Harcèlement

Démarré par Annette LOTHON, 29 Juillet 2004, 16h32mn

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Annette LOTHON

 :-Help me

Nous sommes harcelé,(donc déprimés, usés, lassés dégoutés) par le CG de Dordogne qui signe et persiste sous la plume du chef de service de la DDSP, à dire que notre remplacement par ma fille, chirurgien dentiste, n'est pas acceptée en raison "d'une probable indisponibilité, compte tenu de son activité"!!
L'abscence de solution de remplacement permettant d'assurer un accueil continu est un motif de retrait d'agrément.
D'autre part, nous avons percé 2 murs de 1m de large de façon à faire une grande chambre de 30m² pour accueillir 2 pers dans la continuité de notre maison, sous le même toit.
Maintenant que nous avons 1 pers grabataire, il nous écrit que nous la recevons dans 1 lieu indépendant de notre lieu de vie ! Habitez-vous dans les chambres de vos pensionnaires ?
3 solutions s'imposent à nous :
1) Porter plainte contre ce Monsieur personnellement pour atteinte à la liberté du travail et harcelement moral.
2) Travailler en indépendant, c'est à dire louer la chambre et se faire rémunérer par des chèques emploi service.
Question faut il quand même l'agrément?
Faut il quand même être controlés ?
3) Ignorer ce courrier, persister dans notre seul remplacement et attendre la suite des évènements.
Mais surtout ne pas baisser les bras devant ce genre de petit "cheffaillon" qui ne pense qu'à faire du zèle et à gagner des galons !!
Bonsoir à tous et merci à tous ceux qui me répondront.
Annette (de Dordogne)

Arthur

Bonjour à toutes & à tous.

Un petit retour en arrière :
L'ancienne Loi, de 89, disait seulement ceci :
"L'agrément ne peut être accordé que si la continuité de l'accueil est assurée"
Sans plus de précisions nulle part, dans aucun arrêté ni décret d'application.
La notion de solution de remplacement a été introduite par et dans les contrats-types départementaux, qui ont inspiré le futur contrat-type national, non encore applicable.

Que veut dire "continuité de l'accueil" ?
Continuité de la prise en charge de l'entretien de la personne accueillie par l'accueillant agréé et continuité de l'hébergement au domicile de ce dernier.
Prise au pied de la lettre, l'expession est une aberration (parmi tant d'autres dans le contexte de l'accueil familial).
Appliquée stricto senso (ou au sens strict pour les non pratiquant), il faudrait en urgence retirer l'agrément à tous les accueillants "solitaires".
Parce qu'aucun accueillant ne peut s'engager à ne pas faire un arrêt cardiaque.
Aucun accueillant ne pouvant s'engager à prévenir sa "solution de remplacement satisfaisante" après un accident aussi grave...et définitif...

Alors ? Soyons sérieux... et intelligents.
Ce cas extême mis à part, toutes les solutions de remplacement proposées lors de la conclusion du contrat d'accueil ne peuvent qu'être "satisfaisantes" au regard du futur décret (tout au moins dans sa dernière rédaction 2003 connue de nous) :
" - s'engager à ce que l'accueil soit assuré de façon continue, notamment en veillant à ce qu'une solution de remplacement satisfaisante soit prévue, dans le contrat visé à l'article L 442-1 du code de l'action sociale et des familles, pour les périodes durant lesquelles l'accueil pourrait être interrompu"
Il est bien dit "dans le contrat", et, je le rappelle, le CG n'a aucun pouvoir d'intervention dans la rédaction de celui-ci, seulement l'obligation d'en contrôler l'existence.
NOTA 1 : Il est dit "solution de remplacement satisfaisante", sans qu'aucun critère d'appréciation ne soit défini.
NOTA 2 : Une autre aberration (voir plus haut). Il est dit "pour les périodes durant lesquelles l'accueil pourrait être interrompu", alors que la Loi impose par ailleurs "la continuité de l'accueil".....

