Ex accueillants : pourquoi avez-vous arrêté ?

Démarré par colin, 01 Avril 2010, 17h

« précédent - suivant »

Barsacq

Bonjour à tous les découragés et les insatisfaits de L'AF. J'ai pris connaissance avec une certaine dose d'effarement de toutes les doléances et parfois des souffrances de mes collègues qui comme moi se sont investis dans leurs missions d'Accueil en milieu familial.
Et j'ai aussi compris que pour la plupart d'entre eux leur public est surtout constitué de personnes âgées avec perte de revenus en cas de décès, ce qui est forcément inhérent à la personne âgée mais pas exclusivement.
Et au risque de passer pour une rabat-récrimination je vais vous apporter le souffle du réconfort en vous apportant le témoignage de mon expérience dans un département qui au regard de ce qui est décrit plus haut relèverait du conte de fée!!!
En effet, après avoir passé 40 ans de ma vie dans le secteur socio éducatif j'ai demandé et obtenu en 2009 un agrément de mon département pour personne handicapée psychique, ayant fait volontairement l'impasse sur les personnes âgées et les handicapés physiques, les enfants et les ados.
Coïncidence ou heureux hasard il se trouve que très peu d'AF soient sur les rangs pour ce type de public........... allez savoir pourquoi ? J'ai donc accueilli mon premier candidat en 2009 ; s'en sont suivis les deux autres agrément en 2010 et 2011 avec à chaque fois une candidature qui se présentait.
J'ai connu moi aussi des hauts, des bas et des frayeurs mais jamais aucune difficultés avec l'autorité de tutelle (CG) remarquablement discrète mais présente sous forme de visite régulière d'un des cadres administratifs du service de l'autonomie. Je me suis impliquée dans un groupe de travail avec le CG sur le nouveau Schéma Départemental car mon expérience les intéresse. J'ai comme tout le monde des ratages avec les tutelles, mais bon........ quoi de plus normal.
En conclusion je suis au complet depuis 2 ans (des femmes et/ou des hommes). Les situations au quotidien sont compliquées à gérer parfois, les résultats assez minces, mais c'est le métier qui veut ça, non ?? Quant à la reconnaissance cela me semble être un combat perdu d'avance. Dans mon métier pendant 40 ans je n'ai jamais eu de reconnaissance parce que je ne l'ai jamais recherché et je m'en fichait pas mal comme je m'en fiche aujourd'hui. Un de mes patrons de l'époque m'a ouvert les yeux sur cette très risquée démagogie en me rappelant que la seule reconnaissance du travail était le salaire. Demandez donc à un ouvrier sur la chaîne de montage de Peugeot si son patron à de la reconnaissance pour les heures qu'il passe à faire toujours les mêmes gestes pour monter des voitures.
Mais le social, me direz vous ce n'est pas pareil !!!! Mais si bien sûr c'est pareil. On est des salariés, des soutiers d'une société du profit et du rendement, les instruments d'une classe politique avide de pouvoir et plus soucieuse d'ouvrir des parapluies au-dessus de sa tête que de protéger les plus démunis et les plus faibles. Bien sûr que nous sommes sur un secteur concurrentiel avec plus voyous et plus féroce en face, vous le savez bien surtout en ce qui concerne les personnes âgées !! Avez-vous tant de naïveté pour ne pas savoir que dans notre monde ultra libéral, tout est "marché" et y compris surtout les personnes âgées. Inutile de se détourner en se bouchant le nez. Que les CG ne sont pas des lieux de philanthropie, mais des baronnies de pouvoir avec leur cour, leurs intrigues et  leur coups bas. Il est vrai que j'ai sans doute, peut être le privilège de vivre dans un tout petit département qui oeuvre depuis toujours avec un vrai souci de sa politique sociale et qui tiens bon sur ses engagement.
Pour ma part, et pour avoir si longtemps lutté pour et cru au changement du monde en pure perte, je ne crois plus en cette utopie. En revanche je savoure les petits bonheurs et les privilèges que m'accorde ma position d'AF. Je profite de ma maison et la partage avec ceux qui savent apprécier, je m'organise comme bon me semble en m'accordant le plus possible de moments de bien-être et de détente pour moi seule. Je m'efforce de cloisonner ce qui est de mon champs professionnel de ce qui est de ma vie privée. Mes enfants me voient peu mais je fais venir mes petits enfants pour certaines période de vacances. Je cultive des fleurs et un potager avec mes pensionnaires. Je fais les courses avec elles, elles rentrent du bois pour allumer de grands feux dans la cheminées. Nous faisons des gâteaux et d'immenses repas ensemble.
Je ne compte pas mes heures de travail (pour quoi faire??). Parfois je suis énervée, agacée, irritée. Parfois j'en ai ras le bol et je hausse le ton et parfois nous rions ensemble. Souvent je chante à tue- tête dans la maison et parfois je fais la sieste. La vie quoi..............
Les vacances ???? Très rarement quelques jours avec mes enfants à Paris. Pas de ciné, pas de restos, pas de voyages.............. et alors ??? Mais des moments inoubliables que rien de tous ces loisirs consommables et jetables ne seraient en mesure de m'offrir. Une nature environnante généreuse et toujours disponible. Une qualité de vie que tout le monde m'envie. Le bonheur presque. Un jour, la mort dans l'âme j'arrêterai parce que je vieillis moi aussi, et que je serai moins performante qu'aujourd'hui, mais pour faire d'autre choses forcément moins trépidantes et je sais que je regretterai tous ces formidables moments (bons et moins bons) que nous aurons traversés ensemble.
Ce sera ça ma reconnaissance et rien d'autre.
Je ne me pose pas en donneur de leçons ni en faiseur de morale, je veux juste dire à tous ceux et celles qui se laissent gagner par la désillusion et le découragement qu'il faut aussi savoir changer ses lunettes et son regard, prendre un peu de hauteur et voir les choses autrement.
Ceci dit bien sûr qu'il faut continuer la lutte et obtenir une harmonisation nationale des dispositifs et des procédures. Décréter un contrat pour tous et partout avec des  smics horaire corrects et des relais pour les remplacements, etc..... etc........ courage camarades !!!
Anne de Corrèze

