Accueil de personnes travaillant en ESAT (CAT)

Démarré par dauba, 23 Mars 2008, 13h16mn

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dauba

Mesdames, Messieurs,

Vous êtes accueillants familiaux, vous recevez à temps plein des personnes travaillant en E.S.A.T. [nouvelle appellation des CAT], ou à temps partiels des adultes handicapés mentaux accueillis en foyer d'hébergement ? Votre avis sur les modalités d'accueil et les conditions de travail avec les institutions m'intéresse.

Je travaille dans un foyer d'hébergement et suis en lien avec des familles d'accueil.
Il y a quelque temps, une famille d'accueil nous a fait entendre son sentiment de "travailler à l'aveuglette", sans aucun appui de la part de l'institution. Cette famille se sentait exclue d'une partie de la prise en charge des personnes qu'elle accueille (notamment pour deux personnes accueillies à temps plein et travaillant en E.S.A.T et, à moindre échelle, pour une personne accueillie à temps partiel).
Leur souhait était de pouvoir accès à certaines informations concernant le passé des personnes accueillies et liées à leur problématique (informations contenues dans les dossiers). Ensemble, nous avons mis en place un travail permettant de faire tomber ce mur famille d'accueil/institution par le biais de rencontres régulières au cours desquelles étaient abordées les problématiques des personnes accueillies ainsi que leur accompagnement afin que nous travaillions dans le même sens. L'objectif étant la reconnaissance des familles d'accueil en tant que professionnels de l'accompagnement social et la mise en oeuvre d'un travail de collaboration avec l'institution.

Pour élargir ces possibilités de travail, je fais appel à vos témoignages:
- quels sont vos ressentis face au personnes accueillies, sont-ils partagés avec l'institution et entendus par elle ?
- Si oui, quels sont les modalités de ce travail commun et en quels points particuliers vous sentez-vous reconnus par l'institution ?
- Si non, quels sont, selon vous, les manques à combler et comment travaillez-vous ?
- Quelles améliorations vous sembleraient nécessaires, d'un point de vue légal ou contractuel, afin que les familles d'accueil soient reconnues comme des professionnelles de l'accompagnement social et individuel de la personne ?

Je vous remercie par avance d'avoir pris le temps de me lire et, pourquoi pas, de me répondre ?!!!

sophie86

Bonsoir Dauba:)

Vous avez parfaitement formulé ce que devrait être un travail en partenariat, dans le cadre de la prise en charge d'un adulte. Pour qu'il y ait accompagnement cohérent, il faudrait que chaque partie se reconnaisse dans sa spécificité, dans son rôle et dans ses difficultés. Le chemin semble encore long avant que cette évidence n'éclaire tous les esprits...bref

En tant qu'accueillante familiale maintenant, et à la lumière de ma petite expérience de l'accueil d'une adulte travaillant en ESAT, je vais tâcher de répondre sommairement à vos questions :

1)   du fait de la proximité, des enjeux et engagements affectifs inhérents à l'accueil familial, j'ai le sentiment d'avoir approché l'accueillie de plus près que les éducateurs ou travailleurs sociaux en institution. Je transmettais mes impressions à l'accompagnatrice sociale (reliée à l'ESAT) et c'est dans un dialogue, un échange d'informations, que nous tâchions d'avancer dans la compréhension de l'adulte. Cependant, l'accompagnatrice ayant un devoir de réserve (par principe) je sentais bien qu'il lui était difficile de m'informer sur la totalité des infos. Par contre son professionnalisme, sa capacité à formuler et interpréter des données, m'ont beaucoup aidée à devenir justement PROFESSIONNELLE, c'est-à-dire à rester le plus objective et prudente possible dans mes propres interprétations.
Généralement, je crois pouvoir dire que mes ressentis étaient pris en compte. Mais paradoxalement , je n'ai jamais été conviée à une réunion interne.