Soyons intelligents, parce que, dans le cas d'Annette en particulier, il devrait être évident, aux yeux des décideurs de son CG, qu'il s'agit, d'abord et avant tout, de prévoir une solution pour des remplacements programmés à l'avance.
Aucun accueillant, mis à part celles ou ceux dont l'époux ou l'épouse est présent et disponible en permanence, n'a, sous la main, une solution de remplacement pouvant intervenir à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.

A noter le refus pour "probable" indisponibilité. Ce qui est une appréciation très subjective.
Qu'en sait donc, par avance, ce décideur ?

A noter aussi que le projet de contrat-type national d'accueil prévoit :
"Toute absence de plus de 48 heures doit être signalée par écrit au président du conseil général"
(Et donc possibilité de contrôle de la bonne mise en place de "la solution de remplacement satisfaisante")

Mais, à ce sujet et pour répondre à l'assistante sociale d'Annette, une question : Comment faire, lors d'un accident de voiture, dans le coma, en cours de désincarcération, pour écrire un courrier au Président du Conseil Général et téléphoner, ou envoyer un SMS, à sa "solution de remplacement satisfaisante" ?....

Pour terminer, je ne dirais qu'une chose : suivre le sage conseil de Joëlle et demander un rendez-vous auprès du Conseiller Général qui s'occuppe plus particulièrement de l'accueil familial (il y en a un chez nous, c'est peut-être le cas dans chaque département).

Cordialement,
Arthur

PS : "Le harcèlement administratif consiste à exercer de façon arbitraire, discriminatoire, abusive ou de mauvaise foi l'autorité ou le pouvoir formel ou informel inhérent à son poste"

Etienne

Bonjour Annette,

Concernant votre solution 2), "Travailler en indépendant, c'est à dire louer la chambre et se faire rémunérer par des chèques emploi service", je vous conseille de faire visiter vos locaux par un représentant du Conseil Général et de lui parler de cette solution.

- soit il considère qu'il s'agit d'un logement réellement indépendant (avec cuisine, salle de bain, WC privés) : dans ce cas, le CG ne peut pas vous empêcher de le louer à qui vous voulez, y compris à des personnes dépendantes en "services compris", rétribués par Chèque Emploi Service

- soit il considère qu'il s'agit bien d'un accueil familial, relevant de votre agrément : dans ce cas, son motif de refus n'est plus valable...

Dans tous les cas, je suis persuadé qu'il vaut mieux rechercher un terrain d'entente (tout doit pouvoir se négocier) plutôt qu'un affrontement.
 
Pacifiquement,
Étienne

PS : pour plus de précisions, consultez la rubrique "Logement indépendant" de http://www.famidac.fr