Etienne

Bonjour Anne,

Mile fois Merci pour cette contribution positive - une fenêtre ouverte dans ce mur de lamentations ! :)-D
Pour avoir fait, il y a une dizaine années, les mêmes choix que vous, je partage à 100% votre point de vue, confirmé par ma propre expérience : tout n'est pas noir dans notre métier, nous avons plein de bonheurs à partager avec des adultes handicapés. :)

Avec les personnes âgées également ; mais, avec la généralisation du maintien à domicile "jusqu'au dernier moment", leur prise en charge devient de plus en plus lourde, réservée aux "gens du métier" (ex auxiliaires de vie, aides soignants, infirmiers...). Ceux qui rêvent d'accueillir des gentilles mamies capables de participer joyeusement à toutes leurs activités sont forcément déçus : l'accueil familial de personnes âgées devient souvent une hospitalisation à domicile, un accompagnement de fin de vie, ce qui n'est pas dans les cordes de "tout le monde".

Cordialement, Étienne

Marion

Bonjour Anne,

Merci pour ce message empreint de fraicheur et de lucidité.

C'est vrai qu'il n'y a aucune reconnaissance à attendre que celle du virement bancaire chaque mois ! Tout aussi vrai que l'accueil des personnes âgées devient quasi impossible! Mais l' accueil des handicapés psychiques n'est pas rose non +  vous l'avez souligné également.

Là où je suis moins en phase, ce sont les vacances. Pour ma part "je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant" que je m'évade de chez moi pour courir à travers des plaines ensoleillées, où que je me fais rôtir sur le bord d'une plage au sable blanc et eau turquoise! J'habite dans le Finistère; ceci explique cela, pluie toute l'année à gogo !

Les congés restent LE POINT NOIR de ce métier, mais pas seulement..
Vous semblez posséder une longue expérience, et une philosophie de vie qui donne envie!
Vite donnez-moi votre vaccin anti-déprime, à moins que ce soit tout simplement le bon sens qui vous anime, où l'âge aidant l'essentiel qui semble une valeur sûre!

Quand les enfants ont quitté le nid, on voit les choses sous un autre angle, mais les accueillants qui ont de jeunes enfants à charge, on peut comprendre leurs angoisses et leur détresse : c'est une montagne infranchissable qui se dresse devant eux, et dans ces cas là, peut-être vaut-il mieux envisager une autre activité, ils sont un certain nombre à se poser la question !

Je vous souhaite une belle journée. Marion.

patoche86

Bonjour Barsacq,

40 ans de travail derrière vous ?
Vous êtes à la retraite ? les enfants sont grands, autonomes ? la maison payée ? vos petits-enfants font la route pour venir vous voir ?
Alors pardonnez mon cynisme et le ton un peu cassant, mais le fait d'être à la retraite doit vous ôter déjà pas mal de soucis !!!!!!!
Lorsque l'accueil familial est la principale source de revenus, et qu'il faut assurer son quotidien et celui de nos enfants, ça n'est quand même pas la même chose que d'en faire un revenu complémentaire à celui d'une retraite !!!!!!!!
Une retraite, jusqu'à preuve du contraire, est un revenu sûr.
Un AF peut tout perdre du jour au lendemain.
 
Changer de lunettes et la vue qui va avec, ne se fait pas de la même manière à 60 ans qu'à 40 ou même 25.

La leçon que vous venez de nous donner, me laisse un peu amère.
Tant mieux si certains la trouvent pertinente. Pour ma part, je la trouve totalement déplacée et étriquée.
Car si vous aviez commencé l'accueil familial à 25 ans, vous ne tiendriez certainement pas le même discours !!!