2)   Pas forcément de reconnaissance de l'institution : pour la raison évoquée à l'instant : jamais conviée à leurs réunions traitant notamment du Projet de Vie de l'adulte. Seules l'accompagnatrice sociale (chargée du suivi de l'accueil) et la tutrice de l'adulte passaient à domicile, prenaient en compte mes propos.

3)   Les manques à combler : être tout de suite reliée à l'ensemble des intervenants concernés par l'adulte, être partie prenante, être considérée comme Professionnelle non comme « famille nourricière ».(on peut offrir un accueil FAMILIAL tout en s'intéressant à des choses plus théoriques comme la déficience mentale, les troubles du comportements ou la notion de Projet de Vie et ce que ça induit d'actions à mettre en œuvre).
 A défaut, et comme je n'ai pas le choix, je ne travaille qu'avec les personnes « ouvertes » à ce concept de collaboration et je m'instruis par mes propres moyens (lectures, colloques, correspondances avec des professionnels).
En tout cas, j'ai remarqué que l'adulte lui-même avait du mal à se situer au milieu de toutes ces personnes et que personne ne saisissait vraiment ses états d'âme, n'ayant qu'une approche morcelée de sa réalité.

4)   Sur le plan législatif, notre métier attend un statut digne de ce nom, avec une meilleure protection sociale et des conditions d'exercice précises (en terme de durée du travail, de modalités de remplacement etc : nous avons des revendications précises que vous trouverez en cliquant ici : http://www.famidac.fr/article1536.html). Cela lui donnerait plus d'attractivité et c'est nécessaire si l'on prend en compte le vieillissement des accueillants familiaux.
Sur le plan contractuel, pour le moment nous ne travaillons encore qu'avec un « contrat d'accueil  de gré à gré» et non « contrat de travail ». Je ne pense pas que des clauses supplémentaires sur ce contrat ajouteraient à la reconnaissance de l'accueillant puisque de fait seuls l'accueillant et l'accueilli(ou son représentant légal) sont concernés par ce qui y est mentionné.
Non je pense plutôt que les mentalités doivent continuer d'évoluer. Et vous êtes l'exemple parfait du genre d'action et d'état d'esprit à répandre. Tout repose à mon sens sur des personnes comme vous, acteurs de terrain, qui ont compris la logique d'un accompagnement réussi à partir du moment où tout le monde collabore. Cela dit, plus l'état nous donnera du crédit, en continuant d'afficher sa volonté de promouvoir l'accueil familial comme solution alternative au placement en institution, plus il consolidera notre statut et plus nous aurons de chances d'être entendus.

Voilà. C'est un  peu long mais le plus concis possible...
Cordialement
...et merci d'enrichir notre site avec votre analyse. ;)
sophie

Olivia

Désaccord sur le règlement de l'accueil :

Bonjour à toutes et à tous,

J'ai un petit souci qui me tracasse et j'ai besoin de vos conseils pour le démêler :

Je suis famille d'accueil pour personnes handicapées. En mars dernier j'ai été contactée par téléphone par le responsable des placements familiaux d'une Communauté du Maine et Loire pour l'accueil temporaire d'une jeune femme en ESAT et foyer au sein de cette Communauté, avec une prise en charge rapide cette dernière n'ayant plus de famille d'accueil pour certains week-end et vacances.

Je lui ai spécifié que je pourrais avoir une place de disponible mais qu'il fallait d'abord mettre en place différents points dont la rémunération qui serait prise selon ses dire en charge par la communauté. Après m'avoir demandé différents renseignements sur mon accueil nous avons convenu d'une première rencontre à domicile avec la jeune femme.