christian

Bonsoir,
le sujet de harcèlement est d'actualité.
je fais l'objet de ce que l'on pourrait appeler du harcèlement moral.
En effet, depuis avoir eu un différent avec une assistante sociale, cette dernière s'est jurée de se venger.
Je sais trés bien que c'est le pot de terre contre le pot de fer, mais on peut toujours essayer.
cela a commencé par la réception d'un courrier m'informant que je ne remplissais plus les conditions d'accueillant familial avec plusieurs motifs, a savoir; en premier je ne garantissais plus la continuité de celui-ci parce que d'aprés le conseil général je n'aurai pas prévenu de mon absence la journée du 8 aout 2005 ainsi que la journée du 15 aout 2005. ( je signale en passant que nous nous étions fait remplacé par une personne.
Donc pour cette première accusation j'ai démontré que je n'avais pas détourné la loi puisque leur même contrat prévoi que nous avons l'obligation de prévenir le conseil général pour toutes absence supérieure à 48 h !.
Pour ces deux journées je suis parti aprés les petits déjeuners et retour vers 20 h le même jour donc une absence de maximum 10 h donc pas obligé de déclarer.
Le contrat signé prévoit simplement que je cite " pour une absence de quelques heures l'accueillant doit étre remplacé pour contribuer a la continuité de l'accueil, sans préciser que nous devons informer le conseil général.
Il est simplement spécifié que nous devons en faire part pour une absence prolongée de quelques jours."
Deuxième accusation, je ne garantissais plus la protection de la santé.
On me reproche même de ne pas effectuer de soins d'ygiène en dehors du passage du ssiad. (service de soins infirmiers a domicile).
Ce qui est faux puisque nous changeons a chaque fois les couches quand il y a un "accident" dans la journée..... dailleurs affirmation démentie par plusieurs attestations des enfants qui sont déja arrivés pendant que nous les changions. Même le médecin traitant nous a attesté qu'il n'avait pas une seule fois un manque d'hygiene. deuxieme accusation démentelée......
De plus dans le contrat, il est dit que "les familles d'accueils ne sont pas des établissements, des centres de soins, et ne doivent pas répondre de façon habituelle aux situations chroniques des personnes qui relévent des professionnels de santé".
La troisième, ont me reproche d'avoir rempli la feuille d'impots d'une de mes pensionnaires, de l'avoir aidé pour remplir ses déclarations d'URSSAF,et cerise sur le gateau, d'avoir voulu réparer une fuite dans son habitation vide depuis son arrivée chez moi.( dites moi où est le mal ? de rendre service, puisque dans le contrat, on trouve dans obligation de l'accueillant que l'on doit par tous moyens assurer son bien être) et dans ce cas de figure, je l'ai empêché de se faire du soucis pour la fuite.
Quatrième chose, on me dit que je dois informer le conseil général quand j'ai un hébergement prolongé de toutes autres personnes dans mon domicile.
( ce qui vient à dire que l'on vous interdit de recevoir votre famille pour les vacances d'été) je dois vous dire que j'ai une maison de 240 m² habitable avec 6 chambres, alors que je n'ai que trois personnes, et que chaqu'unes ont leur propre chambres avec TV et lavabos . Le salon fait 53 m² mais cela va géner pour les pensionnaires qui sont tous atteints de motricité, donc ne bougent pas toutes seules.
On m'inflige donc une injonction de remédier a toutes leurs demandes non fondées et contredites par des attestations remplies dans les régle, et n'ayant plus rien a nous reprocher.....on a trouvé autre chose de nouveau..
maintenant je vous le dis, vous n'avez plus le droit de réprimander votre fils, sinon vous allez vous retrouver comme moi convoqué dans un bureau pour m'entendre dire que l'on allait faire un compte rendu contre moi avec le motif que les personnes agées étaient en danger....???? (convocation verbale qui n'avait rien d'officiel)mais avec ordre de m'y rendre.
J'ai donc demandé en quoi elles étaient en danger ?(je dois dire que l'altercation entre mon fil et moi même a eu lieu à 19h30 et que tout le monde était parti dans leurs chambres distantes de 21m par rapport a ma salle a manger.Une des aides soignantes a donc eu la précieuse idée de faire un rapport à sa chef, en disant qu'il y avait dans la maison "un climat d'énervement pouvant provoquer un stress chez les personnes accueillies, alors que pas dans la piéce.....DONC N'OUBLIEZ PAS INTERDICTION D'ENGUEULER VOS ENFANTS QUAND ILS FONT UNE BETISE...
Pour moi tous ces agissement me font l'effet d'harcèlement moral sur mon lieu de travail, et de plus les aides soignantes nous ont informés que l'on leur avait imposé de suivre l'affirmation de leur chef sous menace de se faire mettre à la porte. ( c'est un abus de pouvoir caractérisé)P
Plusieurs nous l'ont dis mais aucune n'accepte de le coucher sur le papier de peur des représailles.
Elles nous ont même dit qu'elles devaient affirmer qu'il tremblaient quand elles venait chez moi et que certaines auraient affirmées qu'elles ne voulait plus venir...!! ?
Je dois dire que ces paroles m'ont été rapportées par les aides soignantes elles même, les mêmes qui boivent le café tous les jours avec nous, qui nous amènent des croissants etc etc.... mais personne n'ose parler dites moi ce que je dois faire ? croyez vous que ce genre de pratique peut se conformer et s'identifier à du harcèlement de la part d'une assistante sociale, et quels sont les recours ?
Merci de me répondre.
Christian accueillant familial de haute loire