Bonne journée
Patoche.

cat

Salut Patoche et tous,

Je suis bien d'accord avec toi Patoche, il est beaucoup plus facile de voir "la vie en rose" quand on n'a plus d'enfants à charge et que la maison est payée...
De plus, je reste convaincue que l'accueil familial a besoin d'une vraie reconnaissance car à l'heure actuelle, quoi qu'en disent certains, nous ne sommes ni vraiment salariés ni vraiment indépendants. Alors, bien sur que si on fait ce métier (ou n'importe quel autre) pour avoir une reconnaissance, il vaut mieux en changer. Mais la reconnaissance du métier, c'est faire que ce métier existe enfin réellement au sens de la législation, et donc que tous les accueillants reçoivent un bulletin de SALAIRE, et accèdent aux droits au chômage !!!

En ce qui concerne l'accueil de personnes âgées ou handicapées, je pense que les choses ne sont pas les mêmes d'un département à l'autre. Il y a encore beaucoup de familles naturelles qui prennent en charge leurs parents âgés, et ils ont logiquement besoin de répit. Si les accueillants avaient cette reconnaissance qui leur ouvrirait les droits de tous salariés, ils seraient plus enclin à accueillir en temporaire sans crainte d'un manque à gagner... Enfin, s'il est vrai qu'accompagner une fin de vie n'est pas donné à tous le monde, c'est aussi le cas de l'accueil de personnes handicapées psychique.

Bonne soirée,
Claribel

karole

Bonjour,
Je suis comme Patoche, j'ai un peu de mal à digérer le message de Barsaq.... :( Je suis dans un département où les accueillis sont rare, on continue de donner des agréments en faisant miroiter un travail, un salaire. Nous accueillons mon mari et moi des adultes handicapés, nous avons dû faire face à deux décès un en juillet l'autre en février (des adultes handicapés et non des personnes âgées !) Depuis 9 mois, nous luttons pour trouver des personnes à accueillir, nous sommes arrivés au bout de nos économies. Nous n'avons pas de revenus fixent (retraite), nous sommes encore loin de la retraite, nous avons encore des enfants à charge, une maison à payer, le bus scolaire, la cantine, l'internat à payer.... quand nous avons dû fermer notre hôtel restaurant à cause de la crise, nous avons choisi de faire ce métier, car, à moins d'aller travailler à 100 km de chez nous, il n'y a pas d'emplois dans la région. Le Morvan ? ça vous dit quelque chose ? Une région sinistrée, rurale, enclavée, oubliée de tous.... Plutôt que demander le RSA, nous avons choisi d'ouvrir notre porte et de devenir accueillants. Je n'aime pas les donneurs de leçons, je n'aime pas les généralisations, oui, l'accueil est un "métier" précaire, oui, nous nous retrouvons en danger dès qu'un de nos accueilli part ou décède, il faut arrêter de se voiler la face et de dire tout va bien madame la marquise..... Pour couronner le tout, ma chaudière vient de rendre l'âme, il y a encore 10 cm de neige devant ma porte, qui va me prêter l'argent pour changer de chaudière ? Je n'ai plus d'économies... Je n'ai plus de salaire.... Je n'ai pas droit au chômage.... Nous vivons à 4 (sans compter notre accueilli) avec seulement 1000 euros par mois.... Faites le compte et vous comprendrez peut-être la réalité de nos quotidiens. J'en ai marre de jouer les pleureuses, mais je dors très mal la nuit....

patoche86

Bonjour,

Je cite Barsacq : "Coïncidence ou heureux hasard il se trouve que très peu d'AF soient sur les rangs pour ce type de public........... allez savoir pourquoi ? "
Bien au contraire ! Il suffit de regarder notre annuaire des AF, vous verrez que la majorité est agréée pour ce type d'accueil.

Ni coïncidence, ni heureux hasard là dedans.
Ce qui freine les accueils, c'est avant tout une question de politique qui nous est défavorable, car nous maintenant dans l'ombre et la précarité.
L'accueil familial restera confidentiel,  tant que nous n'accèderons pas à une reconnaissance par les pouvoirs publics (et les droits qui vont avec, j'insiste).

Parfois, on croule sous les demandes. D'autres fois, on galère pour avoir ne serait-ce qu'une personne à accueillir.
Personne n'est à l'abri des aléas de ce métier.
Certains accueils se passent bien, d'autres vous dégoûtent de continuer.
Et le critère du seul handicap psychique, n'est absolument pas une garantie de durée.

Patoche.

Marion

Re-Bonjour,

Voilà, nous sommes au COEUR du problème: quand on n'a personne à accueillir après avoir cherché dans toutes les directions : primo la caisse est vide, deusio le moral est dans les godasses, tertio on pense à changer de métier; et je pense en toute sincérité que non seulement c'est légitime, mais que c'est fortement conseillé avant de finir en commission  de surendettement à la banque de France !