J'ai reçu la visite le samedi 29 mars de deux « assistantes » de cette Communauté et de la jeune femme pour un premier contact et pour une visite des lieux. J'ai fourni à cette occasion à ces deux assistantes à l'intention du responsable en attendant la signature du contrat d'accueil un document basé sur le contrat d'accueil national. (...)
J'ai donc appliqué un barème en tenant compte des informations connues alors de moi-même (...) J'invitais le responsable des placement familiaux de cette Communauté à me contacter si mes tarifs (très raisonnables: 3,5 smig/jour; 2,5 Mg/jour en sujetions particulières, 5 MG pour l'entretien avec 3 repas et 2 collations par jour et son linge du week-end blanchi et repassé et toutes ses sorties prises en charge et 6,60€/jour pour la location de la chambre de 24m2 avec sa propre salle de bain, sa télé....) ne lui convenaient pas ce qui n'a jamais été fait et ce même au moment de l'accueil, j'en ai donc conclu que ce monsieur validait mes prétentions salariales.

Le 31 mars j'ai reçu un coup de téléphone d'un autre représentant de cette communauté pour qu'un essai ai lieu 3 jours plus tard du 3 au 6 avril 2008, me stipulant connaître mes "exigences financières", manquant disponibilité pour sa part, et vu l'urgence de l'accueil que l'on signerait le contrat la semaine suivant l'essai d'accueil puisque toujours selon ses dires il s'agissait d'un contrat passé entre Communauté et moi-même pour l'essai d'accueil dans un premier temps puis d'un accueil temporaire éventuel lors des prochaines vacances selon mes disponibilités. Qu'il y avait urgence puisque n'avait plus plus de famille d'accueil pour certains week-end et vacances, sa dernière famille d'accueil ayant fait preuve de graves fautes avec incitation à la consommation d'alcool, (ce que je n'ai pas dutout apprécié, je n'aime pas qu'on dénigre une famille d'accueil sans droit de réponse et dans ces cas là j'arrête toujours la conversation).

Le 3 avril 2008, alors qu'il était prévu qu'un membre de Communauté à 94 km de chez moi amène à mon domicile la jeune femme, j'ai reçu un coup de téléphone au dernier moment d'un membre responsable de l'encadrement de la Communauté, me demandant de venir la chercher, j'ai donc fait un aller-retour de à mon domicile, soit 186 km.
J'ai rencontré là bas un éducateur, qui après une visite du Foyer, m'a informé de façon très succincte des particularités de la jeune femme et de mes obligations liées à des sujétions particulières aussi bien comportementales que sanitaires, dont la prise en compte de son handicap physique la restreignant dans certaines activités, la prise des médicaments, la surveillance de la toilette, la gestions des colères habituelles, la gestion des déprimes liées à ses relations difficiles avec sa maman, mais omettant dans un même temps de signaler son comportement très «empressant et harcelant » avec les hommes, comportement s'étant révélé, outre ses colères et ses déprimes, un véritable problème dès son arrivée pour l'équilibre de l'accueil et de la famille m'obligeant à une surveillance totale de la jeune femme et de ses tentatives de «rapprochements» très dérangeantes pour les membres de la gente masculine de la famille les obligeant à se tenir à l'écart pendant tout son séjour.
J'attire votre attention sur le fait qu'à aucun moment lors de cet entretien l'aspect financier de l'accueil n'a été remis en question.
Durant tout le séjour je n'ai eu aucun contact avec un membre de la communauté, j'ai assuré financièrement les sorties de la jeune femme pendant son séjour, ai fait mon travail le plus consciencieusement possible répondant à ses attentes et veillant à son bien être, tout en faisant face aux impératifs liés à son état physique et psychique.
Mieux que ça, nous avons attendu le 6 avril, jour de son départ programmé pour 17 h, jusqu'à 21h15 sans un coup de téléphone la personne déléguée par la Communauté pour venir la chercher. Cette dernière est arrivée complètement bouleversée, en pleurs et est repartie à 21h40. Mon accueillie temporaire était très inquiète de ce retard non expliqué. Je l'ai réconfortée et l'ai invitée à s'étendre un peu dans sa chambre pour se calmer après avoir pris un bon dîner et avoir été réconfortée par mes soins.