Annette

Bonsoir Christian,

Juste un petit mot. Ne croyez surtout pas que c'est le "pot de terre contre le pot de fer" !
Celui qui a peur....c'est un peureux !
Tant que vous êtes dans votre bon droit et que vous pouvez le prouver, n'hésitez pas à vous battre pour le montrer.
A partir du moment où vous avez des témoignages qui accréditent vos dires,
à partir du moment où vous avez de quoi réunir un dossier conséquent, attention les écrits restent et les paroles s'envolent, il ne faut pas hésiter à faire appel à un homme de loi.
Nous en sommes tous là puisqu'il n'y a malheureusement pas de dialogue.
Bon courage
Annette

Bonjour Christian

Rassurez-vous vous n'étes pas seul dans ce cas, et j'ai trouvée un texte de loi  qui peut servir et calmer un peu votre harceleur
Code pénal, partie législative
Harcèlement moral- article 222-33-2
Le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son AVENIR professionnel, est puni d'un an d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende.
Je pense que ce ne sont pas des des gens au dessus des lois du fait de leur grades, et de leur emprise sur nous.
Bon courage

sophie

bonjour Christian
j'espère que d'autres accueillants "expérimentés" vont vous aider sur ce forum...je suis nouvelle mais je veux vous dire que ce qui vous arrive là nous fait tous bondir ! et cela peut très bien nous arriver un jour ; notre métier n'est déjà pas toujours facile mais être victime de suspicions et allégations en tous genres, faut avoir le moral !!!! Visiblement vous n'avez qu'une chose à faire : vous défendre, point par point, ne pas lâcher le morceau et vous dire (cela est piètre soutien) que nous sommes derrière vous solidairement!!!!

Cette situation d'abus de pouvoirs de même que d'autres vécues par d'autres accueillants doivent contribuer à faire avancer notre condition afin que dans un avenir plus ou moins proche ces institutions nous respectent ... et nous soutiennent (on a le droit de rêver).
Il me semble à vous lire, que vous êtes dans votre bon droit, vous n'êtes en aucun cas fautif, alors vous devriez gagner. N'y-a t'il pas une association de familles accueillantes près de chez vous qui ait quelque poids ? Personnellemnt, à votre place, je porterais le pet partout afin que ces personnes perdent leur crédibilité. Faut se battre.
courage Christian
amicalement

\"La copine d\'Henri\"

Bonjour Christian

A la longueur de votre message, on peut comprendre que la question vous tient à coeur.

J'imagine que le courrier que vous avez réçu est celui prévu à l'article L441-2 ("Si les conditions mentionnées au cinquième alinéa de l'article L. 441-1 cessent d'être remplies, il enjoint l'accueillant familial d'y remédier dans un délai fixé par le décret mentionné au même article." Ce delai est fixé à trois mois). Courrier donc, qui vous précise les points "à revoir".

Vous semblez avoir des bons arguments à mettre de votre côté de la balance pour chaque point qui vous est reproché. Et en plus, apparenment, vous avez des témoignages des personnes qui peuvent épauler votre version des faits.

Je pense qu'il vous serait bénéfique d'utiliser ces atouts, dans une ambiance sereine, pour faire un courrier à votre C. Général. Courrier expliquant, de façon très claire, votre version des faits et vos arguments pour chaque point qui vous est reproché.( Un peu comme vous avez fait dans votre message du forum :))

Une remise à plat de la situation et quelques explications des deux parties peuvent faire que tout reprenne le bon chemin.

Par contre si vous vous considérez victime d'un quelconque harcèlement, il vous faudra trouver la solution du côté des Tribunaux.

Bon courage à vous
    "La copine d'Henri"

christian de brioude

Merci à la copine d'Henri, je sais qu'il vaux mieux un bon arrangement qu'un procès, mais que faire quand on demande rendez-vous au président du conseil général par 5 lettres recommandées, dont deux envoyées par un député et que celui-ci ne daigne pas répondre, où le courrier est bloqué avant ?????

L'agrément a été enlevé aprés lecture d'un courrier envoyé d'une aide soignante, mais on ne veux pas me donner ce courrier.
ce que j'ai réussi à savoir, c'est que elle disait que les personnes pourraient au conditionnel "être en danger" aprés l'engueulade avec le fils...
Qu'en pensez vous ?

