Distribution des médicaments

Démarré par dumay, 20 Mars 2005, 08h14mn

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dumay

Je voudrais savoir si la distribution des médicaments peut être faite par l'accueillant ? ou est-ce spécifiquement le travail de l'infirmière ?

Note des modérateurs : Voir, sur https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F982 : "Qui peut administrer des médicaments à un patient à domicile ?"

colette weymiens

Bonjour à tous,

Toute la difficulté de notre profession est de trouver la frontière et les limites de notre activité :
1) il y a la loi ;
2) le contrat ;
3) le bon sens ;

Tout dépend par quel bout on regarde dans la lorgnette !

1) Voici un petit extrait du décret n° 2002-194 du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice :
Art. 5. - Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage :
- Soins et procédés visant à assurer l'hygiène de la personne et de son environnement ;
- Surveillance de l'hygiène et de l'équilibre alimentaire ;
- Dépistage et évaluation des risques de maltraitance ;
- Aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable ;
- vérification de leur prise ;
- surveillance de leurs effets et éducation du patient ;

2) Voir l'article 2 du nouveau contrat d'accueil sur http://www.famidac.fr/article229.html

3) Le bon sens..... alors là.... c'est une notion qui appartient à chacun de manifester au mieux de ses possibilités et selon les circonstances .....
CO

Arthur

Bonjour,

Voici ce que disent les textes en ce qui concerne la distribution de médicaments.

Tout d'abord, le décret 2002-194 du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier, qui dit, dans son

Article 5
"Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier accomplit les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage :
(....)
Aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable ; vérification de leur prise ; surveillance de leurs effets et éducation du patient ;

Il semblerait donc que la distribution des médicaments relève du seul rôle de l'infirmier, puisqu'il y a aussi "vérification de leur prise ; surveillance de leurs effets et éducation du patient"

Mais un texte antérieur est un peu plus souple, il s'agit de la

Circulaire DGS/PS 3/DAS n° 99-320 du 4 juin 1999 relative à la distribution des médicaments
(Direction générale de la santé, Bureau PS 3, Direction de l'action sociale)
(....)
"Il apparaît ainsi que la distribution de médicaments dûment prescrits à des personnes empêchées temporairement ou durablement d'accomplir ce geste peut être dans ce cas assurée non seulement par l'infirmier, mais par toute personne chargée de l'aide aux actes de la vie courante, suffisamment informée des doses prescrites aux patients concernés et du moment de leur prise."

Reste à savoir si un accueillant familial peut être considéré comme "chargé de l'aide aux actes de la vie courante".
Dans les textes il n'y a rien.
Dans le contrat-type, dans la partie concernant les obligations de l'accueillant, non plus.
On y trouve seulement qu'il faut
"- respecter son libre choix du médecin, des auxiliaires médicaux et autres personnels sociaux et médico-sociaux (auxiliaires de vie, aides ménagères...)"

Quant aux sujétions particulières, avant il était unanimement admis que c'était un surcroît de travail lié à l'état de dépendance de la personne accueillie, maintenant, d'après ce même contrat-type c'est seulement "la disponibilité supplémentaire de l'accueillant liée à l'état de la personne accueillie."

Or, "être disponible", oui, mais pour quoi faire ?
"Aider aux actes de la vie courante" ?

Je pense que oui.
Quand on regarde les textes à la loupe, il ne faut pas appeler cela une "distribution de médicaments", mais une "aide à la prise de médicaments".
Il y a une nuance non négligeable.

En espérant avoir répondu à votre question,
Cordialement,
Arthur

Quincé Edyth

 Pour information je vous cite le cas d'un Service de soins aux personnes agées employant des aides soignantes allant à domicile des PA, de meme que 3 services d'aides ménageres...
 Poursuivis par la justice pour : Exercice illégal de la profession
suite à un courrier de l'Onsil (Syndicat d'infirmièrs libéraux) à la DDASS et au Propcureur de la République de LYON. A ce jour la DDASS a commandé une enquete et le proc a transmis le dossier pour enquete. La Région a déposé plainte le 22/03/2005... à suivre...
Personnellement j'aurais le meme raisonnement qu'Arthur ... Hormis qu'il est toujours difficile de savoir où on se situe, compte tenu de la dangerosité de certains médicaments et des réactions particulière de certains malades notamment en psychiatrie...
C'est une question essentielle à aborder avec le médecin prescripteur ; Lui faire ecrire sur l'ordonnance qui fera prendre les médicaments. Si c'est l'infirmier il faut de toute manière au regard de la nomenclature une prescription du médecin, le role prope infirmier n'étant codifié que pour le dossier de soins et les soins d'hygiène (toilette) qui au passage sont dans le meme registre...  

Henri

Bonjour,
Comme le rappelle Arthur, il est effectivement prévu qu'une personne "non-soignante" puisse distribuer des médicaments. Mais cette circulaire omet d'évoquer ce qu'il en est de la préparation des traitements médicamenteux, par exemple remplir un pilulier, établir la posologie...
Un accueillant pourrait donc distribuer des médics, mais pas les préparer... car cela relève réellement de l'exercice de la médecine...
Bonne réflexion à tous !
Henri

Arthur

Bonjour,
Histoire d'apporter une dernière précision sur le sujet, et d'embrouiller encore un peu les esprits...
La circulaire citée date de 99, et le décret, lui, de 2002...
La circulaire autorisait la "distribution par toute personne chargée de l'aide aux actes de la vie courante" (tout le monde n'a pas de semainier (ou pilulier, comme dit Henri), et qui dit distribution dit prendre les médicaments dans leurs boites ou leurs flacons et les donner.
Mais le décret, lui, est beaucoup plus restrictif :
"Aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable ; vérification de leur prise ; surveillance de leurs effets et éducation du patient" relèverait de l'exercice de la profession d'infirmier.

Alors, qui l'emporte sur l'autre ? La circulaire "raisonnable" de 99, ou le décret de 2002 ?
Essayez donc de trouver un(e) infirmier(e) qui viendait 4 fois par jour "aider à la prise, vérifier la prise, surveiller les effets, et éduquer le patient"...
Et pour le peu que vous ayez 3 pensionnaires avec des heures de lever et de coucher différentes, l'infirmier(e) pourrait p'tet prendre pension ou être embauché(e) à temps complet.
Par qui ?
Interrogativement,
Arthur

NORA

Je suis infirmière libérale, je travaille dans une maison de retraite non médicalisée où se trouvent des aides soignants.
Peuvent ils distribuer les médicaments alors que nous sommes présent pendant la distribution et sous notre responsabilité ?

Annette

Bonsoir à tous,

En ce qui nous concerne et vu l'ampleur que peut prendre certaine situation délicate et plus ou moins bien interprétée, nous faisons établir par le médecin traitant, dès le premier jour de l'accueil, une attestation précisant notre droit d'intervenir dans la distribution des médicaments.
Cette distribution étant évolutive.
Idem pour notre droit d'intervenir au niveau d'un traitement défini par avance, avec plus ou moins de souplesse.
Cela se produit dans certains cas comme la distribution de quelques calmants...
Je ne le répèterai jamais assez : TOUT DOIT ETRE FAIT PAR ECRIT.
Idem le fait de s'occuper de diabétiques avec "la permission" du médecin de faire les taux de glycémie et de faire les injections d'insuline correspondantes.
Sachant que l'on ne peut pas attendre matin, midi et soir l'intervention d'une infirmière, qui viendra quand elle pourra, notamment en campagne ! Les sujétions seraient dépassées largement au dela de celles existant déja !
Cordialement.
Annette.

