Prise en charge / accompagnement

Démarré par caroline, 16 Octobre 2005, 16h17mn

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caroline

bonjour !
j'aimerai savoir quelle différence vous faite entre la prise en charge et l'accompagnement, j'ai remarqué que nous mélangions souvent ces 2 mots et pourtant ils me paraissent différents, et j'aimerai savoir comment vous les différenciez ! merci par avance

Danièle

Bonjour!
Il faudrait faire des recherches pour savoir si une définition officielle est faite de ces deux mots (Organisation Mondiale de la  Santé par exemple).
Pour moi :
-   Prise en charge concerne la vie quotidienne (hygiène, alimentation....)
-   Accompagnement concerne une action plus personnelle et motivée sur une personne. Il y a un raisonnement intellectuel important qui rentre en ligne de compte, avec un plan d'action à court, moyen et long terme et une évaluation des actions et des résultats. L'accompagnement s'entend dans la globalité de l'individu. Pour mettre en œuvre un plan d'aide, d'accompagnement une équipe puridiciplinaire est utile.
En exemple :
   « L'accompagnement en fin de vie » serait tout le développement intellectuel autour de l'individu
   « La prise en charge d'une fin de vie » serait toutes les actions pratiques découlant de ce développement.
Voilà mes quelques réflexions du moment
A+ Danièle

Etienne

Bonjour,

Question intéressante.
J'accueille des adultes handicapés. A mon avis, pour ce type d'accueil, l'accompagnement est encore plus important que la prise en charge.

- La "prise en charge" est avant tout matérielle et palliative. La personne accueillie est nourrie, logée, blanchie, assistée par l'accueillant. Mais on peut également être pris en charge en établissement, à l'hôtel, en prison... Le "nursing" et le "cocooning" sont des modes de prise en charge entretenant (ou même induisant) une certaine passivité.

- "L'accompagnement" est plus dynamique. J'ai tendance à accompagner les personnes que j'accueille, avec pour objectifs de leur permettre d'acquérir des capacités supplémentaires, plus d'autonomie, de confiance en soir, pour une vie plus "pleine"... Un peu comme mes enfants : nous faisons plein de trucs ensemble et je leur apprends à se débrouiller, y compris sans moi, quitte à les voir un jour s'envoler de leurs propres ailes. Car une personne handicapée (physique ou mentale) est généralement capable de progresser (comme tout le monde, non ?) ;)

Famidaquement, Etienne