Merci du soutient.
Christian, accueillant familial

\"La copine d\'Henri\"

Bonjour Christian

Si j'ai bien compris le Président du Conseil Général vous a retiré votre agrément suivant une procédure dite "d'urgence", puisque, apparemment, il n'y a pas eu d'injonction préalable ni consultation de la commission de retrait d'agrément.

Dans une telle situation, les uniques personnes concernées sont :
    - Le Président du Conseil Général qui a obligation de contrôler le déroulement des accueils et qui a le droit de retirer un agrément.

    - Vous, qui en tant qu'accueillant,  devez d'agir conformément aux Lois qui encadrent l'accueil familial.

Ce que puissent penser ou dire, des aides soignantes, des députés ou des personnes qui écrivent sur un forum (comme moi) ne vous seront sûrement ni bénéfiques ni préjudiciables ... mais tout simplement inutiles !!!

J'imagine que le Président du C. Général vous a communiqué le (ou les) motif(s) du retrait. Si vous n'êtes pas d'accord avec sa décision, j'imagine que vous pouvez manifester votre désaccord devant un tribunal. (Le véritable dicton est : Mieux vaut un mauvais arrangement qu'un bon procès !!!) ;)

Bonne continuation
    "La copine d'Henri"

christian

bonsoir,
oui le retrait est motivé par la seule et unique engueulade que j'ai eu avec le fils, qui est en pleine crise d'ado, et croit déja qu'il est un homme.
je lui ai fait ce que l'on appelle une remontée de bretelles, a cause du comportement qu'il avait à la maison, et sa façon de répondre à sa mère, et le ton a monté alors qu'une aide soignante sortait de la maison, cette dernière a cru bon le sermoner, mais cela ne lui a pas plu et il a crié encore plus fort. Cette dernière a donc fait un rapport a sa chef, et ils ont ensembles décrétés qu'il y avait un climat de violence intrafamilial, selon les mots employés.
Ce qui a entrainé le retrait immédiat....
C'est le seul reproche qui m'a été fait en 6 ans de métier, et l'inspecteur de la DDASS m'a conseillé d'envoyer tout de suite ma demande de recours, car il trouve que l'accusation est un peu faible, pour de telles mesures,et il m'a fait un rapport tout a fait favorable en ma faveur, surtout que nous avons des attestations des enfants de nos personnes accueillies qui contrent leur décision, ainsi que bien d'autres. J'ai 18 témoignages, y compris le médecin traitant qui atteste qu'il n'y a jamais eu la moindre violence dans ma maison, et que mon épouse était le rayon de soleil de la famille d'accueil...
J'ai donc rendez vous avec l'avocat de l'association a Toulouse ce Lundi, et j'espère qu'il trouvera une parade à mon problème.
Je vous tiendrai au courant aprés mon retour.
Christian

Bonjour Christian et tous

Depuis votre courrier qui nous à toutes fait bondir, je me pose quand même une question.
J'ai lu que vous étiez en train de défendre votre honneur!!!! celà me révolte. Car nous pouvons tous être un jour ou l'autre confronté à votre genre de mésaventure terrifiante.
Un voisin jaloux, une AS qui vous en veut, ou un CG car vous ne vous laissez pas faire, et vous réclamez votre dû ou même vous essayez de faire appliquer la loi, ou une aide soignante à qui vous ne plaisez pas etc.... une simple lettre de dénonciation, peux faire basculer votre vie, celle de votre famille.... de vous mettre dans une situation financière délicate voir même catastrophique, de salir votre honneur.
Mais ce qui à de terrifiant dans votre histoire . C'est qu'un seul homme, un SEUL HOMME : le Président du conseil Général, qui n'est ni Juge ni magistrat ni enquêteur, qui à refusé de lire vos courriers, ni même checher à vous rencontrer. qui à refusez d'écouter tous les bons renseignements allant à votre encontre, qui n'a ordonné aucune enquête de ses services ai pris la décision de vous retirer vos pensionnaires ..... et de salir votre honneur. Qu'a-til fait de  tout les bons renseignements que vous lui avez fournis ? de l'avis de vos pensionnaires et de leur famille ?
Au jour d'aujourdh'ui ou l'on se pose la question! SI UN SEUL JUGE suffit pour régler une affaire, (genre affaire d'Outreau), comment ne pas se poser la question :  vu l'importance et la gravité que seule la décision d'un président du conseil général - perte de travail / de salaire / d'honneur qu'a sur la vie d'un accueillant familial  de toute sa famille et ses accueillis. COMMENT A-T-ON PU DONNER CE POUVOIR A UN SEUL HOMME ?
Est-ce que la vie, l'honneur d'un accueillant familial ne vaut rien aux yeux de tous ? Est-ce que tous les accueillants familaux  sont déjà jugé coupable aux yeux de certains CG?
Et qui  remboursera la perte de salaire ? la vie gachée de Christian  de sa femme de son fils, qui doit se sentir horriblement coupable de cette situation, de ses accueillies qui ont vu leur vie s'effondrer...
 