Bernard de Toulouse

Pour Nora :

Soit la résidente est votre patiente, des prescriptions de soins à votre destination sont effectuées à leur nom dans la NAPG ; ça s'appelle "administration et surveillance d'une thérapeutique orale" et vous en êtes responsable, vous pouvez éventuellement déléguer à une aide-soignante. Il s'agit d'un acte personnel, c'est à vous de décider ou non de déléguer.
Si vous n'avez pas de prescription pour cette personne vous n'en êtes pas responsable.
Concernant l'administration de médicaments par des aides-soignants, l'aide soignant n'a aucun rôle propre, il ne peut accomplir que des actes par délégation d'un infirmier D.E. Ainsi, soit il agit par délégation d'un infirmier - salarié de l'établissement ou non - soit il agit sans délégation et en pareil cas il y a exercice illégal de la profession.

En ce qui concerne la description de ses interventions faite par Annette, je dis attention, à mon avis le fil rouge est dépassé. Je ne crois pas qu'un médecin ait le pouvoir juridique de permettre l'accomplissement de tels soins par une personne non diplomée.

eliane

Bonsoir Bernard de Toulouse,

Entièrement d'accord avec ce que vous dites ! mais, il y a un mais, dans la pratique ce n'est pas cela : Les infirmières de campagne sont tellement débordées qu'elles refusent (pour mon secteur) de venir faire ce travail. C'est  vrai que le Docteur de famille donne son aval pour que nous donnions les médicaments, que nous nous occupions des diabétiques, sachant que c'est nous qui faisons les repas, et qui savons l'activité de la personne handicapée par exemple.
Nous savons que le fil rouge est dépassé, mais comme personne en "haut lieu" de prend de responsabilité pour nous donner un accord écrit! ni Tuteur, ni CG, ni médecin, ni infirmier! Alors comme d'habitude l' AF prend cette responsabilité sur elle afin d'assurer un bon accueil, et s'il devait y avoir un "pépin" il est entendu que c'est elle qui "trinquerait" aussi.
Alors à vous de choisir : ou vous refusez un accueil avec prise de médicaments, et contrôle diabétique, et alors il ne reste plus grand choix de personnes à accueillir, ou vous dépassez le fil rouge! à l' AF de choisir ce qu'elle peut et doit faire !!!

Annette

Bonsoir Nora, Eliane et Bernard de Toulouse,

Contrairement à Eliane nous avons l'accord par écrit de la famille et du Médecin, comme je le disais.

A Bernard de Toulouse,
"Je ne crois pas qu'un médecin ait le pouvoir juridique de permettre l'accomplissement de tels soins par une personne non diplomée"...

Pouvez vous nous le confirmer juridiquement ?
Quel est article de loi présumé qui puisse l'interdire ?
Non pas que je mette votre parole en doute, loin de là,  mais cela pourrait servir à bon nombre d'entre nous pour pouvoir nous défendre car ce cas est trop fréquent.

"Tout ce qui n'est pas interdit par la loi est permis" Dixit un ancien de FAMIDAC...
Malheureusement le fil rouge sera toujours dépassé et il ne faut pas mettre les accueillants en "défaut".
Merci.
Cordialement, Annette.

Marie Josette

Bonjour à tous

Effectivement, comme Annette j'ai fait un avenant au contrat spécifiant que l'accueilli, sa famille et son médecin me permettaient de préparer et de distribuer  et de veiller  à la prise des médicaments délivrés sur ordonnance médicale. Mieux vaut se couvrir.  En campagne aucun personnel médical pour le faire, alors vaut-il mieux le faire ou laisser nos patients sans médicaments ? auquel cas nous serions encore condamnée pour non assistance en personne en danger !!!!!
On tourne comme des chats qui essaient de s'attraper la queue.
A mon avis mieux vaut se mettre d'accord sur contrat, pour ce problème, Si personne n'est d'accord eh bien que la famille ou médecin cherchent la solution !!!! plutôt que d'être accusée plus tard.
Amicalement

Edyth

Bonjour !
A ce que j'ai lu et constaté dans vos pratiques, il y a ... des actes et des procédures qui relèvent de la pratique illégal de la profession d'infirmière et même de médecin.  Pour rappel ces professions sont codifiées par le code de santé publique avec une desciption précise des actes /et /compétences requises et qui + est du cadre dans lesquels ils s'appliquent.
 D'autre part la HAS (Haute autorité de Santé) travaille sur l'harmonisation et l'obligation de protocoles précis et des procédures de ces protocoles pour diminuer les incidences et fréquences des interactions médicamenteuses et/ou des effets iatrogènes, voir des erreurs d'indications ou d'opportunité... L'objectif à plus long terme étant l'accréditation des professionnels et à l'obligation de résultat qualitatif et d'économie...
Alors il me parait bien dangereux de transgresser la loi :

- Seul le médecin peut prescrire et en aucun cas un accueillant ne peut prescrire lui même un calmant, l'ordonnance ou presciption médicale étant par nature toujours limitée dans le temps et sur un diagnostic précis ! Vous n'êtes pas habilité à suivre un protocole... ni à poser un diagnostic.

- Préparer un semainier de médicaments relève  de la compétence infirmière ; aujourd'hui les infirmières à domicile commencent à refuser de le faire parce qu'elles engagent leur responsabilité. Si la personne se trompe (de case) de jour ou entre le matin ou le midi ou le soir en prenant ses médicaments, c'est l'infirmière qui est responsable. Il est nécessaire qu'elles soient présente au moment de la prise ; en aucun cas cette responsabilité ne peut être déléguée, au pénal et au civil seule l'infirmière sera poursuivie. Il va sans dire que si vous n'avez le droit (pas la compétence requise par un diplôme, pas le droit d'exercice - il faut être déclarée à la CPAM et DDASS) votre risque ou vos responsabilités seront plus accentués. Même l'aide soignante ne peut faire sans la présence de l'infirmière

Même prévu ou écrit dans un contrat cela n'a pas force de loi ou de dégagement  de responsabilité.
 
Quant aux diabétiques, la surveillance (dextro) et les insulinothérapies relèvent uniquement du rôle infirmier sur protocole du médecin. Les syndicats des inf. à domicile ont travaillé pour améliorer la nomenclature des actes pour prendre en charge les malades diabétiques, ça m'étonne (???) que les infirmières refusent ces actes... La CPAM, l'URCAM, HAS  travaillent sur les protocoles, avec la mise en place des réseaux diabétiques auxquels devront adhérer et se référer les professionnels  et par ricocher les malades, qu'il me paraît pour le moins dangereux et scandaleux de voir ici ou là, un flou dans les pratiques. Quand la CPAM vous rendra responsable de l'amputation d'un pied diabétique à la déduction d'un déséquilibre du diabète... votre responsabilité civile devra être solide...