Il y a des accueillants qui travaillent régulièrement et c'est tant mieux pour eux ; dans le Finistère, ce n'est pas toujours le cas; même avec un agrément personnes handicapées. On vous propose des personnes ingérables, qui font le tour des accueillants comme d'autres font le tour des manèges !
Il y a certainement des disparités d'un département à l'autre, mais à moins d'un miracle les accueillants partiront aux oubliettes..

Karole, je vous suis très reconnaissante de témoigner de cette manière franche et sans détours, il faut que tout le monde sache exactement ce qu'il se passe dans les maisons et dans les coeurs!

Amicalement. Marion.

Dominique

Bonsoir à tous,
"Coïncidence ou heureux hasard il se trouve que très peu d'AF soient sur les rangs pour ce type de public........... allez savoir pourquoi ?"
Rappel d'une des conditions que l'on rencontre presque toujours pour l'accueil de personnes handicapées psychiques : "Domicile à moins de 30 km de l'établissement". Ceci peu expliquer cela.
Bonne nuit
Dominique

[Note des modérateurs : Dominique parle ici de l'accueil familial thérapeutique, réservé à certaines personnes souffrant de maladie mentale, à ne pas confondre avec les personnes souffrant d'un handicap psychique (ou autre), généralement prises en charge en accueil familial social.]

Utilisateur anonyme

Bonjour Marion,

Tout d'abord pourquoi attendre que l'on nous "propose" des accueillis ?? dans le Finistère comme ailleurs nous sommes en droit d'accepter par nous même  des accueils. J'entends toujours la même phrase de certains accueillants : Nous attendons que l'on nous propose quelqu'un !!!!! mais enfin qu'attendent-ils ?? des merveilles !!! Nous sommes voisines (ma porte est toujours ouverte ) et j'accueille des personnes handicapées. J'ai trois accueillis et j'ai fait trois gré à gré sans passer par le service de suivi .J'ai exactement le même suivi que toutes les autres familles.
Trop d'accueillants souhaitent le papy ou la mamy "parfaite ", la personne handicapée "parfaite " mais cela n'existe qu'en rêves ,comme partout il faut savoir s'adapter et essayer de composer avec les différentes mentalités .J'ai fait le choix de me débrouiller seule et cela fonctionne assez bien .Je ne travaille pas  moins que d'autres familles mais comme tous je subis les départs sans savoir de quoi sera fait le lendemain et moi aussi j'ai deux  enfants étudiants et les charges qui vont avec, donc je puis comprendre les difficultés et les doutes mais je vais me répéter une fois de plus ,soyons solidaires et cela évoluera ...
Vive l'accueil familial ...

karole

Nous  avons beau rechercher par nous même, nous avons une liste de pas moins de 300 mails que nous renvoyons régulièrement depuis 9 mois, nous téléphonons également, nous déposons des annonces, nous nous déplaçons.... Bref, nous ne restons pas à attendre qu'on veuille bien nous confier quelqu'un, malheureusement, rien ne se profile à l'horizon....
Si, nous avons eu deux contacts : Pour l'un "je veux être tout seul en FA" Pour l'autre, "je vous paie assez cher comme ça alors que vous foutez rien, alors vous faites ce que je veux, vous faites ça pour le fric" (nous l'avons gardé 1 semaine, c'est sûr, il faut s'adapter, mais bon, quand on vous parle de cette façon au bout d'une semaine.... :( ) et depuis nous attendons...
A oui, bonne nouvelle, ce matin j'ai envoyé à la CAF une demande de RSA pour mon mari..... C'est cool... Nous allons avoir 400 euros..... Nous avons l'impression d'être des indigents, de demander l'aumône...
Ce serait si simple de nous permettre d'avoir droit au chômage comme les assistantes maternelles, les assistants familiaux, les personnels de maison.... Oui, vive l'accueil familiale, mais pas dans ces conditions !
Vive l'accueil familiale avec des vrais droits pour les accueillants, comme tous salariés qui se respectent ! Nos personnes protégées sont protégées, mais nous accueillants ? Qui nous protège ?
Gribouille ? Tu parles de solidarité, tu vois ça comment ?

