fraîche !!! Idyllique pour votre employeur !!!

Par la suite, il vaudrait mieux éviter de signer des contrats avec ce type de clauses. Dans le contrat type on doit préciser :
"7. Modalités spécifiques de règlement applicables en cas
D'hospitalisation de la personne accueillie : précision du montant des frais d'accueil qui reste dû (à décomposer) et de la période pendant laquelle ce montant est dû."
On doit X, pendant X temps. Vouloir ajouter que : " Passé ce délai, les paiements ne sont plus assurés, etc"... ne me semble pas rentrer dans le cadre du modèle de contrat type national !!!

Mais en attendant... hospitalisation et délais de prévenance sont deux choses différentes. Au bout de trois mois d'hospitalisation, soit votre pensionnaire revient chez vous, soit il ne souhaite (ou ne peut) pas revenir chez vous. Dans ce dernier cas, il vous communique la décision de rompre le contrat (par lettre recommandée avec accusé de réception) et c'est là que le préavis de deux mois, minimum, démarre. Pendant ces deux mois vous serez payée comme d'habitude. Pareil si c'est vous qui donnez le préavis.
Si ces "braves gens" se permettent un simple : "Passé ce délai, les paiements ne sont plus assurés" pour moi, c'est un clair manquement au délais de prévenance. Il faut passer, alors, à ce qui est dit dans l'article 8 de votre contrat. L'article 8 ne peut pas être précisé ou arrangé "à la sauce" des signataires :)!

Le "cas de force majeure" reste exceptionnel. Il ne faut pas l'invoquer à tort et à travers. Vouloir économiser de l'argent sur le dos des accueillants, les laissant dans une situation de précarité inadmissible, n'est pas un "cas de force majeure". Cela ressemble plutôt à de la radinerie de petite hauteur ...

Pour finir, concernant cela :  "Cependant, elle doit accueillir en priorité la personne hospitalisée à son retour" ... faudra leur préciser que, en accueil familial, la réservation de places "à l'oeil" n'est pas encore prévue !!!!

Bon courage à vous
   "La copine d'Henri"

Olivia

Bonjour,
Cette partie du contrat "absence en cas d'hospitalisation" m'a été imposée 3 mois après le début de l'accueil avec modification du contrat initial par le conseil général de mon département, tout comme les conditions, suite à la demande d'aide sociale de mon accueilli... Et bien qu'en principe le Cg n'a pas à intervenir sur le contenu même du contrat et des clauses particulières, ici il ne se gêne pas et on vous fait comprendre que vous avez intérêt à filer doux... Incroyable mais vrai ! Et en tant que jeune famille d'accueil je ne vis pas ça bien du tout, ayant à chaque "remontrance" quant au contenu de mes contrats (toujours contrat national avec clauses particulières négociées) l'impression d'être une voleuse ou une tricheuse....
Merci pour toutes ses infos.
Olivia

\"La copine d\'Henri\"

Re-bonjour Olivia,

Voir des tels agissements de la part d'un Conseil Général ne peut que me désoler ...:S

Si j'ai bien compris, votre C. Général joue à "bricoler" les contrats d'accueil ... Méfiez-vous, s'ils arrivent à "fourguer leur nez" dans votre prochain contrat, ils risquent d'y inclure comme "clause particulière" : "Prévoir 100 balles et un Mars pour les représentants du C. Général lors des visites de contrôle" !!!!B)-

Sérieusement, je pense que vous aurez un peu du mal à "démêler" votre histoire de préavis suite à une hospitalisation, dans l'état actuel de votre contrat. Si cet accueil doit s'arrêter, essayez, au moins, de ne pas vous trouver "en faute" : si votre accueilli ne vous donne pas son préavis, il serait peut-être judicieux que vous, vous lui donniez le vôtre.

Et après ... repartez sur de bonnes bases.

- Le C. Général n'a rien à dire (ni à préciser) sur votre contrat.

- Toute modification d'un contrat doit se faire par avenant, signé par les mêmes personnes qui ont signé le contrat. A vous de ne pas accepter "des clauses hallucinatoires en cas d'hospitalisation"

- Si un problème de financement se pose parce que la personne accueillie à signé un contrat que l'aide sociale du Département ne veut pas honorer, ce n'est pas sûrement de votre faute ... La personne accueillie se doit de savoir si elle va pouvoir vous payer à la hauteur de ce qui est prévu dans le contrat ou non. N'attendez pas une réponse de l'aide sociale au bout de trois mois d'accueil. Si votre première fiche de paye n'est pas conforme à ce qui est prévu dans votre contrat, arrêtez l'accueil (pendant la période d'essai, vous n'avez pas obligation de donner un préavis).