De tout coeur avec vous

Etienne

Bonjour,

Je comprends le sentiment d'injustice et de révolte qui anime beaucoup d'accueillants. Mais un truc me met mal à l'aise : si Christian y exprime son propre point de vue, les personnes qui le contestent ne s'expriment pas ici. Elles peuvent nous lire, mais un forum est-il le meilleur lieu pour débattre et juger objectivement juger une affaire ???

Ce forum n'est pas un tribunal : la justice s'appuie sur une balance à deux plateaux, l'accusateur ayant le droit être entendu, l'accusé ayant le droit de se défendre.

Bien sûr, un Président de CG a d'énormes pouvoirs ; mais l'exerce-t-il seul ? Il prend ses décisions en fonction des avis des équipes chargé du suivi médico-social des personnes accueillies, et du contrôle des accueillants... Priorité étant naturellement donnée à la sécurité et au bien-être des personnes accueillies.

Personnellement, tant que je n'ai pas tous les éléments en main pour prétendre à l'objectivité, j'hésite toujours à m'exprimer sur ce type d'affaire. Place à la justice, aux juges et aux avocats ! C'est malheureusement long - entre temps trop de vies d'accueillants, d'accueillis, sont durablement chamboulées, voire ruinées :(

Famidaquement, Etienne

christian

Bonjour Etienne,

Laissez moi rire quand vous dites qu'un président de société ne travaille pas seul, et qu'il prend acte des autres personnes qui font des rapports.....
J'ai travaillé dans une administration, et je sais comment cela fonctionne..
je vais vous poser une question qui vous fera réfléchir.
Croyez vous vraiment qu'un président de société où de C.G visualise tous les courriers qu'il signe ??
Tous les jours, il y a quelque chose comme 100 voir 200 courriers à signer dans un système que l'on appelle un parapheur, il regarde peut être les dix premières feuilles, et ensuite il signe les autres sans savoir ce qu'il signe, et ceci quand c'est lui qui les signe... !!!!
Dans la plupart des cas la secrétaire posséde un tampon avec sa signature.
Maintenant on peut se poser la question suivante ? reçois t'il tous les courriers ?? car qu'il ne réponde pas à des personnes comme nous d'accord, mais que l'on ne réponde pas à 3 courriers envoyés par un député, et deux courriers envoyés par un ministre.... dont j'ai les copies.. alors Etienne qu'avez vous à répondre à cela ?
Si vraiment ce "président" lisait tous les courriers, aurait t'il peur de répondre à des questions bien précises ? où se sent t'il coupable ?
d'avoir détruit une famille.
Christian

camille

Je trouve en effet que vous faites l'objet de multiples reproches ; il est grand temps de regarder la réalité en face ; l'assistante soçiale  et le service de soin infirmier ne sont pas de "mèche" pour vous "harceler" (je reprends vos propos) et pour que le service du conseil general aille aussi loin il faut qu'il ait des arguments bien fondés : c'est de notoriété que pour qu'il bouge il lui en faut beaucoup.
Acceptez de vous remettre en cause ; avançez un peu : prenez vos responsabilités et assumez-vous : avant de prétendre prendre en charge les autres il faut savoir se prendre en charge soi meme ; celà passe par la responsabilité de ses propres actes.
N'oublions pas qu'il s'agit d'accueil de personnes particulièrement vulnérables : abuser ou ignorer cet état de fait ne peut que faire réagir les professionnels qui gravitent autour d'elles !