Pour rappel une infirmière ne peut refuser de venir faire les soins ; si la personne accueillie n'est pas elle-même en capacité de le faire, prévenez le médecin conseil de votre caisse d'assurance maladie, et faites en sorte qu'il prouve votre obligation à faire, cela peut, en cas de problème diminuer ou atténuer votre responsabilité mais en aucun cas l'enlever.

 Je sais  et vous avez en parti raison on se mord la queue, mais quand il n'y a pas de problème c'est toujours simple... aujourd'hui les procédures juridiques s'amplifient non pas du fait des gens mais beaucoup plus du fait des caisses d'assurances... y compris assurances vies...
Bonne lecture
Edyth

Bernard de Toulouse

Il ne saurait y avoir de mise en cause pour non assistance à personne en danger - qui d'ailleurs s'appelle en réalité "omission de porter secours" - à l'égard d'une personne qui avait une interdiction d'agir. C'est un problème fréquent en droit de la santé on l'appelle un conflit de légitimité. Par exemple est-ce que j'ai le droit en tant que médecin de faire un acte médical que mon client refuse et qui est seul de nature à lui sauver la vie ? La réponse est parfaitement rassurante : CA DEPEND du juge ...

Par contre ce qui est clair c'est qu'on ne pourra pas vous condamner pour omission de porter secours car la loi en précise clairement les conditions, il faut que l'abstention d'agir se cumule avec l'absence de risque pour la personne à laquelle cette omission de porter secours serait reprochée.
Or on ne viole pas impunément la loi, ce qui veut dire que :

- le fait de faire un acte infirmier quand on n'en a pas la capacité JURIDIQUE n'est pas sans danger puisqu'on risque des poursuites pénales ;

- donc le fait de s'abstenir de le faire ne peut pas être poursuivi.

En tout état de cause, le fait d'alerter les autorités sanitaires est aussi une réponse, et celle-la plus adaptée au problème auquel serait confronté un(e) AF  face à une personne incapable de prendre seule ses médicaments et au refus de prise en charge des professionnels habilités.

En outre, l'exemple de responsabilité encourue par l'infirmière pour l'erreur dans la prise des médicaments préparés par celle-ci dans un pilulier me semble résulter d'une autre appréciation des faits qui consisterait dans la mauvaise appréciation de l'état de la personne à se servir correctement d'un tel appareil.

J'ajouterai deux choses :

- la première est que, sur ce forum, certains (dont moi) essayent de donner aux personnes qui régulièrement le fréquentent, des précisions techniques qui ne sont pas forcément de complaisance : on n'est pas nécessairement là pour s'auto congratuler ;

- les personnes accueillies en famille ne sont pas toutes dépendantes, on peut donc envisager que l'alternative ne soit pas forcément entre "faire l'infirmière" et laisser mourir les gens.

Annette

Bonjour à tous,

Après lecture de ces deux derniers messages, je constate avec beaucoup d'émoi combien le statut de cette profession est bâtard et totalement hypocrite !

Notre devenir est vraiment sur le fil.... noir celui-ci, car si nous n'avons pas le droit de :
1°) faire les toilettes.
2°) Faire les piluliers.
3°) Distribuer et surveiller la prise de médicaments.
4°) Distribuer selon l'ordre du médecin certains calmants à certaines heures suivant l'état de la personne (agitation, angoisse, dépression etc...)
5°) faire de légers soins (pommades, désinfectants, pansements superficielles etc...)
6°) Contrôler et confectionner les repas de régime à des pensionnaires pour qui cela est nécessaire (diabétiques, cholestérolémiques, cardiaques etc...)
7°) Faire les tests de glycémie (même avec l'aval du médecin par écrit)
8°) Faire les injections d'insuline appopriées (même avec la formation particulière du médecin et son aval par écrit.)

Nous prends on vraiment pour des boeufs ? Sommes-nous si nuls?

Que nous reste t'il comme responsabilités ? Celles de faire le ménage et de faire "causette", peut être?

Nos "pauvres" tolérences se transformeront vite en infractions, au moment où il y aura conflit, car tolérance ne veut pas dire droit... !

Alors dans ce cas, "seuls" les infirmiers diplômés devraient être accueillants familliaux !!!! A quoi sert notre formation ? Que d'hypocrisie encore !

Le médecin de famille est seul capable de juger si les accueillants sont aptes ou non à avoir certaines responsabilités et de leur donner !

"Les personnes accueillies ne sont pas toutes dépendantes" dit Bernard de Toulouse, mais malheureusement elles représentent les trois quart des accueillis et quand bien même, elles ne le seraient pas, elles le deviendraient un jour ! Or vous savez bien que nous gardons les accueillis jusqu'au bout. Enfin chez nous en tout cas !

Je suis outrée et sacandalisée de constater à quel point cette profession nous ridiculise et nous infantilise !

Nous ne sommes que des marionnettes irresponsables !
C'est lamentable !!!
Cordialement, Annette.

eliane

Bonsoir Annette,

Je pense que tout a été dit sur la prise des médicaments et le reste.
Mais je ne suis pas aussi "négative" quant au travail que nous faisons.
Si on reprend ce que Colette écrivait le 22 mars 2005, "Le bon sens ... alors là c'est une notion qui appartient à chacun de manifester au mieux de ses possibilités et selon les circonstances."
Je pratique les 8 points que vous soulignez plus haut, avec l'aval de mon médecin (pas par écrit, ce n'est que du verbal"). Mais si l'occasion devait se présenter, il n'hésiterait pas à le faire.
Je ne me sens pas "ridiculisée ou infantilisée" bien au contraire, j'ai toute la considération  du médecin, du cabinet infirmier, de la Tutelle.
La reconnaissance de mes accueillies. Si parfois le CG me fait "grincer" les dents j'essaie d'en discuter avec eux, calmement, et je suis "entendue" et " respectée" pour le travail que je fais. Parce  que, j'estime faire un bon travail, avec les moyens dont je dispose, et ma conscience ! Ce qui ne veut pas dire que je suis toujours d'accord avec notre statut, avec les pratiques du CG ! Mais je recherche le "meilleur" dans toutes situations !
Il y a toujours un coin de ciel bleu !
Amicalement Eliane

Annette

Bonjour Elianne,

Votre conscience, c'est louable et admirable à notre époque... La réponse est un peu "à côté de la plaque", si j'ose dire.
Le bon sens justement ne veut pas dire ignorance et naiveté!

Nous n'avons pas le droit de faire cela ! Point barre !!! Le bon sens est une chose, le droit en est une autre... La loi, c'est la loi !!!

Moi aussi, je suis en parfait accord avec le médecin et la famille, qui me "considèrent et me respectent", mais le serais-je avec le juge, si problème il y a un jour, même si ce n'est pas de mon fait ???
Exemple: vous conduisez sans permis, bien tranquille à 60km/h sur une route de campagne et tout à coup un véhicule conduit par une personne avec 2,50 grs d'alcool vous emboutit et bien c'est vous qui êtes en tord ! Que faisiez vous sur cette route sans permis ???

Votre médecin vous soutiendra-t'il le jour où le bateau coulera ? Ecrira-t'il tout ce qu'il vous a "autorisé " à faire verbalement jusque là ? N'est-ce pas mieux de le lui faire écrire tout de suite d'ailleurs, et cela servirait'il à quelque chose ?