Vous allez me dire que ce n'est pas si facile de donner un préavis et d'arrêter un accueil. Je sais ... Mais cela fait un bien monstrueux à un C. Général de savoir que "la jeune accueillante fraîchement agréée par ses soins" ;) connaît ses devoirs et ses droits. Et que même jeune, prête à dialoguer, à discuter et à négocier, vous n'accepterez pas de faire n'importe quoi par la grâce de votre C. Général.

Pour finir ... je me permets de vous souffler à l'oreille que faire partie d'une association comme "Famidac" aide beaucoup. Ce n'est pas la solution miracle, certes, mais cela permet d'être bien informée et de se sentir moins "jeune" dans la profession puisque plus entourée ...

Bon courage à vous et tenez-nous au courant. D'ailleurs, vous pourriez nous dire dans quel Département vous êtes afin de savoir qui est la "tête couronnée" de votre C. Général qui se permet des interprétations si folkloriques de l'accueil familial ...
   "La copine d'Henri"

vandegeerde

Une des mes pensionnaires (j'en ai 3) qui souffre de la maladie d'alzheimer a des crise de démences avec beaucoup d'agressivité physique elle griffe ,mord, .... elle bouscule mes autres mamies.
Sur les conseils du neuro psy qui la suit, elle a donc été hospitalisée, car elle met ses jours en danger ainsi que ceux de son entourage.
Est il nécessaire dans ce cas de respecter le préavis de 2 mois ? Il est impossible quelle vive en famille d'accueil

Irène

Bonjour,
 Sans être une juriste de l'accueil familial je pense qu'il est absolument nécessaire de donner votre préavis de deux mois si vous voulez mettre fin au contrat.
En effet, votre accueillie est hospitalisée pour des troubles de comportements liés à sa maladie, personne n'est en mesure de dire si ces troubles vont cesser ou s'intensifier, un traitement peut fort bien stabiliser son humeur. Si son hospitalisation la stabilise et si le médecin juge son état satisfaisant il décidera certainement un retour  à son domicile, (le votre).
Dans ce cas si le délais de prévenance n'est pas terminé vous n'aurez d'autre recours que de la reprendre.Si vous ne donnez pas de délais de prévenance et que vous refusez de la reprendre il peut vous en couter trois mois de salaire, indemnités d'entretien, sujétions particulières, loyer.
D'autre part, et c'est mon avis personnel, il serait certainement plus humain de discuter de votre problème avec le médecin, la famille, le tuteur afin que votre problème soit entendu, mais surtout le sien.
En effet, le sien est qu'elle va devoir trouver une place en institution, peut-être devra-t-elle être déplacée en maison de convalescence s'il n'y a pas de place libre, tant de changements néfastes dans le déroulement de cette maladie qui nécessite en premier lieu des points de repère.
L'agressivité est une composante de la maladie qui épuise l'entourage. Vous devez certainement être à un stade de saturation total comme cela peut arriver à la plupart d'entre nous, hélas par un manque de soutien et les manques inhérent à notre profession qui n'est pas reconnue( pas suffisamment de repos etc etc....).
Essayez de l'accompagner dans ces moments difficiles,essayer de garder votre position d'aidante jusqu'à la fin de l'accueil, essayez le dialogue avec les professionnels pour l'accompagner dans ces changements.
Je pense que si vous aimez votre métier vous serez plus en accord avec vous même et la séparation d'avec votre accueilli ne laissera pas un gout amer, celui de l'avoir totalement abandonnée, sans avoir fait le nécessaire humain, sans lui avoir laissé seulement deux mois pour trouver une solution ???  Cela dit je comprends combien vous devez savourer actuellement le retour au calme !!

Je vous souhaite bon courage
Irène

MF57

Bonjour vandegeerde

on ne sait pas si c'est vous quoi souhaitez mettre fin à l'accueil ou si c'est le neuro de votre accueillie qui le souhaite.:)

Il est évident que si elle met sa vie en danger et est à ce point agressive, il était nécessaire qu'elle soit hospitalisée. Parfois, effectivement ce retrait se fait dans "l'urgence" et c'est alors le tuteur etc...qui met fin à l'accueil parce que les médecins jugent qu'elle ne peut plus être prise en charge en accueil familial, pour qu'elle soit dirigée vers une institution etc...