Utilisateur anonyme

Bonsoir Karole ,

Quand je parle de solidarité ,j'entends par exemple les 600 kilomètres que j'ai fait aujourd'hui  pour soutenir une accueillante familiale ....
Quand nous comptons les adhérents de FAMIDAC si chacun avait fait l'effort d'emmener " La lettre ouverte des accueillants familiaux aux élus" une seule par personne cela aurait fait peut-être la différence ,cela aurait eu au moins le mérite d'avoir un impact encore  plus important ,pour ma part j'en ai adressé une cinquante ...
Je parle des déplacements que je fais auprès des structures pour permettre à d'autres accueillants d'accueillir en gré à gré et surtout des accueils trouvés ....Je parle de mes démarches pour nous faire connaître ....
Maintenant Karole je pense que quand vous avez décidé de faire de l'accueil vous vous êtes renseignée sur le contrat de gré à gré et que vous connaissiez cette précarité ,tout comme moi ,personne ne vous a obligé à faire cette activité alors à part vous donnez moralement un peu de courage pour persévérer que puis -je faire ??
Tenez avez-vous pris contact avec les points info jeunes (qui sont normalement fait pour aider les jeunes de 18 à 25 ans  à trouver du travail )mais qui en réalité se retrouvent souvent avec un  pourcentage du public de jeunes  souffrant de maladies psychiques ,vous êtes vous rapprocher des "GEM  " (groupe d'entraide mutuel ),il doit y en avoir un près de chez vous pour mettre votre annonce d'accueillant .
Je sais que certains départements ont du mal à évoluer en accueil familial ,je ne connais pas le vôtre mais j'espère de tout cœur que d'ici quelques mois vous viendrez ici me dire que vous avez enfin trouvé...Accrochez-vous et oui je le redis l'accueil familial est un beau "métier " ..Courage ,persévérez ....Bises ..................

Isabelle

bonjour,
je trouve le "débat" intéressant.
Lorsque j'ai démarré l'accueil familial (il y a 4 ans), l'assistante sociale avait bien insisté sur le fait qu'il s'agissait d'une activité complémentaire (à l'époque je tenais des chambres d'hôtes). Depuis, j'ai arrêté les chambre d'hôte pour me consacrer exclusivement à l'accueil familial. J'ai pris le risque, j'ai relevé le défi d'en faire un métier à part entière (financièrement parlant !). Effectivement, vu comme ça c'est dur ! J'ai un agrément pour 2 personnes, ms je n'arrive pas à en avoir 2 à la fois. Et le CG me dit qu'ils n'ont que des demandes concernant des personnes addict à l'alcool, pas compatible avec mes enfants (9 et 10 ans).
Du coup, financièrement c'est dur. Il suffirait d'avoir une 2° accueillie de façon régulière et nous serions les plus heureux...
Je fais des démarches à droite et à gauche : maison de retraite (il parait que les maisons de retraite débordent !?), ds les CCAS, ds les commerces, hopitaux...RIEN !!!
Que faire ???
J'adore être famille d'accueil. Mais nos conditions sont trop précaires !
Je garde espoir. Je me dit qu'un jour où l'autre (assez vite j'espère) le CG me proposera une 2° personne ou que quelqu'un répondra à mes annonces...
sinon...

gwladys

bonjour,

je vois certains de vos témoignages mais moi je voudrais savoir comment on fait pour résilier l'agrément et à qui l'envoyer président du conseil général ? en recommandé je pense.

voila je souhaite arrête pour harcèlement et pression permanente du conseil général et fausses accusations de la part du service d'accompagnement entre parenthèse en seine maritime désormais c'est le meme agrément pour l'accueil de personnes agées et personnes en situation de handicap. et on vient juste de me dire depuis 2ans et demi que je suis agrée qu'il n y a pas de service d'accompagnement pour personnes agées mais uniquement lorsque l'on accueille un personne en situation de handicap.

Je vais vois raconter ce que je vis depuis maintenant presque 3 ans et subit de la part du conseil général :
Je suis seule avec un enfant de 7ans à ce jour lorsque j'ai eu mon 1er accueil il en avait à peine 5
J'ai eu pendant 6 mois une personne qui accusait mon fils de 5ans d'attouchement etc et la personne racontait tout et n'importe quoi et bien sur le cg n'a cru que l'accueillie bien sur j'ai recu un courrier ensuite avec des accusations non fondées j'ai bien sur arrêté l'accueil de cette personne il faut savoir que même partie cette personne ma harcelait au telephone menacait etc que son hôpital de jour n'avait rien à me reprocher il la connaissait et m'ont même recontacté pour d'autres propositions bien sur je n'ai pas accepté  bien sur je n'avais plus envie d'accueillir suite à leur courrier et je n'ai pas accueilli durant 1an sauf que le département service d'accompagnement venait tous les mois me surveiller c'est viennent juste de me le dire : tous les mois ils venait alors que je n'avais pas d'accueil.