D'après Bernard de Toulouse, "le manque de capacité juridique, n'est pas sans danger puisqu'on risque des poursuites pénales. Je ne pense pas qu'un médecin ait le pouvoir juridique de permettre l'accomplissement de tels soins par une personne non diplôméee"... (même si cette personne accomplit très bien ces actes). C'est contre cela que je m'insurge !

Je prône et valorise le rôle et la place du médecin comme LIEN ESSENTIEL par rapport au CG et au tribunal, en ce qui concerne "sa délégation" sur les familles qu'il considère aptes à exécuter ce qu'il ordonne.

Le coin de ciel bleu... c'est de l'utopie, nous sommes dans un autre monde, beaucoup plus réaliste, il n'y a qu'à voir le nombre de procès en cours et la durée infernale pour attendre le jugement !

Toujours ce maudit chat qui se mord la queue ! (Marie-Josette, salut).
Cordialement, Annette.

Marie Josette

bonjour à tous

Je suis toujours entrain de tourner en rond (le chat) ; j'ai retrouvé une circulaire dans mes archives et j'aimerai savoir si elle est toujours d'actualité, toujours pour la distribution médicaments :
décret n°93-345 du 15 mars 1993 - circulaire DGS/PS3/DAS n°99-320 du 4 juin 1999
Le conseil d'état a estimé que la distribution de médicaments, lorsq'elle correspondait à l'aide à la prise d'un médicaments prescrit apportée à une personne empêchée temporairement ou durablement d'accomplir ce geste, ne relevait qu'exceptionnellement du champs d'application de l'article L.372;les restrictions exceptionnelles évoquées par le conseil d'état correspondant soit au mode d'administration (par exemple une injection) soit au médicaments lui même nécessité d'une dose très précise de la forme administrable.

D'une manière générale, l'aide à la prise n'est pas un acte relevant de l'article L.372, mais un acte de la vie courante, lorsque la prise du médicament est laissée par le médecin prescripteur à l'initiative d'une personne malade capable d'accomplir seule ce geste et lorsque le mode de prise, compte tenu de la nature du médicament, ne présente pas de difficultés particulières ni de necessité d'apprentissage.
Il apparait dans ce texte que la distribution dûments prescrite à des personnes empêchées temporairement ou durablement d'accomplir ce geste peut être dans ce cas assurée non seulement par l'infirmier, mais par toute personne chargée de l'aide aux actes de la vie courante, suffisamment informée des doses prescrites aux patients concernés et du moment de leur prise.
Je cherche l'article L372 mais je manque de temps, il y en a-t-il un parmi vous qui a cette article ?
Donc nous ne sommes pas hors la loi ? vu cette circulaire, et si elle est toujours d'actualité ? je continue mes recherches

Salut à toi Annette

PS des modérateurs : Voir également, sur https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F982 : "Qui peut administrer des médicaments à un patient à domicile ?"

Joëlle33

Bonjour Marie-Josette,

L'existence de la circulaire DGS/PS 3/DAS n° 99-320 du 4 juin 1999 relative à la distribution des médicaments (en ligne ici : http://www.famidac.fr/article27.html) était déjà mentionnée par Arthur en Mars et Mai 2005. Elle était comparée au décret 2002-194 du 11 février 2002 relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'infirmier. La question était de savoir si le nouveau décret l'emportait sur la circulaire ou pas ... A mon avis, on n'a pas fini de jouer au chat ... qui se mord la queue ... et à la souris !
Pour la petite histoire, j'ai eu pendant deux ans une personne toxicomane aux médicaments qui s'administrait elle-même des quantités incroyables (jusqu'à 46 comprimés dans la journée). Face à ma crainte de la trouver raide morte un matin, il m'a été répondu que les laboratoires faisaient désormais en sorte qu'une dose importante de leurs comprimés ne soit pas mortelle pour éviter les suicides aux "barbituriques" !!! J'ai dû me rassurer avec cette affirmation...

Eliane

Bonsoir Annette,

Mon message n'était pas tant une réponse mais un témoignage de ce que je vis !
Puisque le forum sert à cela aussi. Si j'étais naïve, à lire tous les messages je ne le suis plus !

- Mon témoignage n'engage que moi, et c'est moi seule qui ferait face à mes responsabilités s'il devait se passer quelque chose.
- Comme on dit " chacun voit midi à sa porte".
- Difficile d'appeler l'infirmière quand une poche urinaire est pleine vers minuit ou 1 heure du matin ou quand cette poche se romp ! (ce qui est déjà arrivé)ou pour faire contrôler le taux de glycémie à 22 heures dans le cas d'un diabète instable.
Et la liste peut être longue !
- Mon médecin reste toujours le lien entre le CG et moi.
Il est toujours prêt à témoigner du travail que nous faisons avec son aval écrit ou verbal.
Cordialement, Eliane

Annick

Bonjour à tous,
       
J'ai fait des aérosols sonique pour dégager les bronches, de l'aspiration dans la bouche et arrière bouche (nuit et jour) avec un aspirateur trachéal
l'infirmière qui s'occupait de la mamie le matin et le soir, et la fille  de la mamie (qui était infirmière en service de réanimation) m'ont apprit et encouragé, parce que je ne me sentais pas le courage, j'avais peur de lui faire du mal
ça m'a été très difficile de prendre la décision dans "l'urgence" !... elle étouffait par une accumulation de glaires, j'avais pas le choix, ou bien, je prenais le risque, ou je laissais la mamie mourir d'étouffement.....
 je surveillais et réglais le débit des perfusions !...
J'ai appris à faire de la prévention d'escarres et à soigner les escarres, à soigner sa maladie bulleuse (dont j'ai oublié le nom), désinfection et tulle gras, surveiller la sonde et la poche urinaire, lui donner tout ses médicaments !.... l'alimenter avec une seringue!
La mamie  est décédée "sereine" en octobre dernier !
C'était mon premier accueil... je n'avais probablement pas le droit de  faire tout cela. Mais je n'avais pas le choix !...
  Une équipe d'une unité de soins paliatifs est venu chez moi à deux reprises pour évaluer l'état de la  mamie et mettre en place un protocole.
Je n'étais pas préparée à faire  tout cela !... c'est traumatisant et très lourd
annick
 

Bernard de Toulouse

Quelques précisions juridiques :

Un avis du Conseil d'Etat n'est pas une décision de justice qui puisse faire jurisprudence. C'est un avis, que le Conseil d'Etat en formation ADMINISTRATIVE (c'est à dire pas en formation JURIDICTIONNELLE, celle qui juge) donne au gouvernement.
Cet avis ne lie personne ... même pas ... Dans une affaire relativement récente (dix ans) le Conseil d'Etat qui a pu défaire en formation juridictionnelle ce qu'il avait fait faire en formation administrative (statut des professeurs agrégés des facultés de droit auquel le gouvernement avait intégré les modifications voulues par le Conseil d'Etat et qui a été annulé ensuite par le Conseil d'Etat pour illégalité des "rajouts" qui avaient été faits à son initiative).
Comprenne qui pourra.