Le préavis est donc donné selon les termes du contrat sans pour autant que cette personne ne revienne forcément chez vous entre temps. Il se peut effectivement qu'une fois prise en charge, elle soit plus calme et revienne chez vous durant ce préavis et qu'une autre solution de placement soit cherchée plus sereinement.

Attention aussi au terme "d'urgence" qui est un moyen pour certains de vous retirer un pensionnaire en échappant au délai de prévenance et qui souhaiterait ne rien vous payer du tout.

Et je ne pense pas comme Irène que ce soit "un abandon", on fait ce qu'on peut, si cette personne devient démente et agressive, il faut aussi penser aux autres pensionnaires, à soi-même et à sa famille:)
De plus, la responsabilité du service de placement pourrait être mise en cause s'il arrivait quelque chose aux autres accueillis alors qu'il s'avère qu'il y a des risques.

Il faut donc que vous sachiez ce qu'a décidé son médecin, une hospitalisation à court terme ou un retrait définitif de chez vous. Le mieux est de discuter de tout cela avec lui et si vraiment c'est au dessus de vos forces, vous trouverez toujours un arrangement.

En tout cas, c'est ainsi que j'aborderais ce genre de problème.

cordialement
Marie

Irène

Bonsoir,
Pour moi' l'abandon est de profiter de l'hospitalisation d'un accueilli pour s'en débarrasser définitivement.
 Pour moi' l'abandon est de ne plus se soucier de lui à partir du moment où il a quitté son domicile. Je ne dis pas qu'il doit la reprendre, je dis que l'on doit essayer tout simplement de finir ce qui a été commencé en mettant fin doucement à l'accueil: c'est à dire se soucier de ce que devient la personne à l'hôpital, se soucier des moyens mis en oeuvres pour qu'elle trouve une structure d'accueil, et peu à peu mettre fin à la relation, même à distance et aussi lui dire au revoir. Je ne parlais donc pas de la reprendre à son domicile dans des conditions qu'il ne le permettent pas (mise en danger de la famille).
C'est aussi pour cette raison qu'existe le préavis, pour le bien de tous, de l'accueillant, et de l'accueilli qui a bien le droit d'avoir deux mois pour trouver d'autres solutions, dément ou pas dément.
Irène

MF57

ok Irène mais ce n'est parfois pas possible, humainement parlant, pour l'accueillant mais aussi pour ses autres accueillis, tout simplement. J'ai souvenance d'une famille ayant eu à faire ce "choix" contraint et forcé d'ailleurs par l'équipe médicale face à la violence soudaine d'un accueilli qui pourtant était là depuis plus d'1 an sans gros problèmes jusqu'alors. Jusqu'à ce qu'il casse tout dans la maison et essaie d'étrangler l'accueillant:(
C'est très, très difficile à gérer ...pour les accueillants aussi et cela ne se fait pas de gaieté de cœur, ni en se disant "oh ! tant pis, peu importe ce qui lui arrivera". Non, la famille a pris de ses nouvelles ensuite, une fois qu'il fut enfermé chez les "dangereux", pour d'autres actes, une fois parti de cette famille. Ils l'ont accompagné du mieux qu'ils ont pu mais il y a des limites : la sécurité de tous, accueillants, accueillis et enfants des accueillants également.

C'est pourquoi je parle de responsabilité de ceux qui placent et qui suivent....

cordialement
Marie

Irène

Tout à fait d'accord Marie pour la responsabilité de ceux qui placent et ceux qui suivent, il serait peut-être interessant de savoir si la personne qui est à l'origine de la discussion a à ses côtés une service pour le ou la soutenir, comment les choses peuvent-elles changer si ce n'est pas le cas?
Moi aussi j'ai eu des personnes violentes en placement, non pas en raison d'une dégénérescence dans le temps, mais bel et bien parce que l'on voulait se débarrasser de la personne dans l'établissement où elle se trouvait, suite à un ras le bol de l'équipe qui s'en occupait. Evidemment rien n'avait été mentionné de son agressivité, l'équipe pensant certainement que l'amour familial devait faire son effet dés l'arrivée de l'accueilli!!! Mais l'amour ne fait pas tout, loin de là, surtout quand la personne est brutalement retirée de son lieu de vie habituel, c'est la destructuration totale. Résultat, aprés avoir été violemment agressée, sans raison particulière (la personne a surgi de son lit et m'a sauté dessus comme une furibonde alors que j'allais voir si tout allait bien) nous l'avons illico presto renvoyé dans son service. Total, famille et accueilli en situation d'échec.
Dés lors j'exige un certificat médical avant tout accueil, certifiant la non dangerosité de la personne, c'est déjà dissuasif. C'est ce qui se passe lorsque l'on débute dans l'AF et que personne ne s'en soucie, on apprend malheureusement sur le tas...On peut servir aussi de poubelle pour des établissements qui pensent qu'un petit séjour de rupture en FA ferait le plus grand bien à la personne. Enfin bref, ceci est une parenthèse, mais c'est pour dire que ça existe la" famille d'accueil poubelle" dotée soi-disant de la toute puissance thérapeutique de faire revenir la personne à la raison...Mais ceci est une parenthèse.