Le 8 avril, soit deux jours après l'essai, n'ayant pas de nouvelles du responsable des placements familiaux de cette communauté ou de quiconque, j'ai pris les devants et lui ai téléphoné pour dans un premier temps lui expliquer comment s'était passé l'essai et dans un deuxième temps pour mettre en place un rendez-vous afin de signer, enfin, le dit contrat d'accueil. Là il m'apprend que c'est mon accueillie qui ferait face au coût de l'accueil et qu'il fallait qu'il en parle à sa tutrice, de l'UDAF et non plus la Communauté, que je lui adresse un récapitulatif du coût de l'accueil et qu'il verrait si elle en accepte le montant. Qu'il fallait que j'attende qu'elle me contacte. Ce que cette dernière a fait environ six jours plus tard, revoyant complètement à la baisse mes tarifs en se basant sur les tarifs de l'aide sociale, me reprochant l'inexistence d'un contrat d'accueil, se montrant très désagréable, appelant le CG de mon département.
Je n'accepte pas que l'on mette en doute mon professionnalisme qui passe aussi par mon attachement à respecter les dispositions législatives et réglementaires en vigueur et n'accepterait pas que cela soit même sous-entendu.
Je n'ai jamais été informée par ce responsable que la jeune femme était sous tutelle, éligible à l'aide sociale. Je ne l'ai appris que le 8 avril suite à mon appel téléphonique
J'ai eu le tort de faire confiance à un responsable d'une communauté à consonance catholique quant à la signature du contrat, et n'ai dans cette histoire que le rôle d'une victime d'abus de confiance. Je n'ai en aucun cas essayé de soutirer en connaissance de cause une rémunération qui ne serait pas justifiée et légale. Je n'ai fait qu'appliquer, vu les éléments qui m'ont été apportés, les termes définis dans le contrat national d'accueil.

Aujourd'hui, la tutrice rediscute après coup les frais de cet accueil, soit 11 jours après l'accueil, et j'en suis fort étonnée. En effet dans quelle mesure dois-je être tenue pour responsable et subir les conséquences financières et morales de cet abus de confiance ?
La tutrice de son côté me dit ne pas avoir été tenue au courant entant que tutrice avant le 8 mars de la mise en place de cet essai d'accueil, j'en suis étonnée. Il y a là encore un dysfonctionnement certain, complètement indépendant de ma volonté, entre le service des tutelles et la communauté, dont je ne peux être tenue pour responsable. La Communauté a bel et bien passé un contrat fusse-t-il oral avec moi pour un essai d'accueil du 3 au 8 avril dans les conditions initiales énoncées par écrit sur le document fourni par mes soins à deux représentants de la Communauté le samedi 19 mars 2008, soit 15 jours avant l'essai.

Je ne suis dans cette affaire que la Famille d'accueil habituée à travailler dans la confiance et le respect et je me retrouve lésée.
Alors voilà, dois-je accepter le contrat proposé par la tutrice avec des conditions financières me faisant perdre sur 3,5 jours près de 60 euros ou dois-je me retourner contre cette communauté avec qui tous les paramètres de l'accueil ont été initialement pris et ce jusqu'au terme de l'accueil ? Je ne sais plus et je vous avoue que cela me perturbe vraiment. Je sais après coup avoir été trop naïve, mais quand même si on ne peut même plus faire confiance, d'autant plus en une communauté à vocation catholique...
Merci de votre aide et de vos conseils, ils seront les bienvenus.
A bientôt

Joelle 33

Bonjour Olivia,

Votre mésaventure prouve, une fois de plus, qu'il ne faut jamais accepter un accueil dans l'urgence sans avoir signé un contrat... C'est même plus qu'un principe, c'est la loi qui le dit :

Article L442-1 (Loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 art. 51 I 6°, 7° JO du 18/01/02)
"Toute personne accueillie au domicile d'un accueillant familial ou, s'il y a lieu, son représentant légal passe avec ledit accueillant un contrat écrit. Ce contrat est conforme aux stipulations d'un contrat type établi par voie réglementaire après avis des représentants des présidents de conseil général. Ce contrat type précise la durée de la période d'essai et, passé cette période, les conditions dans lesquelles les parties peuvent modifier ou dénoncer ledit contrat, le délai de prévenance qui ne peut être inférieur à deux mois ainsi que les indemnités éventuellement dues. (...)"