Entre temps le cg m'avait suggere d abandonner mon chien afin d'être plus disponible pour l'accueilli (et mon fils je l'abandonne aussi ?) ; pendant mon premier accueil on m'avait également dit de remettre mon fils sur le pot à 5 ans et de laisser les toilettes à la personne accueillie car elle manifestait ses angoisses ainsi (et moi un pot de chambre) la personne en l'occurrence m'avait saccagé les murs des toilettes et il a fallu que je refasse tout à mes frais.
Suite à cette accueil, j'avais des appels que je refusais systématiquement par rapport au cg qui venait en plus tous les mois alors que je n'avais personne ; ils viennent  suivre le déroulement de l'accueil mais la il y en avait pas et il y a 2 mois j'ai accueilli un homme. j'avais précisé que je n'étais pas pour étant seule avec un homme et j'ai accepté pour de l'accueil temporaire. A ce jour il  parti et j'ai eu la bonne surprise d'etre convoquée au service d'accompagnement pour me reprocher toutes sortes de choses non fondées.Comme pour le 1er accueil son foyer n'a rien à me reprocher, la personne accueillie non plus, mais le service  accompagnement oui : on me reproche d'avoir accueilli un homme, de ne pas lui avoir donné son traitement or il a toujours été donné, de ne pas partager les repas avec lui or tous ses repas ont été pris avec mon fils et moi en même temps, de l'avoir laissé seul le temps que je porte mon fils à l'école le matin( il faut savoir qu'il en était en capacité et que j'avais des certificats médicaux du médecin), il allait au car seul faisait du vélo seul en ville, allait à pied voir des amis depuis toujours
Voila et j'en passe parce qu'on me reproche tout et n'importe quoi mais c'est pourquoi je souhaite arrêter car c'est ni plus ni moins du harcèlement moral et une pression permanente du département ; à ce jour je suis sous traitement à cause de ce qu'ils me font subir. Par dessus tout me disent qu'ils sont venus pendant un an même si j'accueillais personne pour me surveiller surveiller quoi ?????????? c'est limite de l'atteinte à la vie privée.
Meme si le métier me plaisait bien il est impossible de le continuer dans de telles conditions et de travailler sereinement.
C'est pourquoi je souhaite savoir quelles sont les démarches à effectuer afin de résilier mon agrément avant qu'ils me fassent un retrait avec de fausses accusations on ne sait jamais ce qui pourrait arriver.

gwladys

Bonjour,
je précise je suis de la Seine Maritime ; j'ai arrêté pour harcèlement du cg et je vois que je ne suis pas la seule
Quand on pense que dans le temps n avait meme pas besoin d'agrement que qui voulait bien accueillir une personne de la dass ou de l'assistance, une mamie ou des enfants on pouvait le faire sans agrément et qui plus est il y avait pas toute cette pression du departement ce harcelement. J'ai été en formation une dame à commence a cette époque sans agrément il n y en avait pas besoin elle accueillais des personnes handicapées bien sur elle a connu des difficultés mais en formation elle nous a expliqué que tout allait bien pour elle et que le jour ou il a fallu l'agrement que le departement est  venu plus rien n'allait et des personnes on en trouvait puisque voila maintenant le departement s'oppose à l'accueil etc
J'ai vu une personne disant qu'elle a trouvé des personnes sans passer par le service de suivi et bien moi, on m'a toujours interdit de ne pas passer par eux et je leur avais sorti les documents d'un contrat de gré à gré etc mais rien à faire ils s'opposent quand meme à certains des accueils, nous disent qu'on doit passer par eux pour le contrat, pour les suggestions etc... ba oui ainsi ils mettent les plus basses, moins d'aide sociale à verser ensuite, c'est toujours une histoire d'argent ; et je précise que des fois à la fin des accueils on m'a dit que j'aurais du avoir plus de suggestions vu le cas plus lourd de la personne. Evidemment on le voit pas toujours le 1er jour lors de la signature du contrat. rassurez-vous meme si on m'a dit que j'aurais du être plus payée ça n'a pas été rétroactif
Voila

aissa

bonsoir

j'ai lu tout vos écrits je suis moi même AF j'ai commencé il y a 3 mois, voila le cg m'a donné une personne sans me parler de son cas psychiatrique : il m'ont dit qu'elle a une sclérose en plaque, mais voila que cette personne m'a agressé il a y a 3 jours, moi je suis très rétissante aujourd'hui car je ne savais pas ce que c'était AF et là je me donne quelque mois encore, mais je suis en colère après eux car il m'ont pas tout dit.
Je pense que je vais valider mes acquis d'aide soignante et faire comme tout le monde se lever chaque matin et aller travailler  
je vous remercie pour vos témoignages

Roblot

Bonjour,
Je suis à 10 jours de la fin de période d'essais pour un accueil permanent , et je veux pour plusieurs raisons ne pas poursuivre et donc rompre le contrat, je veux également démissionner auprès du conseil général de mon statut d'accueillante familiale  agréée pour 1 personne âgée.
J'ai donc envoyé très récemment  une lettre recommandée avec AR  à mon employeur (l'accueillie) + une autre à la personne représentative de la famille + une autre au conseil général pour une demande d'annulation définitive de mon agrément avec la raison qu'ayant presque 70 ans je suis trop fatigable.
Ma question à partir de quand ma démission est effective par rapport au conseil général ? est-ce à réception de la preuve de ma lettre recommandée ? ou faut-il attendre un courrier de leur part ?
et faut-il faire autre chose pour la rupture de contrat vis a vis de mon employeur et de sa famille qui ne veulent pas venir chercher l'accueillie en espérant que la date de fin d'essai soit dépassée afin de me coincer sur encore plusieurs mois, ceci soutenu par L'ass du CG (sous prétexte que la famille a des difficultés à reprendre leur mère chez eux)
Merci d'avance