Au cours de l'assemblée générale de famidac qui a eu lieu ce dimanche à Miremont le voeux a été exprimé par plusieurs adhérents de connaitre les diverses structures existantes dans tous les départements afin de faire bénéficier les départements pauvres dans ce domaine (formation, suivi), de l'expérience de ceux déjà avancés. Mais peut-être est-il possible d'ouvrir un sujet afin de recueillir des témoignages?
Cordialement
Irène

simyve4

bonjour,
Accueillante agrée
j'accueille 3 personnes  depuis quelques mois seulement .Actuellement 1 personne est hospitalisée depius 1 mois.je ne vais rpercevoir pendant cette période  que le montant du loyer.Mal informée au dépard les 3 contrats des accueillis  stipulent en "modalité cas d'hospitalisation"  seulementl le montant du loyer.
Devant cet état de fait je souhaiterais si cela est possible revoir au 01 01  09  les contrats des 2 autres accueillis afin de corriger rapidement cette grossière erreur Je pense pouvoir demander la moitié de la rémunération M G + le loyer pendant 1 mois  peut-être 2 ? celà me semble correct.Quand pensez-vous
Pour la personne actuellement hospitalisée en raison de son état agravé il est question qu'elle soit dirigée en stucture  médicalisée.
merci de me répondre

christianegode

Bonjour Simyve 4
Vous trouverez au lien suivant des renseignements qui répondront à vos questions. http://www.famidac.fr/article229.html
Dans notre département, en cas d'hospitalisation de l'accueilli, il a été annexé dans nos contrat la clause suivante:
-La rémunérattion pour services rendus est maintenue dans la limite de 45 jours pour les bénéficiaires de l'ACTP et dans la limite de 30 jours pour les bénéficiaires de l'APA, sauf en cas de décès de la personne hospitalisée ou de rupture de contrat, dans ces 2 cas, les dispositions de l'article 5, paragraphe7, alinéa 3 s'appliquent.
- L'indemnité des frais d'entretien courants est supprimés dès le 1er jour, sauf cas particuliers ( entretien linge, déplacement sur lieu d'hospitalisation....)
- Le versement du loyer est maintenu intégralement pendant une période maximale de 6 mois, sauf en cas de décès.
Espérant vous avoir aidé
Cordialement
Christiane

simy 4

bonsoir Christianegode,

     merci pour vos bons conseils,en effet j'ai relu le contrat sur famidac qui présente 1 exemple de frais d'accueil pendant toute l'hospitalisation .Je vais essayer de formuler 1 annexe corrective concernant cette partie du contrat que j'ai trés mal rempli au départ.

simy 4

bonjour à tous,
j'ai 1 de mes acceuillis hospitalisé depius 1 mois,qui va sans doute sortir avant Noêl.Sur mon contrat "modalités spécifiques encas d'hospitalisation "est précisé seulement qu'il est redevable du montant du loyer. Sius-je en droit de lui demander le montant des frais d'accueil alors que rien n'est précisé sur notre contrat?sinon,puis-je immédiatement à son retour revoir le contrat et annexer cette clause bien décomposée?
merci à vous

yveline

Bonjour Simy 4

Vous devez obligatoirement appliquer ce qui est écrit sur votre contrat.
Mais rien ne vous empêche de faire un avenant au contrat, en accord avec votre accueilli, en lui faisant comprendre que vous ne  pourrez  plus poursuivre  cet accueil avec des conditions qui vous prive de salaire pendant son hospitalisation, ce qui n'est pas normal.
Relisez bien les modèles de contrat, et essayez de renégocier au mieux.