Pour l'instant, l'accueillant ne peut être rémunéré que par l'accueilli ou son tuteur. Les textes concernant les employeurs personnes morales de droit public ou de droit privé agréées par le CG ne sont pas encore en vigueur... donc il était illégal qu'une communauté lambda vous paye quoi que ce soit ni même l'ESAT d'ailleurs. Il aurait été plus prudent de vous manifester sur le forum au tout début de l'affaire.

A mon avis, il ne reste plus qu'à trouver un terrain d'entente avec la tutrice, le plus calmement possible, afin d'éviter un conflit perdu d'avance et qui risquerait de ternir votre image auprès du Conseil Général.

En ce qui concerne cette "communauté", vous n'avez rien signé, donc juridiquement vous n'avez aucun recours contre elle... Vous avez donc bien résumé la situation :
"Je sais après coup avoir été trop naïve, mais quand même si on ne peut même plus faire confiance, d'autant plus en une communauté à vocation catholique..."

Eh oui ! ça ne lave pas forcément plus blanc !!! L'actualité nous en a fourni pas mal d'exemples depuis quelques années...

Nous ne pouvons que vous conseiller, à l'avenir, d'être prudente et d'exiger un maximum de garanties écrites avant tout engagement de votre part. Même l'accueil d'urgence doit se contractualiser.  Si nous voulons être respectées, il faut que nous exigions, nous-même, le respect de la loi, sinon nous maintenons l'image des gentilles familles d'accueil, sensibles à la détresse certes,  mais "bonnes poires" et corvéables à souhait...

Allez, courage, vous avez certainement perdu quelques euros mais vous avez gagné en expérience !!!  ;-)
Cordialement,

Azéma

Bonjour,
Nous avons l'agrément pour recevoir 2 personnes âgées; on nous propose de recevoir à l'année une personne travaillant en CAT.
Y a-t-il un agrément et un contrat spécifique pour ce type d'accueil?
Merci, Cordialement.
Marie-Antoinette Azéma

Etienne

Bonsoir Azéma,

La réponse est simple : l'agrément et le contrat type sont "universels" et absolument identiques, que la personne accueillie travaille ou non en ESAT (CAT).

Famidaquement, Étienne

Azema

Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Dois-je comprendre que mon agrément "personnes âgées" (plus de 60 ans) m'autorise également à accueillir une personne de 49 ans travaillant en ESAT? Ou dois-je demander une dérogation?
Merci, Cordialement.
Marie-Antoinette Azéma

guy36

Azéma,

Je ne suis pas du tout certain que votre agrément pour personnes âgés, vous autorise à accueillir un adulte handicapé travaillant en esat.
Il faut, c'est le cas dans le département de l'Indre en tout cas, avoir un agrément pour adulte handicapé. Renseignez vous avant de faire une bêtise qui pourrais vous couter cher si votre CG s'en mêle.
Bon courage
Guy

cat

Bonjour Marie-Antoinette,

Une personne est considérée comme âgée à partir de 60 ans. Si votre agrément est pour personnes âgées, vous n'avez absolument pas le droit d'accueillir une personne de 49 ans.
Mais vous pouvez toujours vous adresser à votre CG en demandant un agrément mixte (personnes âgées ET adultes handicapés) ou un agrément adultes handicapés.
Cordialement,
Claribel