Domi18

Bonjour Roblot,

Vous n'avez pas de délai de prévenance à donner à votre Conseil Départemental puisqu'il n'est pas votre employeur. Votre date de fin d'activité sera celle que vous lui aurez indiquée dans votre courrier recommandé accusé réception.  
Pour votre accueilli, en période probatoire, la fin de contrat sera effective au jour du reçu, par le destinataire, du recommandé. Si l'accueilli est encore présent chez vous passé les 2 mois probatoires le contrat ne se transformera pas pour autant en accueil permanent. Gardez bien l'accusé réception.
La famille n'est pas forcée d'accueillir leur mère chez eux, elle peut rechercher une autre famille d'accueil. Les présentations des familles d'accueil adhérentes à Famidac ayant des chambres de disponibles, sont librements consultables sur notre site. Si vous en connaissez vous même vous pouvez les leur indiquer tout comme l'AS de votre Conseil Départemental.
Courtoisement,

etheve

suite au décès de mes accueillies je souhaite ne plus accueillir personne
à qui dois je faire un courrier ?
et si vous avez un modèle ça m'arrangerait

olivier

Bonjour Ethève,

Vous devez adresser un courrier (recommandé AR préférable) à votre département pour lui indiquer que vous ne souhaitez plus disposer de votre agrément et ainsi cesser votre activité. Il n'existe pas de courrier type, mais faites simple, vous n'avez pas à justifier votre choix.

J'attire votre attention sur le fait que ce courrier aura une valeur définitive, vous ne pourrez plus accueillir qui que ce soit dans l'avenir. Si votre décision est prise "à chaud", je vous invite à bien réfléchir aux conséquences dans l'avenir (si "à froid" vous changiez d'avis).

Vous pouvez tout à fait aujourd'hui, garder votre agrément jusqu'à son terme et décliner toute demande d'accueil (en accueil familial social bien entendu, en thérapeutique c'est un peu différent). Rien ne vous oblige à décider dans la précipitation.

J'espère vous avoir un peu éclairé et vous souhaite bon courage durant cette période délicate.
Bien amicalement
Olivier

TITOUN

Bonjour,
Tout d'abord je vous souhaite à tous une bonne et belle année 2022.
Je n'ai pas encore arrêté ce travail mais je sais que je ne poursuivrai pas aussi longtemps que prévu. Pour quelles raisons ?
- l'épuisement face aux personnes que nous accueillons depuis 13 ans. Ce sont des personnes handicapées mentales avec toutes sortes de pathologies (paranoïa, psychopathe......)
- Le manque de reconnaissance de notre travail par les instances (tutelle et autres) se traduisant par jamais aucune augmentation, prime ou autre.
- Le manque de relais afin de souffler de temps en temps

Maintenant afin que vous compreniez mieux mes rancoeurs et colères, je ne vais pas revenir sur ces 13 ans mais uniquement sur  la dernière année en vous donnant quelques exemples.
'- En début d'année, l'un de mes accueillis demande à sa tutelle 50 euros afin de remplacer son lecteur DVD. Lors  de notre entrevue, elle évoque le fait qu'il ait plein d'argent. Tant mieux pour lui ! Elle lui octroie donc 200 euros de plus afin qu'il s'offre une télé alors que la sienne fonctionne. J'en profite donc puisqu'il y a de l'argent, pour demander une augmentation justifiée car cet accueilli nous en fait voir de toutes les couleurs et il est de plus en plus difficile à gérer. Et là elle éclate de rire en me répondant que j'ai été augmentée ?????? ah oui  celle du SMIC à peine 1% SUPER !!!!

- Comme chaque année, je réserve un séjour vacances pour chacun de mes accueillis. Une semaine pour l'un et 2 semaines pour l'autre. SAUF que durant ce temps, nous ne pouvons pas partir en vacances car si problème c'est nous qui sommes appelés et pas les tutelles.

- Nous ne pouvons partir que lorsque leurs familles acceptent de les recevoir. 2 semaines pour l'un et une dizaine de jours pour l'autre.
Tout est OK avec les familles depuis le début d'année, nous pouvons donc réserver gite et chambres d'hôtes.
ET FIN MAI, une des familles appelle pour nous dire qu'elle ne veut plus le recevoir que 6 jours et nous demande de nous débrouiller à trouver une solution pour les  6 jours durant lesquels ils ne veulent plus. Pour quelle raison ? Trop compliqué à gérer. 6 jours dans l'année !!!!!
Tant qu'au second, même sanction au dernier moment. Trop difficile à gérer, il fait n'importe quoi, n'écoute rien....
DONC OBLIGES D'ANNULER NOS VACANCES.
Les tutelles ? n'apportent aucune solution, et partent en vacances tranquilles et sereines, ça ne va pas les empêcher de dormir !