En ce qui concerne la prévalence du décret ou de la circulaire, la réponse est claire. Une circulaire n'a aucune valeur règlementaire, elle ne peut qu'interpréter le décret ou la loi ... jamais y rajouter quoi que ce soit. Ce point a déjà été abordé ici avec la note d'information de la DGAS sur l'accueil familial. C'est donc le décret qui s'applique dans tous les cas.

Personnellement, je regrette que sur ce site tout soit sujet à polémique ... alors que mon intervention était en tout état de cause préventive. Lorsque je parle de capacité juridique, j'écris JURIDIQUE en majuscule pour que personne ne se sente traité d'incapable ... on me réponds on est considérés comme des BOEUFS ... outre le fait que je n'ai pas vu beaucoup de boeufs en Périgord on y fait travailler les vaches ... j'ignorais également qu'il leur était interdit à eux aussi de faire des actes infirmiers ...

Quoi qu'il en soit, je le répète, moi mon rôle est d'alerter sur des comportements à risque POUR les accueillants familiaux, c'est à dire des comportements qui n'entraînent que des félicitations ou tout au moins une "bienveillante attention" tant que tout va bien mais qui peuvent facilement se retourner contre eux lorsqu'il s'agira de démontrer que leur parcours professionnel est émaillé d'irrégularités. L'inverse se trouve également lorsqu'on vous reprochera de ne pas en faire "assez" - cf mobiliser seul(e) une personne impotente alors que votre engagement initial était d'aider à cette mobilisation le S.S.I.A.D. ou le caractère insuffisant de la pose de pansements anti-escarre ...

Marie Josette

Bonjour Bernard de toulouse

Je ne pense pas que nos interventions soient pour incriminer quiconque, Nous en sommes toutes au même point, nous ne savons pas où nous nous situons exactement, Nous cherchons à savoir ce que l'on doit faire ou ne pas faire, ce que l'on risque à chaque fois que nous intervenons..Et lorsque personne n' est là pour faire un pansement, nous ne pouvons laisser notre pensionnaire souffrir et lui dire d'attendre mardi car le service infirmier ne travaille pas dimanche et jours fériés seulement sur des cas d'urgences. Notre conscience  qui est à chaque fois mise à rude épreuve.Si chaque intervention sur ce site est sujet à polémique c'est que nous nous sentons mal et que nous avons toutes peur pour notre travail qui nous est retiré sans que l'on cherche à savoir si vous êtes coupable ou non et ce pour différents cas......

 Je pense que chacun(une) de nous apprécie  vos interventions pour nous prévenir et c'est justement pour cela qu'il y a des polémiques.Pour qu'une personne connaissant les lois intervienne.Voyez vous  je ne savais pas qu'un avis du conseil d'état, n'avait aucune valeur juridique, je trouve ce formulaire ,et je me sentais en sécurité derrière ce bout de papier, sur d être à l'abri; grossière erreur que vous avez rectifiée.vous allez me dire que je suis C....ou ignorante , non simplement que je ne pensais pas qu'un jour A.F j'aurai besoin de tout connaitre sur les lois, les décrets etc..et je ne me suis jamais interressé à ce sujet.Ce n'était pas ma vocation.
Nous devons suivre une formation et notre CG nous a demandé nos besoins. Je me demande si je ne vais pas inclure "formation juridique" !!!!

Bon week-end à tous et un Grand Merci à vous.

Annette

Bonjour Bernard de Toulouse, Marie-Josette et les autres,

Comme le dit très justement Marie-Josette," nous en sommes tous au même point, nous ne savons pas où nous nous situons extactement... Nous cherchons à savoir.."
Si parfois la grogne nous gagne, c'est parce qu'il est difficile pour nous qui n'avons aucune formation de droit de traduire des textes qui ressemblent à de l'hébreux. C'est pour cela que nous avons besoin d'un traducteur...

C'est difficile aussi pour nous d'être à la merci d'un organisme qui est fait de gens qui sont derrière leur bureau et non pas les mains dans la M..... le jour et la nuit 7 jours sur 7 et qui se permettent de juger nos actes et attendent que l'on fasse un faux pas pour nous retirer sous n'importe quel prétexte notre travail, avec tout ce que cela comporte. C'est assez inhumain non ?

Voir les différents exemples de retraits subis manu-militari sur ce site et la désolation de ces familles qui n'ont plus aucune rentrée d'argent !
Sans en avoir peur outre mesure, il faut quand même craindre le faux pas !
Et justement ne pas le faire même par bonté d'âme. C'est pour cela que nous voulons tout savoir sur les limites juridiques de nos possibilités.
Quand à les critiquer c'est autre chose ! Il me semble que nous avons encore ce droit là et le pouvoir de nous en insurger.

Loin de moi l'idée d'en incriminer quiconque ! Au contraire merci Bernard, de pouvoir nous informer de la précarité de nos droits et par conséquent de nos limites.
Il en faut de la polémique si nous voulons faire réagir les AF et les autres dans le bon sens !

Cordialement, Annette.

gaby

bonjour a tous,
j espère que quelqu un vas pouvoir m aider voila j ai deux accueillis et commechez la plus part des accueillant le médecin vien a domicile mais comme il y a les enfants des accueillis je me sens de trop donc je ne vais pas forcément en chambre avec eux juste un moment le temps de communiquer de mon coté se que j ai constater de la santé de mes accueillis mais lorsque la visite et terminée je demande au docteur et elle me dit rien et par la suite j apprend que les médicament on changer etc... que faire comment réagir ou en parler a qui ??' merci d avance pour vos conseil
cordialement gaby

marie-josette

Bonjour Gaby

Voila une bien singulière façon de faire(td).

Si vous vous en apercevez "par la suite" Vous n'allez pas chercher les médicaments à la pharmacie.
 
Qui distribue les médicaments de vos pensionnaires? Les prennent-ils seuls? distribués par une infirmière? La Famille?
   
 Si vous allez chercher seulement les médicaments à la pharmacie, le médecin doit vous expliquer l'ordonnance .Et la pharmacie, vous signale le remplacement de certains médicaments par les génériques.
Apparemment vous ne faites rien de tout cela. Dans ce cas dégagez votre responsabilité.

Sans pour autant, rentrer dans le secret médical, vous êtes en droit de savoir si vos pensionnaires, sont aptes à rentrer dans une famille d'accueil ou s'ils n'ont pas de régime ou pire un pathologie qui mettrait en danger votre entourage.
Pour cela, le Docteur du Conseil Général est en mesure de vous renseigner, après renseignements pris par ses services auprès de leurs médecins traitants.
Il serait prudent que vous connaissiez la mission qui vous incombe auprès de vos pensionnaires,au risque de voir ceux-ci avaler , je ne sais quoi et en être tenue pour responsable.

Cordialement

martine24

Bonsoir Gaby

Votre affaire n'est pas simple à mon avis mais pas ,je pense ,difficile à regler.
Est-ce vous qui donnez les medocs ?   Si oui ,il faut etre là avec le médecin. Si non,avez vous fait une decharge disant que votre accueilli etait seul responsable de son traitement ?