Annette

Bonsoir Camille et Christian,

A lire Camille, on ne peut pas imaginer un seul instant "que pour que le Conseil général aille aussi loin, il faut qu'il ait des arguments bien fondés, C'est de notoriété pour qu'il bouge, il lui en faut beaucoup" !
Il y a longtemps que je n'ai pas entendu d'aussi "belles sornettes"! Et je suis polie !

Quant à nous le CG a simplement réagi sur la base d'un rapport d'une simple assistante sociale ayant "tout pouvoir" et qui en a plus qu'abusé, de ce pouvoir énorme face à des responsabilités qui lui sont attribuées trop lourdes pour elle ! (Je veux juste rappeller le refus de notre troisième agrément pour "discourtoisie"). On peut tout envisager... Jalousie, envie, besoin de s'affirmer, monter en grade, etc... bref les besoins d'un "chéffaillon" pour justifier son rôle!

C'est énorme de lire "avant de prétendre prendre en charge les autres, il faut savoir se prendre en charge soi-même" et tout le reste que je n'ai pas le temps de reproduire... De quel droit ? sur quelles bases ? osez vous parler comme cela ???
Vous oubliez Camille que Christian a reçu l'agrément du Conseil Général !

Qui êtes vous pour le juger d'une façon aussi arbitraire et lui donner de tels conseils comme tous ceux que vous lui jetez à la figure sans aucun  ménagement ?
Une fonctionnaire du Conseil Général.... ?
Quelqu'un qui l'entoure ?
Précisez votre rôle et investissez-vous un peu plus clairement.
Annette.

Etienne

Bonjour Annette & tous,

Pour vous changer les idées, je vous propose un petit jeu qui nécessite un effort d'imagination et, surtout, beaucoup de concentration.

Exercice 1 : Imaginez un monde où les salariés des conseils généraux ne seraient pas tous des abrutis et où les accueillants familiaux ne seraient pas tous parfaits.
Ca ne marche pas ??? Fermez les yeux, concentrez-vous...

Exercice 2 : Imaginez un monde où les accueillants familiaux ne seraient pas tous des abrutis et où les salariés des conseils généraux ne seraient pas tous parfaits.
Ca va mieux ?

Eh bien, je vais vous faire un double aveu : même si ce jeu est complètement idiot, la réalité se situe généralement à mi-chemin entre ces 2 exercices. Comment, alors, porter des jugements sans en savoir plus sur les uns et sur les autres ?

Famidaquement, Etienne :)

leslie

Bonjour à tous,

Pour faire bref, je suis d'accord avec ce que dit Annette et aussi avec Etienne.
Nous ne sommes pas parfait et heureusement. Ceci dit les représentants des conseils généraux non plus...

Il ne faut pas non plus oublier que l'on devient aussi une cible d'un conseil général à partir du moment où il nous estime "dérangeant" (création d'une asso etc). Et là, la moindre erreur est fatidique.

Il faut faire attention aux propos que nous tenons lorsque nous n'avons pas tous les éléments d'un dossier, d'un sens comme de l'autre.

Leslie

marie-josette

Bonjour à tous

Tout à fait d'accord avec vous tous.
Mais lorsque vous êtes le harcelé, ou l'accusé et que vous savez que vous n'avez rien fait de tout ce que l'on vous accuse. Fermer les yeux et pensez que c'est vous qui êtes à sa place juste un instant......
Que ressentez-vous ?
Cela peut vous ou nous arriver !!!!
Ce pourquoi nous nous révoltons et que nous trouvons injuste, et je comprends la révolte d'Annette qui est justifiée.  
C'est que les Accueillants Familiaux sont condamnés, ont leur travail retirés, leur vie brisés AVANT d'être jugé, et pas APRES être jugé.

C'est à ce moment précis que les droits de l'homme ne sont pas respectés.
Nous voulons  et nous exigeons qu'une enquête soit faite avant le retrait de notre travail et ce pour tous les AF.

Bien Amicalement