- Arrive l'été, durant lequel nos accueillis vont partir en séjour. Ils ont droit aux congés eux, alors qu'ils sont en vacances toute l'année !
Les tutelles accordent à l'un 100 euros en plus de l'argent de poche, pour ses petits plaisirs estivaux
La seconde tutelle offre à son protégé 150 euros de plus (130 euros d'argent de poche chaque mois) lui précisant que si ce n'est pas suffisant, il peut l'appeler et elle lui versera davantage !!!

- Groupe de paroles en juin où évidemment je vais vider mon sac face à la psy qui anime. Je suis fatiguée et en colère.
Résultat, c'est moi qui ai un souci. L'art de renverser les situations.

NOEL. je perds mon frère quelques jours avant et j'aurais aimé avoir un peu de tranquillité.
MAIS NON UNE FOIS DE PLUS IMPOSSIBLE.
L'un des 2 devait partir en famille par le train. Variant COVID se greffe dans le paysage.
SMS de la famille : IL EST PREFERABLE QUE VOUS LE GARDIEZ, et ce quelques jours avant Noel.

LE SECOND ACCUEILLI ? j'avais appelé la famille courant novembre pour les horaires de train ET LA ? SURPRISE ! Je ne le prendrai pas car j'accueille mes enfants et petits enfants et comme il n'écoute rien, TROP COMPLIQUE. Je comprends, mais nous dans tout ça ?????

RESULTAT AUCUN JOUR DE RELACHE DEPUIS AOUT 2020. LONG, TROP LONG

Prime d'ancienneté ? 0
Augmentation ? 0
Prime covid ? 0
Reconnaissance de notre travail ? 0     ah non car lorsque nous sommes en formation, on sait nous passer a brosse à reluire en nous disant., vous faites un sacré boulot  en étant à la fois : psy, maman, infirmier, hôtelier, animateur.......
Chômage ? 0
Retraite ? pas lourd compte tenu du salaire.

Lorsque nous avons commencé ce travail, nous avions beaucoup réfléchi et avions crû les instances. Nous sommes partis la fleur au fusil, remplis de bonne volonté.
Au fil du temps, nous nous sommes affaiblis et aujourd'hui nous n'avons plus cette foi du début.

Alors pourquoi continuer et ne pas prendre d'autres personnes me direz vous ?
Et bien il nous reste 2 ans et nous devrions tenir
Tant qu'à prendre d'autres accueillis c'est compliqué. Nous sommes dans un département où nous avons très très peu de demande pour des personnes âgées et les personnes handicapées ont des pathologies très lourdes. Le psy qui les suit nous exprime ses craintes en constatant que de plus en plus de personnes sont poussées hors des centres  pour être placées en famille d'accueil. Ce qui est un scandale car nous n'avons pas les moyens de gérer des personnes aussi lourdement handicapées.

Ce qui est dommage, c'est que certaines personnes pleines de bonne volonté se lance dans ce métier. Malheureusement au bout de quelques mois, ils préfèrent arrêter pour toutes ces raisons évoquées. Ça m'inquiète car c'est à la base un beau boulot même si ça demande beaucoup d'investissement. Mais l'investissement devrait aussi venir des instances. Ce sont les rois des réunions et des promesses, mais des années plus tard nous en sommes au même point. C'est ce qui est décourageant.

Voilà c'était mon petit coup de gueule du début d'année.

Belle journée à tous et bon courage.

Marlène

Bonjour Titoun,
Bonne année à vous aussi!
Votre message où le désarroi transparait ne peut laisser indifférent.
Il appelle quantités de réactions et il me faudrait répondre ici un très très long post.
Et je vous avoue que ma première réaction en vous lisant a été de penser : Mais pourquoi ne pas nous avoir interpellés avant?
Après réflexion, il me semble préférable de cibler tout simplement les écueils invivables de votre accueil familial et d'y apporter, modestement, des réponses.
Je vous invite donc, si vous le désirez, à me contacter :
Marlène au 06.11.74.02.20
Ce sera pour moi un plaisir de vous apporter mon soutien.
Chaleureusement.
Marlène

Etienne

Bonjour,

Isabelle et Daniel Pineau ont accueilli plusieurs adultes handicapés chez eux, à Vertou, depuis trois ans et demi. Après un parcours « chahuté », ils ont décidé de raccrocher. Le couple dénonce notamment un manque de suivi du Département de Loire-Atlantique.

Plus de précisions dans cet article publié le 26/11/2022 sur le site ouest-france.fr

Désolant...