Pour ma part ,que je sois responsable ou pas un avenant est fait ds les 2 cas et joint au contrat et j'assiste à toutes les visites du médecin.
Bon courage

gaby

bonjour martine et marie josette,
je vous remecie de votre réponse et oui je suis résponsable et je vais chercher en pharmacie pour mes accueillis mais il y a des jours ou le fils et la et que sais lui qui y vas a ma place comme je ne suis pas avec eux pour discuté des médicaments ou des kg en trop ou pas assez en suite il me dit se qu il veux j ai apris qu il ne devais pas prendre plus de poid  de la bouche de mon accueilli et sais lorsque j ai fini la boite de médicament que je me suis apércue que la suivante étais plus légére 10mg au lieu de 20mg mais je n est pas vu avant c'est la famille qui a ranger dans le tiroir et qui ne ma donner aucune explication non plus j aprend encore de nouvelle choses qu il vas devoir faire un controle urine une semaine plus tard et il vas directement au cabinet médical pour se déboucher les oreils donc je ne pourrai pas y assister j ai une personne assez lourde et le fils l enmènera se jour la !!!
je pécise que cela se passe qu avec un de mes accueilli et que pour l avenant me dite vous je dois en faire un pour me décharger de toute résponsabilité sais bien sa ??? ou pour être présente a toute les visites médical?? merci encore de vos réponses
cordialement gaby

MF57

Bonjour Gaby,

voilà un fonctionnement bien curieux...A vous lire, le fils de votre accueilli est toujours là !  Il range dans "le tiroir", quel tiroir ? Où se trouvent les médicaments de vos accueillis. Je peux vous assurer que chez moi, ni les pensionnaires, ni leur famille (qui n'y penserait même pas) n'ont accès aux médicaments. Certes je ne vois pas beaucoup de famille mais quand même ! Qui donne les médicaments, vous ou la famille ?
Un peu l'impression que la "famille" vous envahit...

Nous devons entre autres, "garantir par tous moyens le bien être de l'accueilli", cette valse de médicaments est pour le moins risquée.
De plus, que le médecin traitant ne vous tienne pas au courant, est tout à fait anormal, vous pouvez peut être lui signaler que c'est vous qui êtes responsable de sa santé...qu'il vit chez vous et non chez son fils, non ? Si le fils est à chaque fois là, il y a peut être un malentendu avec le médecin.

En avez vous vous parler au responsable du suivi du CG ? Vous pourrez ainsi exposer les faits et effectivement signaler que vous ne pouvez plus vous occuper correctement des médicaments etc..et  auquel cas, signer une décharge. Mais en ce cas, c'est lui même ou sa famille qui  s'en occuperont complétement.

cordialement
Marie

martine24

Bonjour Gaby

La reponse de Marie-Josette s'est croisée avec la mienne !
Qui prepare les medocs ?  sont-ils preparés pour la semaine ou au jour le jour ?
Vous etes responsable dans quel sens ?
Pour ma part,je suis responsable (  avenant signé par les 2 parties et joint au contrat dès  le debut ;ils ont le choix ).

De ce fait ,la famille ne touche pas aux medocs et en general ceux-ci (medocs) ne sont plus dans la  chambre ;ceci afin d'eviter que l'acceuilli ne prenne une 2ieme dose.Que le fils aille chercher les medicaments,pas de probleme! J'ai acheté un semainier ,comme cela pas de souci ,tout est preparé pour la semaine.

Et surtout,assistez à toutes les visites du médecin , vous etes responsable de votre accueilli  !    
Pour ma part,c'est indispensable.

En conclusion :avez-vous fait un avenant au debut ?  si oui ,personne d'autres que vous ne doit toucher aux medocs
si non,refusez de vous en occuper !    mais prenez une decision,ceci pour prevenir les problemes !

Vous pouvez faire un avenant meme apres la signature du contrat.

J'espere que je n'ai pas trop dit de betises mais c'est comme cela que je fonctionne !
Bon courage Gaby

gaby

bonjour mf57,
je suis tout a fais ok avec se que vous dite et je suis consiente du risque et de se qui en cours de tous ça comme je vien de la suisse les médicament ne son pas les meme et j ai de plus que 30 ans et j ai l impréssion qu ils me métent en doute vu mon jeune age et mon manque de connaissance médical le fils veux faire au mieux pour son père et pour l autre accueilli je le répète tout se passe bien mais sa fille vien a tout les RDV j aime que tout soi transparent et que tous sois au courant de se qui se passe et j ai fais l erreur et lorsque l on donne la main sa dégénère on vous prend le bras et oui je vais en parler a mon CGpour voir se que l on peux faire pour ne pas bléssé les différents parti !!
je pense aussi qu ils doive prendre confiance en moi car j ai cette accueilli depuis peux 2 mois !!
j ai les famille qui son très présente ils vienne une a deux fois par semaine et un part tout les 15 jour chez son fils et l autre un jour par semaine il me soutienne beaucoup car je suis en villa family et je n est pas de voisine pour me remplacer et le comprénne trés bien de plus je vien de suisse et je ne connais vraiment personne pas d amie vers qui me tourné etc... mais pour se qui et du reste tout roule B)
merci encore de votre intéret et de vos réponse qui mon bien aider je vous souhaite une bonne journée a tous
gaby

gaby

bonjour martine 24,
les message se croises hihihih (:P)
oui les médoc son dans un tiroir a la cuisine et oui je les prépart pour la semaine il von juste les chercher a la pharmacie car il on a payer des frais et je pense ne veulent pas compliquer les chose coté argent voila si non comme je l es dit et le message sais croisé tout se passe bien j ai de bonne relation avec les deux partie famille etc.. et je vais vous écouté tous en demandant un avenant et en en parlent a mon CG merci encore
gaby

Irène

Bonjour à tous,
Je voudrais juste signaler que la distribution des médicaments est un acte infirmier. Je n'ai pas étudié la loi à ce sujet mais je crains que ce soit encore le flou.
Il existe une alternative à ces soucis et un moyen de se faire aider dans notre profession, c'est de faire appel aux infirmières du secteur, par exemple de leur demander de passer faire le semainier toutes les semaines. Votre responsabilité sera de loin diminuée car vous n'aurez plus le souci de contrôler la prescription et de verifier . De plus vous aurez un autre interlocuteur qui vous permettra de faire le lien avec la famille et le médecin. Mais je pense que la famille est aussi dans le flou et que vos difficultés se sont déjà amoindries en communicant, ce qu'il ne faut pas hésiter à faire avec famille et intervenants.
Cordialement
Irène

MF57

Bonjour Irène,

c'est ainsi que vous pratiquez ? une solution inconnue par moi et ...bien difficile à mettre en oeuvre... un infirmier qui passe chaque semaine, comment cela serait pris en charge pour la sécu ?:
Cela ne s'arrête pas au remplissage du semainier:
il y a la prise de médicaments,  faut il encore qu'ils soient capables de ne pas se tromper. Chez nous en tout cas, pour 2 d'entre eux, nous leur préparons matin, soir et au coucher les médicaments à prendre. Sinon, ils sont capables d'inverser les cases (matin/soir), de les prendre 2 fois ou pas du tout...Je ne pense pas qu'un infirmier pourrait venir 3 fois par jour surveiller la prise des médicaments...nous revenons donc au point de départ. Par défaut; cela nous incombe...
Il est important en ce cas, qu'une seule personne s'en occupe afin d'éviter toute erreur, doublon etc...