Cordialement

simy 4

merçi à yvleline, JOYEUX NOËL à tous

Nathalie foure

Bonjour,
Ma grand-mere etait en famille d'accueil depuis aout 2008
En Decembre 2008, l'acceuillante a rompu le contrat et posé unpreavis de deux mois, expirant le 22 fevrier.
Entre temps ma grand-mere a du etre hospitalisé d'urgence le 8 janvier.jusqu'au 21 janvier et ensuite transféré au service long sejour ou elle est décédée le 21 mars.
L'accueillante nous réclame les indemmnites sujetions spéciales (5 MG) et particulieres Mg (3) pour le mois de février.
Apres avoir consulté le conseil général  qui nus avait fourni les fiches de paye et qu'on avait appliqué, celui ci a ensuite  essayé de trouver une médiation entre les deux  parties, Mais sans resultat avec le meme refus de l'acceuillante.
Quelle est la paye exacte à appliquer sachant que maintenant elle nous réclame en plus un troisiémé mois de préavis.
a vous lire. merci de votre réponse

christianegode

Bonjour Nathalie,

Que précise le contrat que vous avez signé en cas d'hospitalisation de la personne accueillie ? Dans le contrat national il est indiqué Article 5, alinéa 7: "Précision du montant des frais d'accueil qui reste dû et de la période pendant laquelle ce montant est dû."
Avez-vous signé une annexe indiquant ces précisions ? C'est cette annexe qui déterminera les sommes dues pour votre grand-mère.
Dans notre département il est stipulé en annexe de nos contrats qu'en cas d'absences pour hospitalisation de la personne accueillie, la rémunération pour services rendus, est maintenue dans la limite de 45 jours pour les bénéficiaires de l'APA. L'indem de frais d'entretien est supprimée sauf s'il y a déplacement sur le lieu d'hospitalisation de la part de l'accueillant.
On sait que la rémunération pour services rendus inclus les sujétions particulières.
Dans notre département vous devriez verser la totalité des frais d'accueil jusqu'au 22 février, à condition que l'accueillante rende visite à votre grand-mère.
Je trouve pour le moins scandaleux que l'accueillante familiale vous réclame 3 mois de préavis alors qu'elle avait fixée d'elle-même la fin du contrat de gré à gré !!!.
Relisez bien les termes de votre contrat.
Cordialement
Christiane http://accueilfamilleaht22.unblog.fr/

Nathalie f

Merci Chistiane de m'avoir répondu, j'a relu le contrat et pour l'hospitalisation, c'était noter se réferer a l'article 5 annexe 2 qui nous dit bien que les MG descendent à 1MG par jour
cordialement

cardot

la dame que j'accueillais est hospitalisée et le sera pour plus de 45 jours. dans le contrat, l'association nous a presque imposé qu'en cas d'hospitalisation supérieure à 8 jours ou égale à 45 jours, il sera payé à compter du 1er jour d'absence pour pour la durée de l'absence, 50%  de la rémunération pour services rendus, et le loyer intégral, pas de SP ni de frais d'entretien. La famille de l'accueillie confirme s'occuper de son entretien durant l'hospitalisation. Sachant que la santé de la dame accueillie risque de ne pas d'arranger après les 45 jours, je ne vais plus rien percevoir. Si je dénonce mon contrat, avec le préavis de deux mois prévu dans le contrat, que vais-je percevoir durant son hospitalisation et jusque la résiliation du contrat et sur quelle base.
Merci pour votre réponse   MTC

yveline

Bonjour Cardot

 Dans votre cas vous percevrez, ce qui est stipulé sur votre contrat en cas d'hospitalisation, pendant la durée d' hospitalisation.de votre accueilli. Si l'accueilli sort de l'hôpital avant la fin du délai de prévenance et qu'il est placé dans une autre structure, vous percevrez ce que vous avez négocié « en cas d'absence pour convenance personnelle » jusqu'à la fin du délai de prévenance > http://www.famidac.fr/article1661.html

A l'avenir il est préférable de refuser un accueil, si les conditions financières imposées lors d'une hospitalisation ou une absence ne vous sont pas favorable.

Cordialement

leroy

j'ai un accuelli qui est hospitalisé depuis 25 jours, apres 30 jours qu'elle est ma rémunération ? .De plus j'ai fait ma lettre de préavis pour m'en séparer ; Au cas ou je ne serais plus rémunéré aprés ces 30 jours ,ai-je le droit de reprendre une autre personne avant la fin du préavis des deux mois et d'ocuper sa chambre ? Sinon cela voudrait dire que pendant 1mois (durée du fin du préavis ) et 1 mois le temps de retrouver une autre personne ,au total deux mois sans salaire . Ou bien invoquer le cas de force majeure ? Merçi de vos réponses