Certes, la loi est un peu floue mais la prise de médicaments et leur gestion sont indiquées sur nos contrats, tout au moins figurent  t'elles, pour nous, sur la grille des sujétions. Et comme dans toute famille, lorsqu'un des membres doit suivre un traitement médical, soit le malade gère seul soit l'un des siens le fait, comme en famille d'accueil...B)-

cordialement,
Marie

martine24

Bonjour tout le monde

Un petit mot pour Irene : Vous devez vous trouver ds un departement où les infirmiers pullulent !

Et les toilettes,à qui cela revient-il ?
Amicalement

Irène

Bonsoir,
Je ne suis pas dans un département où les infirmiers pullulent, j'habite dans un coin très reculé de l'Ardèche, et dans un département où les familles d'accueil sont assez isolées,nous n'avons guère d'interlocuteur pour avoir un retour de ce que nous accomplissons chaque jour, nous devons nous faire notre propre opinion.
 C'est pour cette raison que j'essaie au maximum de m'entourer de personnes pouvant avoir un regard extérieur , donc un regard un peu plus objectif sur la prise en charge de mes pensionnaires. Ainsi je travaille en collaboration avec les infirmières (c'est mon choix), le médecin de famille qui n'a fait aucune obstruction à une prescription d'un passage infirmier une fois par semaine pour faire le semainier (le contraire serait inquiétant) et aussi faire un petit résumé de l'état de santé de chacun.
Je suis aide-soignante de profession et je suis en mesure de faire les toilettes de mes pensionnaires, mais il m'est arrivé d'avoir des accueillis peu autonome et parfois aussi lourds à supporter, à ce moment là je demandais la prescription des toilettes par l'infirmière à domicile.
En ce qui concerne les médicaments aucun médecin ne peut vous refuser le passage d'une infirmière pour faire le semainier une fois par semaine, c'est un acter infirmier et uniquement infirmier, le contraire serait hors la loi.. Si un problème survenait vous seriez entièrement responsable, la préparation du semainier limite en grande partie votre responsabilité si une erreur survenait, car vous ne seriez alors que la personne qui a distribué et non celle qui a préparé.
En milieu hospitalier, c'est ainsi que cela fonctionne, les infirmières préparent les plaquettes, les aide-soignante les distribuent, parfois...
L'infirmière est aussi plus apte à se rendre compte d'une erreur sur l'ordonnance et aussi de la pharmacie (cela peut arriver, l'erreur est humaine). Parfois , il y a aussi des réajustements de traitement en fonction par ex de prises de sang pour contrôler les anti-coagulant .
La toilette est un acte infirmier, ou d'aide-soignante et éventuellement de l'auxiliaire de vie. Il ne s'agit pas de reconstituer l'hôpital à la maison, mais plutôt de donner une qualité à notre profession afin qu'elle soit reconnue à sa juste valeur, et de laisser professer les personnes qui ont été formées à cet effet.
C'est mon opinion, mais je me dis que le passage infirmier peut aussi être d'un grand secours autant pour la famille que pour les pensionnaires car plus de regards se portent sur l'accueil et plus il sera de qualité.
Cela permet parfois de voir les choses différemment, de pouvoir prendre du recul aussi dans des situations tragiques comme le décès d'une personne, un conflit ou une situation de ras le bol, de se remettre en question.
 Je constate à regret les difficultés et l'isolement des accueillants familiaux, heureusement le forum est là!!...
Peut-être d'autres personnes ont-elles été confrontées aux soucis concernant la prise des médicaments et nous apporter leur témoignage. En tout cas sur le contrat national je ne vois rien concernant ce sujet.  A suivre...
Cordialement.
Irène

martine24

Bonsoir Irene

Quelle tartine ! Je pensais l'Ardèche un peu perdue (mon mari voulait se retirer ds ce coin !) mais apparemment non ! Vous avez
l'air d'etre mieux lotis que ns en Dordogne !
J'ai eu un GIR 1 donc ............beaucoup de travail ! j'ai eu un mal de chien à avoir un service d'infirmiers. Mon accueilli a étè hospitalisé pendant qqe temps avec des soins plus importants au retour; les infirmiers n'ont plus voulu venir! Malheureusement et heureusement ..............................mon accueilli est dcd!
Je suis egalement aide-soignante! Je ne connais pas votre age mais vous ne vous etes jamais retrouvée en maison de retraite et à avoir à preparer les medocs de 60 pensionnaires ! moi ,oui ! et d'autres choses encore ,pas pour une AS.
Alors pour les choses interdites ou non ,il faudra repasser !
Dans le contrat cela est stipulé , ds le mien du moins : medocs ou pas medocs.
Depuis quand la toilette est un acte infirmier !
Lorsque j'ai eu le dc de mon accueilli ,vs avez vu des infirmiers ,vous ?! un medecin ?!  pourtant j'ai eu un enorme chagrin !
Essayez de revenir à une saine realité !  A moins que ns allions toutes et tous habités en Ardeche
Je pense qu'il est preferable de se preserver avec des avenants!
Amicalement

Irène

Bonjour Martine,
Je suis désolée pour le DC de votre accueilli et aussi pour les difficultés que vous avez rencontrez pour sa prise en charge en des moments si difficiles. Je comprends votre colère, en effet je n'ai pas de difficultés pour   avoir des aides para médicales (c'est la réalité ici dans ma région) et je me rends compte qu'il n'en ai pas de même partout.
En relisant mon message vous verrez que je ne dis pas que la toilette est un acte uniquement infirmier.
J'ai 48 ans et 20 ans d'expérience en clinique, foyers de moyen séjours, et en dernier lieu  j'ai travaillé dans un ssiad (service de soins infirmiers à domicile) avec des personnes âgées en fin de vie pour lesquelles nous faisions de nombreux soins paliatifs.
Dans de nombreux établissements il était demandé aux AS des actes infirmiers (médicaments, injections, pansements), je connais donc.
C'est déplorable...
Je ne comprends pas trop la formulation des avenants concernant les médicaments dans votre contrat?
Cordialement
Irène

martine24

Bonjour Irene

Merci pour votre gentille reponse!

Pour ce qui est de l'avenant que j' inserre ds mon contrat ,c'est un papier que l'accueilli ou sa famille signe lors de l'arrivée ,m'autorisant ou non à donner les medocs et aussi de les preparer.

Reponse positive :je prepare et donne les cps ;l'accueilli ne les a plus en principe ds sa chambre .

Reponse negative :je ne m'occupe de rien ,l'accueilli se gere seul ; ce qui ne m'empeche pas d'aller chercher les medocs ,quand il faut . Je garde tout de meme un oeil ouvert sur tout comportement inhabituel.

Pas facile tout cela !     A bientôt

Amicalement

Irène

Merci Martine pour ce renseignement, en effet l'avenant est un moyen de ne pas être en tort par rapport à la famille qui délègue ses pouvoirs à l'accueillant.
Je pense cependant que la question  mériterait d'être soulevée dans les plus hautes sphères afin que nous sachions exactement quel est le moyen de ne pas être en tort par rapport à la loi.

Famidaquement
Irène

gaby

bonjour a tous,
j aurais une question voila j ai une personne que j accueil qui malgré que je répète a la famille et a cette accueilli que je suis responsable on lui donne des médicaments sois disant bénin a prendre seul et je n accepte pas ça que puis je faire pour leur faire comprendre car j apprend par le docteur que la famille  lui a donner des médicaments et personne m a informer !!!
 es que je suis responsable dois je faire un avenant cela me pèse énormément au début juste un médic pour la selle en suite pour l estomac et anti  douleurs !!
merci d avance pour vos conseils cordialement
gaby

marie-josette

Bonjour Gaby

L'automédication  chez la personne âgée n'est pas bénigne ni sans danger,  le docteur devrait pouvoir le faire comprendre à sa patiente et également à la famille.
Si la personne accueillie n'est plus capable de gérer elle-même la préparation et la prise de ses médicaments, que les infirmières ne sont pas en mesure de venir préparer le pilulier et faire avaler les médicaments, ce qui est souvent le cas.
Il faut établir un avenant au contrat :
A savoir : qui va chercher les médicaments  prescrit sur ordonnance médicale à la pharmacie
Qui prépare
Qui donne
Tout médicament introduit  sous votre toit  sans ordonnance médicale, n'est pas sous votre responsabilité. En cas de problème de surdosage ou d'incompatibilité avec d'autres médicaments prescrits, se sera de la responsabilité de la personne qui les apportera à votre accueilli.
 Tout cela avec l'accord de son médecin, de sa famille et accueilli.
Si possible toujours aller à la même pharmacie
Si son médecin refuse de vous couvrir il devra faire une ordonnance stipulant  le passage obligatoire d'une infirmière /ou la famille se charge des médicaments sous sa seule responsabilité.
Généralement cela calme lorsqu'un document est signé.
Il est vrai que c'est un vrai casse tête. Mais avec un peu de bon sens de part et d'autre tout s'arrange.
Cordialement

gaby

bonjour marie-josette
merci pour ses renseignements bien précieux j avais déja eu des explication avec le CG a se sujet il y a 6 mois et elle avais fais part de tout cela au docteur ai pourtant le docteur continue malgréer tout a pas m informer et la famille pareil alors je pense que votre conseil et le meilleures
en vous remercient encore
cordialement
gaby

martine24

Bonjour tout le monde & Gaby

Pour ma part,je fais toujours un avenant à chaque contrat d'entrée ; autorise ou n'autorise pas. Si je suis responsable,aucun medicament dans la chambre ;je les distribue à chaque repas.
Bonne journée

Sylvie Gers

bonjour,
je m occupe de personne âgées je suis allée a un stage sur le vieillissement  hier au conseil général d'auch.
d apres les dires nous n 'aurions pas le droit de préparer les médicaments
j 'ai essayer  de rechercher sur internet  s'il y avait une loi je n ai pas trouvé
merci de me répondre
bien amicalement
sylvie

guy36

Bonjour sylvie,

je pense et j'espere que vous avez mal compris. Vous ne pouvez en effet pas donner de soins "infirmier"c'est à dire qui nécésite une formation, mais si votre pensionnaire a des médicaments a prendre aux repas, ou dans la journée heureusement que vous pouvez lui donner sinon cela reviendrais cher de faire venir une infirmière rien que pour cela.
Pour ma part je m'occupe également d'une personne âgée, qui a un traitement bien costaud, avec des médics certains jour et même certaines heures, non seulement je lui prépare toutes les semaines les médicaments qu'elle prend aux repas, mais aussi ceux externe, gouttes dans les yeux dans le nez et petits soins.
bon courage

Etienne

Bonjour,

OK pour une surveillance de la prise des médicaments ; tout le reste (préparation, administration...) est normalement réservé aux professionnels de santé ...  ou aux risques et périls de ceux qui s'en occupent malgré tout. :S
Pour plus de précisions, voir http://www.infirmiers.com/doss/quiz-distrib-medocs.php et https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F982

Famidaquement, Étienne

leclere

Mes parents sont dans l'impossiblilité de préparer leurs médicaments (handicapé physique et aveugle) et de surcroit les prendre eux-memes. Est-ce que je peux préparer le pillulier et leur faire administrer moi-même sans conséquence au cas ou une erreur se produirait ? Je n'ai aucune formation dans le domaine médical.

patoche86

Bonjour leclere,

A priori c'est simple de faire un pilulier et de distribuer les médicaments.
Pourtant, c'est un acte médical, encadré par la loi. (voir le message d'Etienne juste au dessus du vôtre)

Vous dites : "Est-ce que je peux préparer le pillulier et leur faire administrer moi-même sans conséquence au cas ou une erreur se produirait ? "
Je vous réponds : si une erreur "se produit", elle se produira de votre fait, premièrement, ensuite les conséquences seront moralement lourdes, il s'agit de vos propres parents !! Mais vous pensiez peut-être à des conséquences judiciaires ? Vous ne donnez pas beaucoup de détails...
Est-ce vous qui vous occupez de vos parents handicapés ? Etes vous aidée, de quelque manière que ce soit, proches, infirmières......

Un simple conseil de bon sens : la confection des piluliers doit se faire de préférence sous contrôle médical, c'est à dire prescription par le médecin traitant de la réalisation des piluliers par une infirmière à domicile.

Courtoisement,
Patoche.

Henri PFEIFFER

Bonsoir,
Nous accueillons trois personnes, et comme pratiquement toute personne accueillie elles ont des médicaments a prendre, et naturellement des piluliers a remplir. Lors du retour d'un séjour à l'hôpital de l'une de ces personnes, celle-ci a ramenée une ordonnance prescrite par la chef de service qui l'avait prise en charge. j'ai donc téléphoné a l'hôpital et l'on m'a demandé d'aller chercher ces médicaments a la pharmacie, et de préparer les semainiers (piluliers). J'ai alors demandé a l'hôpital de me faire un courrier dans lequel ils me demandaient de préparer les médicaments ou de préparer les piluliers a l'hôpital.
La réponse fût éloquente "nous ne vous ferons pas de courrier allant dans ce sens, mais vous êtes accueillants familial et le fait de vous occuper des médicaments fait normalement partie de vos attributions". Naturellement j'ai refusé de préparer les piluliers en expliquant que nous ne faisions pas partie du corps médical et que nous n'avions pas de formation allant dans ce sens, bref ! que nous étions accueillants familial, et qu'il y avait des infirmières libérales pour cela ; et j'ai dans la foulée fais part de cet entretien à la juriste du Conseil Général, cette dernière m'a confirmée que j'étais non seulement pleinement dans mes droits, mais que si effectivement j'avais accepté de préparer les piluliers et que s'il y avait erreur dans la préparation de ces derniers et que s'il arrivait quelque chose à l'une des personnes, suite à cette erreur je risquais d'être considéré comme pleinement responsable.
Suite a cela il y eu une prescription afin que ce soit une infirmière qui passe à notre domicile de façon régulière afin de préparer les piluliers, et cela se passe très bien, tout en sachant que nous surveillons les prises de médicaments afin que ce soit fait de façon sérieuse et régulière.          
Amicalement   Henri